7 septembre 2018
Points saillants :
« Notre prévision pour le dollar canadien, que nous voyons s’apprécier par rapport à l’USD après le troisième trimestre, repose sur l’hypothèse de la signature d’un nouvel accord commercial entre Ottawa et Washington. En attendant toute nouvelle information sur les négociations en cours contredisant cette hypothèse,nous maintiendrons notre cible de 1.25-1.35 pour le taux USDCAD pour les 12 prochains mois. »
« Le dollar américain devrait rester vigoureux à court terme, soutenu par la ruée vers les valeurs refuges due aux difficultés des marchés émergents et au resserrement de la politique monétaire par la Réserve fédérale alors que les statistiques économiques américaines sont solides. Mais on ne sait pas encore clairement si l’USD pourra maintenir son élan à plus long terme, d’autant que l’attention des investisseurs finira par se tourner vers le déficit budgétaire démesuré des États-Unis et que les effets des mesures de stimulation budgétaires’estomperont. Bien entendu, les tensions commerciales devront aussi s’atténuer. »
« L’euro restera sans doute sous pression à court terme face à la vigueur relative de l’économie américaine et des convulsions internes permanentes (p. ex. Brexit,politique italienne), mais il pourrait rebondir fortement au cours de l’année à venir. Certes, la Banque centrale européenne s’est engagée à maintenir d’importantes mesures de stimulation monétaires pendant quelque temps encore. Mais les investisseurs commenceront bien un jour à s’attendre à l’amorce d’une normalisation de la politique par la BCE ou à la fin des tours de vis de la Fed, ce qui pourrait réduire l’avantage de rendement des États-Unis. »
** Ils'agît d'un extrait provenant Devises, Économie et Stratégie, Banque Nationale Marchés Financiers, septembre 2018.
Stéphane Marion
Économiste et stratège en chef
Krishen Rangasamy
Économiste principal
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En bonne voie pour une hausse des taux en octobre, mais les tensions commerciales demeurent un risque essentiel
« La BdC a fait savoir clairement qu’elle est encore en bonne voie d’augmenter les taux d’intérêt une nouvelle fois cette année. L’économie canadienne évolue en effet en accord avec ses projections, la demande se déplaçant comme voulu vers l’investissement des entreprises et les exportations, avec une stabilisation du marché immobilier résidentiel après un début d’année difficile. Cela dit, l’augmentation des taux en octobre n’est pas chose faite. La banque centrale a mentionné des risques clés, dont les tensions commerciales (en particulier les négociations de l’ALENA) et les tensions financières des marchés émergents. Si ces risques de ralentissement ne s’intensifient pas au fil des semaines, nous croyons que la BdC haussera les taux d’intérêt à sa réunion d’octobre, en accord avec sa démarche de normalisation graduelle de la politique monétaire. »
** Il s'agît d'un extrait provenant de Point de mire Bdc, Économie et Stratégie, Banque Nationale, Marchés Financiers, 5 septembre 2018.
Krishen Rangasamy
Économiste principal
Paul-André Pinsonnault
Économiste principal, Revenu fixe
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