Les règles de l’OCRI exigent que tous les titres des
clients entièrement libérés (déjà payé par les clients) ou détenus en
excédent d’une marge, déposés dans des comptes de courtage chez FBNGP,
soient gardés séparément et identifiés comme détenus en fiducie pour
les clients. Les titres en dépôt ne peuvent pas être utilisés par
FBNGP pour ses propres affaires. Cette séparation aide à limiter le
risque de perte d’actifs en cas de faillite.
Le terme « garde séparée » fait référence à la façon dont sont
comptabilisées à la Caisse de dépôt des valeurs (CDS) les valeurs
détenues pour le compte de nos clients. La garde séparée signifie en
effet que les valeurs entièrement payées de nos clients sont
comptabilisées séparément de toute autre valeur que nous détenons, par
exemple les valeurs non entièrement payées ou celles qui nous
appartiennent en propre. De cette façon, dans l’éventualité très
improbable où la Financière Banque Nationale - Gestion de patrimoine
deviendrait insolvable, ses créanciers ne pourraient se rembourser à
même les valeurs de nos clients. Des mécanismes comptables
sophistiqués et des vérifications régulières par des firmes
indépendantes ainsi que par les organismes d’autoréglementation
assurent le respect de cette règle fondamentale.
Chaque courtier membre doit contrôler quotidiennement la conformité
à ses exigences relatives au dépôt des titres de ses clients et
corriger toute anomalie découverte.
Dans la mesure permise par les règles de l’OCRI, FBNGP peut faire
usage de soldes créditeurs libres (non encore payés) dans l’exercice
de ses activités. En vertu de ces règles, les soldes créditeurs libres
qui dépassent les limites prévues doivent être détenus en fiducie et
en liquide par FBNGP dans un compte distinct auprès d’une institution
financière agréée ou placés dans des titres d’emprunt gouvernementaux
à court terme.
Les règles concernant l’utilisation des titres des clients sont
conçues de façon que les actifs détenus par un courtier soient au
moins équivalents à l’ensemble des capitaux nets auxquels peuvent
prétendre ses clients. Il est à noter que l'Organisation canadienne de
réglementation des investissements (OCRI) a proposé récemment des
modifications concernant les arrangements de prêt et de financement de
titres entièrement libérés. Ces modifications visent à améliorer le
cadre réglementaire du prêt de titres entièrement libérés pour les
clients de détail, à corriger certains aspects dans les règles de
financement existantes et à renforcer la protection des investisseurs.
Nous vous informerons, bien sûr, de tous changement qui pourrait
survenir à ce chapitre.
Un système qui a fait ses preuves
Les systèmes de garde des valeurs utilisés par les courtiers en
valeurs mobilières canadiens ont évolué au fil des ans pour suivre la
croissance de notre industrie. Des millions de titres et des milliards
de dollars en valeurs sont négociés chaque année avec une marge
d’erreur vraiment très faible. Ce système, quoique complexe, permet
d’avoir des marchés liquides et efficaces tout en protégeant bien
l’investisseur canadien.
Exemple : Comment les valeurs sont-elles
détenues ?
Sauf exception, les titres de placement que vous achetez par notre
entremise ne vous sont ni expédiés, ni gardés physiquement dans nos
locaux. Ils sont plutôt confiés à des organismes appelés « chambres
de compensation ».
Voici comment fonctionnent ces organismes:
Quand Monsieur Tremblay, client de l’institution financière «A»,
vend 100 actions de la société ABC et que Monsieur Gagnon, client
de l’institution financière «B», acquiert sur le marché 100 actions
de la même société, la propriété des titres se traduit simplement
par des écritures dans les comptes que détient chacune de ces
institutions financières auprès de la chambre de compensation. Des
écritures correspondantes sont faites ensuite dans les registres
internes de chacune des deux firmes : l’institution «A» notera que
100 actions sont enlevées du compte Tremblay, et l’institution « B »
notera que 100 actions sont ajoutées au compte Gagnon. Dans le
passé, quand la propriété était reflétée par des certificats détenus
directement par l’institution, le certificat de 100 actions d’ABC
aurait été retourné à l’agent de transfert pour être détruit et un
autre certificat émis au nom du nouveau propriétaire. Étant donné
que les investisseurs canadiens effectuent chaque année des millions
d’opérations, vous pouvez comprendre les problèmes qui
s’ensuivraient si chaque transaction impliquait encore l’annulation
d’un certificat suivie de l’émission d’un autre.
De plus, la période de règlement des transactions sur les valeurs
mobilières a été réduite au fil des ans. Le raccourcissement de ce
délai rend encore plus essentielle l’efficacité de la compensation centralisée.