Plusieurs processus d’augmentation de la représentativité sont en
cours, par exemple MSCI qui a fait passer la pondération de la Chine à
20% dans son indice de pays émergent. Depuis 2018, cela a pour effet
direct de faire augmenter la demande pour les actions chinoises et
selon notre interprétation, leur accorder une meilleure valorisation.
Un exemple texte d’Hexavest sur le sujet : https://www.hexavest.com/les-actions-a-chinoises-et-leur-longue-marche-vers-une-inclusion-complete/
Le second point est lié à notre principale thèse d’investissement
reliée au phénomène d'expansion de la masse monétaire à lieu depuis
mars 2020. Plusieurs de nos textes dont particulièrement celui de la
fin avril aborde en détail le sujet.
Cette thèse économique veut que pour répondre à la crise sanitaire
plusieurs pays aient ouvert une boîte de Pandore en invitant leurs
banques centrales à imprimer de l'argent pour acheter leur dette et
ainsi permettre à leur gouvernement respectif d’être en mesure de
stimuler leur économie.
Nous le répétons depuis le début de cette crise, « C'est du
jamais vu » à titre d'exemple si le Canada avait cumulé environ
900 milliards de dettes de sa fondation à Févr. 2020, celui-ci vient
d'en rajouter plus de 300 milliards uniquement depuis le mois de mars 2020.
Ce phénomène d’endettement souverain est actuellement généralisé,
mais variable en fonction du besoin et de la solvabilité du pays
concerné. Si les besoins sont faciles à créer, il en est tout autre de
la solvabilité !
Nous pensions avant même l'actuelle crise sanitaire que plusieurs
pays industrialisés dont le Canada était déjà économiquement parlant à
bout de souffle! Vieillissement de la population, niveau dette élevée,
productivité faible sont des traits d’essoufflement.
Nous pensons aussi qu'il est peu probable que l'actuelle crise
sanitaire disparaît du jour au lendemain et il en va de même pour la
nécessité de nos gouvernants à stimuler leur économie.
Si l’endettement à court terme de nos gouvernements est inévitable,
il ne peut durer indéfiniment et seules trois avenues sont normalement
envisageables : l’expansion économique, le défaut de paiement et l’inflation.
Au risque de nous répéter, « il devient probable que
le risque le plus grand pour l’investisseur ne soit plus la
faillite du système, mais plutôt l’inflation! » Extrait de
notre lettre du 30 avril.
Revenons-en à la Chine :
La gestion de la crise actuelle fait en sorte que la Chine n’a subi
qu’un seul trimestre négatif en termes de croissance du PIB. Plusieurs
données nous confirment la reprise économique chinoise :
- En septembre, reprise de la production industrielle –
augmentation de +6,9%
- En septembre, augmentation des ventes
au détail : +3,3%
- Le Fonds monétaire international a
déclaré que
la Chine allait être l’unique pays majeur qui allait avoir une
croissance économique en 2020 : +1,9%