Nouvelles

Propos Financier

Experience-video

Impact économique

Afin de vous éclairer et de stimuler votre réflexion face au contexte actuel, Stéfane Marion et Denis Girouard se penchent sur l’actualité économique et vous partagent leurs perspectives via nos vidéos informatives mensuelles.

Bonjour tout le monde, bienvenue à Impact Économique. Nous sommes le 10 septembre 2024, je suis en compagnie de notre chef économiste Stéphane Marion. Bonjour Stéphane.

Bonjour Denis.

Cela fait maintenant deux mois qu'on ne s'est pas vus, donc on fait un bref retour encore une fois sur les performances des différentes classes d'actifs. Méchant changement depuis la dernière fois.

Bien en juillet passé Denis, toutes les classes d'actifs performaient plutôt bien. On remarque qu'au 3e trimestre c'est un peu différent, plus de dispersion au niveau des classes d'actifs, peut être surprenamment, le S&P TSX tire son épingle du jeu après un début d'année plutôt modeste, mais remarque que le marché obligataire fait bien.
Puis la contrepartie à l'autre extrémité, c'est la bourse américaine et celle des pays émergents qui est plus à la baisse au 3e trimestre. Puis ça, c'est un dénouement nouveau, particulièrement pour la bourse américaine. Ce qui fait en sorte qu'on voit une plus grande volatilité au niveau des indices boursiers.

Et ça se reflète dans ce fameux indice là qu'on appelle le VIX.

Oui, parce que là on remarque que le mois d'août a été caractérisé surtout par une augmentation spectaculaire de la volatilité à des niveaux, si on exclut la pandémie, qui n'ont pas été vus et observés depuis 2015, donc près d'une décennie. Donc un petit peu plus d'interrogations au niveau des marchés par rapport aux événements à suivre au niveau économique et au niveau de la profitabilité des entreprises.

La Banque du Canada a baissé ses taux, mais la Fed tarde toujours à baisser ses taux.

Ah mon Dieu, oui. Puis ce que l'on constate, Denis, c'est que si on regarde ça sur une base histoique, puis c'est là que devient le malaise et l'incertitude au niveau de la bourse, c'est qu'historiquement la Réserve fédérale, après sa dernière hausse de taux, elle se met à baisser les taux 7 mois plus tard. Et en général, le taux de chômage demeure inchangé. Là, on remarque dans la diapo que ça fait maintenant 12 mois que la Réserve fédérale a fait sa dernière hausse de taux. Toujours pas de baisse de taux. Bon, elles vont venir très bientôt, mais l'augmentation du taux de chômage est beaucoup plus accentuée que dans un une trajectoire médiane. Donc, c'est là que devient le malaise au niveau de la bourse.

Ce n’est pas à ce moment-là qu'on commence à parler de la fameuse règle de Sahm que tu pourrais peut-être expliquer qui est intéressante?

Oui mais c'est du jargon d'économistes Denis. Moi je vais, je vais peut-être le simplifier en disan : une augmentation d'un demi-point du taux de chômage depuis son creux en général, déclenche la fameuse règle de Sahm à l'effet que lorsque le taux de chômage monte de cette amplitude-là, les risques d'un dommage collatéral à l'économie, donc une récession potentielle, sont beaucoup plus élevés. Donc la règle de Sahm a été déclenchée au mois d'août avec la parution des données d'emploi du mois de juillet. Effectivement, dans ce contexte-là, il y a fort à parier qu'il y aura des impacts plus importants sur l'économie américaine, même s'il y a des baisses de taux au cours des prochains mois. Donc, les probabilités maintenant qu'il donne... le marché donne encore 80% de probabilité qu'il y aura un atterrissage en douceur. Historiquement
Denis, lorsque la règle de Sahm est déclenchée, les probabilités de récession ou d'atterrissage sont faibles... absolument oui, l'atterrissage en douceur est beaucoup plus faible.

Puis on continue quand même à avoir une inflation qui n'arrête pas de diminuer en fait.

Bien oui, la bonne nouvelle c'est qu’avec des données économiques qui sont moins fortes aux États-Unis, puis moi je dirais au niveau mondial même, l'inflation est en baisse. Donc
Denis, ça ouvre très certainement la porte à plus d'assouplissement monétaire pas juste au Canada, aux États-Unis ils vont commencer, mais aussi il va en avoir dans le reste du monde, donc ça c'est la bonne nouvelle.

Puis finalement, il y aura un changement de politique monétaire au cours des prochaines semaines. Mais le fait que le changement de la politique monétaire américaine tarde à venir, ça a aussi un impact sur le bénéfice des corporations. Le taux de chômage monte parce qu'il y a moins de vigueur économique. Puis on on le détecte un peu partout à travers le monde. Puis lorsqu'on constate à la ligne bleue, c'est l'activité manufacturière mondiale, elle est en contraction. Historiquement, tu peux constater que lorsqu'il y a une contraction au niveau de l'activité manufacturière mondiale, ça amène des révisions à la baisse au niveau des bénéfices. Puis ça, je pense que le marché n'est pas prêt à ça au moment où on se parle, mais historiquement à moins qu'on anticipe une remontée de l'activité économique.La direction pour les bénéfices c'est plutôt à la baisse, plutôt qu'à la hausse.
Puis on le voit à travers ce qu'on entend, les bénéfices par anticipation dans le fond, on le voit encore une fois, sont très élevés. Il n’y a pas eu de correction des analystes à ce niveau-là.

Bien, on en a parlé souvent au cours des derniers mois, à savoir que les anticipations de croissance des bénéfices étaient très ambitieuses pour les 12 prochains mois. Donc croissance dans les 2 chiffres au niveau mondial, plus de 12% mais remarque dans toutes les régions du monde, escomptent une croissance des bénéfices. Or, dans un contexte où la politique monétaire demeure restrictive, même s'il y aura des baisses de taux dans les prochaines semaines, ça remet en cause les anticipations de bénéfices. Et comme la bourse transige à de multiples extrêmement élevés à ce moment-ci du cycle, ça rend les actifs plus risqués et plus vulnérables.

Si on revient au Canada, on se rend compte que le consommateur n'est pas là, n'est pas au rendez-vous.

Bien si ta question est "ça va-t-il mieux qu'ailleurs, au Canada? Non!

Puis on constate que même si le PIB a été légèrement au-dessus des attentes, 2% à la ligne bleue, les dépenses de consommation sont anémiques, 0,6%. Denis, malgré une remontée spectaculaire de la croissance de la population encore en 2024. Puis n'eût été des dépenses gouvernementales Denis, le PIB aurait été plus faible. Donc 50% de la croissance au Canada, au 2e trimestre, c'était attribué au gouvernement. Donc je ne pense pas, ce n'est pas un rapport de qualité dans ce contexte-là. Je n'ai rien contre le gouvernement, mais le secteur privé en arrache, puis le consommateur aussi.

Malgré la baisse de taux au Canada, tu sembles dire, à travers le prochain graphique, que ce n'est pas comme suffisant.

La raison pour laquelle le consommateur ralentit c'est que 25% d'augmentation de la rémunération passe à faire le service de la dette à cause d'une structure de taux d'intérêt qui est extrêmement élevée. Avec l'inflation qui baisse Denis présentement, c'est que la Banque du Canada a baissé ses taux déjà 2 fois, mais elle baisse pas vraiment plus rapidement que l'inflation. De sorte que le taux réel, donc le taux directeur ajusté pour l'inflation, est à peu près aussi élevé qu'au mois de juin passé, lorsqu'ils ont commencé à baisser les taux. Donc tout ça pour dire que la politique monétaire au Canada demeure la plus restrictive depuis 2006, ce qui laisse porter à croire que les prochains rapports d'activité économique au Canada demeureront faibles. Donc il y aura plus de baisses de taux Denis.

Est-ce que tu serais porté à dire qu'on a baissé moins vite au Canada à cause que les Américains n'ont pas encore commencé à baisser ?

Si c'est le cas, on pourrait accélérer le mouvement. Je pense qu'il y a une petite gêne à ce niveau-là au niveau de la Banque du Canada parce qu'on ne voulait pas tout prendre trop d'avance pour limiter l'impact sur le taux de change. Mais avec le dollar canadien qui se maintient présentement, je pense que la Banque du Canada aura les coudées franches pour peut-être accélérer la cadence de baisses de taux dans un contexte d'augmentation du taux de chômage qui est quand même beaucoup plus important au Canada qu'aux États-Unis.

Bon, avec tout ce qu'on vient de dire, qu'est-ce que tu t'attends des performances des différentes classes d'actifs là pour les prochains trimestres ?

Bien, je pense que le sursaut de volatilité qu'on a vu au mois d'août, on pourrait le revoir cet automne. D'autant plus Denis qu'on sait que de façon saisonnière, l'automne en général peut être plus difficile pour la bourse. Il y a les élections américaines qui s'en viennent, beaucoup d'incertitudes par rapport aux dommages collatéraux de la politique monétaire. Bref, Denis, si j'avais à faire une prévision pour les prochains mois, plus de volatilité avec des actifs risqués qui devraient moins bien performer. Donc, historiquement, lorsqu'on atteint ou déclenché cette fameuse règle de Sahm dont tu l'évoquais tout à l'heure, historiquement, la bourse américaine est en baisse d'à peu près 8% dans les 3 mois subséquents. Au Canada, plus difficile, une dizaine de points de pourcentage. L'énergie, le pétrole plus bas, donc les 2 classes d'actifs qui tendent à surperformer dans ce contexte-là bien, c'est le dollar américain, puis les aurifères, puis évidemment le marché obligataire avec des baisses de taux. Tout cela pour dire : un positionnement plus défensif je pense, est à recommander dans le contexte actuel.

Plus de volatilité, on doit revoir les anticipations de bénéfices, donc des moments un petit peu plus volatiles à escompter pour les prochaines semaines.

Bien merci Stéphane, merci de ce retour des vacances et puis je vous remercie d'avoir été présents avec nous. Pour cette rencontre d’Impact économique.

On se voit en début de mois prochain!

Merci à la prochaine!

Bonjour tout le monde, bienvenue à Impact économique. Nous sommes aujourd'hui le 11 juillet 2024 et comme à l'habitude, je suis en compagnie de notre chef économiste Stéfane Marion. Bonjour Stéfane.

Bonjour Denis.

Encore une fois, on va débuter notre rencontre avec les performances boursières. Encore une fois, c'est les mêmes titres qui performent.

Oui, c'est un été chaud, puis pas seulement au niveau de la météo, c'est au niveau de la Bourse. Ça va bien Denis, un rendement annuel année à date, si on prend l'exemple de la bourse américaine qui est un nouveau record, puis la plupart des bourses mondiales, c'est un nouveau record, près de 17%. Mais t'as absolument raison. Le secteur de la haute technologie incluant les télécoms fait extrêmement bien là, des rendements de plus de 30%.

Quand on parle de TMT là, technologie, média et télécommunications, donc encore une fois prennent une part importante là dans la croissance des bénéfices, pas des bénéfices mais des rendements.

Énormes, Denis, mais de sorte que la valorisation c'est près de 40% de la valorisation des marchés américains qui est représentée par les TMT dont tu parlais. Denis, il faut retourner au début des années 2000 pour voir une proportion aussi élevée. Donc ce qu'on en constate c'est que 40% de la valorisation est due à la haute technologie. Par contre leur part des bénéfices est autour de 24%. Donc il y a de grandes attentes au niveau de la livraison des bénéfices de ces secteurs-là.

Donc malgré la performance qu'on a connue au cours des derniers mois, les analystes croient que cette performance-là va encore continuer à s'accentuer dans la prochaine année, et même dans d'autres secteurs aussi.

Pire que ça Denis, on pense que ça va s'accélérer même. Donc au niveau des bénéfices par action qui sont prévus autour des 12 prochains mois on accélérait la cadence, là on passerait de 11 à 13%. Puis vous remarquez qu’au niveau de la haute technologie, on parle d'une cadence de croissance des bénéfices de 20% par rapport à 13% pour l'ensemble du marché, donc encore une fois de très grandes attentes. Mais l'accélération est presque généralisée pour tous les secteurs mais dominée par le secteur de la haute technologie. Donc c'est beaucoup d'espoir pour une accélération des bénéfices à ce moment-ci du cycle.

Mais Stéfane, est ce que nos analystes sont trop optimistes par rapport à ce qu'on voit présentement dans l'économie ?

Bien ce qui dérape un peu dernièrement, Denis, c'est que les surprises économiques sont devenues soudainement pas juste négatives, très négatives. Donc ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas de croissance, mais on est en deçà de ce qui est prévu au niveau des données économiques. Puis là Denis ou ça achoppe, c'est qu’avec la lecture actuelle au niveau de l'indice des surprises économiques qui est produit par Bloomberg, on parle de près de 2 écarts types de déviation en termes de surprises négatives. Puis historiquement, Denis, si on regarde la diapo au niveau des petits bâtonnets ici, c'est lorsqu'on a la lecture actuelle surprise économique négative bien historiquement les bénéfices, la croissance des bénéfices sur 12 mois est revue à la baisse de près de 9 points de pourcentage donc est ce que ce sera le 13% ou ce sera plus proche de 4% ? C'est là où le marché devra composer avec les données économiques. Puis la saison des bénéfices est à nos portes, à surveiller.

Puis en même temps, on a un marché du travail qui se détériore.

Ok, fait que, les données, mais c'est ça. Donc quelle est la part du marché du travail dans la détérioration des marchés des données économiques ? Oui on a un taux de chômage maintenant aux États-Unis qui est au-dessus de 4%, faut retourner en 2021 donc pendant la COVID si vous voulez pour voir un marché du travail qui est autant sous pression. Donc ça c'est les données actuelles données Denis, où on s'en tient au niveau de l'économie américaine.

Puis pour juste en rajouter un petit peu plus, l'indicateur à avancé économique est aussi à la baisse.

Donc faut regarder où on se situe présentement, mais après ça faut regarder où est ce que certains indicateurs semblent pointer à l'horizon. Et dans ce contexte-là, l'indicateur avancé pour l'économie américaine vient de tomber au bas de la COVID. Donc c'est très rare qu'on voit un indicateur de perspective économique retomber au creux du cycle précédent. Tout ça pour dire Denis qui a fort à parier que l'économie américaine sera plus faible que ce qui est attendu au niveau des analystes économiques mais aussi des analystes financiers et au niveau des entreprises qui semblent peut-être être un peu agressives au niveau de leurs perspectives de croissance des bénéfices.

Donc faut être prudent.

C'est des marchés qui regardent encore maintenant pour, qui ne semblent pas tenir compte d'une récession, peut-être, mais dans tous les cas un très fort ralentissement économique.

Donc faut faire attention sur les prévisions de croissance des bénéfices dans les prochains mois.

Soyons pas trop gourmands.

Oui c'est ça exactement. Si on revient au Canada, le taux de chômage, lui, continue à faire sa croisade par le haut.

Oui, on est au-dessus de 6%, on est à 6.5% au Canada, Denis, mais j'aimerais peut être mettre l'emphase au niveau des jeunes, parce que c'est là que ça achoppe. Donc on est à plus de 13%. Denis, c'est un sommet de 10 ans pour le taux de chômage chez les jeunes, donc un environnement difficile qui reflète une politique monétaire restrictive. On sait que la Banque du Canada a déjà commencé à baisser les taux au niveau de l'économie canadienne aussi, il y a des pressions au niveau du marché du travail et je pense que le marché du travail au Canada va continuer de se dégrader pour un certain moment, tant aussi longtemps qu’on n’a pas des baisses de taux un petit peu plus agressives de la banque du Canada. Je pense qu'elles vont venir, Denis, mais. encore une fois, c'est des politiques monétaires qui demeureront restrictives d'ici à la fin de l'année.

Puis, on parle souvent au Canada d'un atterrissage en douceur. Est-ce que c'est encore le cas ?

La Banque du Canada fait grand état qu'elle pense que c'est mission accomplie au niveau de l'atterrissage en douceur. Denis, il y aura toujours un atterrissage, mais je peux vous dire que dans certaines régions du Canada, ce n’est pas en douceur présentement. Parce que dans le Grand Toronto par exemple, qui représente 20% de l'économie canadienne, c'est une grande ville, une grande métropole, les ventes au détail sont en contraction de 4% présentement dans le trimestre, ce qui reflète une détérioration du marché du travail. Donc tout ça pour dire Denis, soyons prudents au niveau canadien aussi. De toute façon les marchés boursiers s'attendent déjà à un ralentissement au Canada, ça on le on le voit très bien dans certains secteurs ce n’est pas aussi gourmand qu'aux États-Unis au niveau des anticipations de croissance mais au niveau de l'atterrissage il y en aura un, mais est ce qu'ils seront en douceur ou non ? À surveiller au Canada. Donc ne pas prendre pour acquis que c'est mission accomplie déjà pour la Banque du Canada, à surveiller.

Puis au même moment, bien on a l'inflation, on n'a pas parlé encore, donc c'est notre sujet favori. Là, tu nous amènes sur la zone euro pour expliquer un phénomène-là qui se produit présentement.

Géopolitique. Des élections qui amènent des gens à déserter les partis qui étaient au pouvoir pour se tasser un peu plus vers la gauche, que ce soit au Royaume-Uni, que ce soit en France. Tout ça pour dire Denis, que l'environnement actuel on a des politiciens qui prennent le pouvoir en faisant de grandes promesses au niveau de l'inflation qui gardent une certaine persistance au niveau de l'inflation des services. Puis ça on le voit un peu partout. Même l'inflation qui a été publiée aux États-Unis ce matin qui était meilleure que prévue fait état de l'inflation dans le secteur des services qui est à 4.7%, dans la zone euro c'est du 4%, au Canada aussi l'inflation des services, ce qui ligote un peu les banques centrales dans leur capacité de baisser les taux agressivement. C'est la raison pour laquelle il faut être prudent au niveau des perspectives de croissance de l'économie et au niveau des bénéfices. Donc le fait que les banques centrales n'ont pas la capacité de baisser les taux agressivement. Puis ça c'est un phénomène planétaire avec des politiciens qui ont une tentation énorme de dépenser plus. Ce qui en rajoute un petit peu plus au niveau de l'inflation. Donc à surveiller, t'as des composantes de stagflation présentement qu'on voit dans certains pays.

C'est intéressant parce que nos politiciens veulent voir l'inflation diminue, mais en même temps, ils ont des programmes très expansionnistes au niveau des budgets suite à des élections. Donc, il y a encore une fois une forme de dichotomie entre le discours politique et puis la réalité économique.

Puis, c'est la raison, Denis, pour laquelle les actions font bien présentement. Mais le marché obligataire, lui, fait moins bien parce que on doit composer avec cette incertitude politique qui, je pense, sera très, très présente avec nous en 2025. On n'aura qu'à penser à l'élection américaine qui s'en vient aussi pour ajouter un peu de piquant dans tout ça ?

Merci Stéfane et merci à vous tous de vous être joints à nous aujourd'hui pour cette capsule économique. On se revoit début septembre, on fait relâche au mois d'août. Merci à bientôt.

Contactez-nous

Obtenez les coordonnées des membres de notre équipe et voyez où se trouvent nos bureaux.

 

Picto téléphone

Nous joindre

Marc Corbeil : 450 686-5736

Isabelle Boudreau: 450 686-5734 

Banque: 1 800 361-8838