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Actualités économiques

Impact économique

Afin de vous éclairer et de stimuler votre réflexion face au contexte actuel, Stéfane Marion et Denis Girouard se penchent sur l’actualité économique et vous partagent leurs perspectives via nos vidéos informatives mensuelles.

Bonjour tout le monde, bienvenue à Impact économique. Nous sommes aujourd'hui le 11 juillet 2024 et comme à l'habitude, je suis en compagnie de notre chef économiste Stéfane Marion. Bonjour Stéfane.

Bonjour Denis.

Encore une fois, on va débuter notre rencontre avec les performances boursières. Encore une fois, c'est les mêmes titres qui performent.

Oui, c'est un été chaud, puis pas seulement au niveau de la météo, c'est au niveau de la Bourse. Ça va bien Denis, un rendement annuel année à date, si on prend l'exemple de la bourse américaine qui est un nouveau record, puis la plupart des bourses mondiales, c'est un nouveau record, près de 17%. Mais t'as absolument raison. Le secteur de la haute technologie incluant les télécoms fait extrêmement bien là, des rendements de plus de 30%.

Quand on parle de TMT là, technologie, média et télécommunications, donc encore une fois prennent une part importante là dans la croissance des bénéfices, pas des bénéfices mais des rendements.

Énormes, Denis, mais de sorte que la valorisation c'est près de 40% de la valorisation des marchés américains qui est représentée par les TMT dont tu parlais. Denis, il faut retourner au début des années 2000 pour voir une proportion aussi élevée. Donc ce qu'on en constate c'est que 40% de la valorisation est due à la haute technologie. Par contre leur part des bénéfices est autour de 24%. Donc il y a de grandes attentes au niveau de la livraison des bénéfices de ces secteurs-là.

Donc malgré la performance qu'on a connue au cours des derniers mois, les analystes croient que cette performance-là va encore continuer à s'accentuer dans la prochaine année, et même dans d'autres secteurs aussi.

Pire que ça Denis, on pense que ça va s'accélérer même. Donc au niveau des bénéfices par action qui sont prévus autour des 12 prochains mois on accélérait la cadence, là on passerait de 11 à 13%. Puis vous remarquez qu’au niveau de la haute technologie, on parle d'une cadence de croissance des bénéfices de 20% par rapport à 13% pour l'ensemble du marché, donc encore une fois de très grandes attentes. Mais l'accélération est presque généralisée pour tous les secteurs mais dominée par le secteur de la haute technologie. Donc c'est beaucoup d'espoir pour une accélération des bénéfices à ce moment-ci du cycle.

Mais Stéfane, est ce que nos analystes sont trop optimistes par rapport à ce qu'on voit présentement dans l'économie ?

Bien ce qui dérape un peu dernièrement, Denis, c'est que les surprises économiques sont devenues soudainement pas juste négatives, très négatives. Donc ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas de croissance, mais on est en deçà de ce qui est prévu au niveau des données économiques. Puis là Denis ou ça achoppe, c'est qu’avec la lecture actuelle au niveau de l'indice des surprises économiques qui est produit par Bloomberg, on parle de près de 2 écarts types de déviation en termes de surprises négatives. Puis historiquement, Denis, si on regarde la diapo au niveau des petits bâtonnets ici, c'est lorsqu'on a la lecture actuelle surprise économique négative bien historiquement les bénéfices, la croissance des bénéfices sur 12 mois est revue à la baisse de près de 9 points de pourcentage donc est ce que ce sera le 13% ou ce sera plus proche de 4% ? C'est là où le marché devra composer avec les données économiques. Puis la saison des bénéfices est à nos portes, à surveiller.

Puis en même temps, on a un marché du travail qui se détériore.

Ok, fait que, les données, mais c'est ça. Donc quelle est la part du marché du travail dans la détérioration des marchés des données économiques ? Oui on a un taux de chômage maintenant aux États-Unis qui est au-dessus de 4%, faut retourner en 2021 donc pendant la COVID si vous voulez pour voir un marché du travail qui est autant sous pression. Donc ça c'est les données actuelles données Denis, où on s'en tient au niveau de l'économie américaine.

Puis pour juste en rajouter un petit peu plus, l'indicateur à avancé économique est aussi à la baisse.

Donc faut regarder où on se situe présentement, mais après ça faut regarder où est ce que certains indicateurs semblent pointer à l'horizon. Et dans ce contexte-là, l'indicateur avancé pour l'économie américaine vient de tomber au bas de la COVID. Donc c'est très rare qu'on voit un indicateur de perspective économique retomber au creux du cycle précédent. Tout ça pour dire Denis qui a fort à parier que l'économie américaine sera plus faible que ce qui est attendu au niveau des analystes économiques mais aussi des analystes financiers et au niveau des entreprises qui semblent peut-être être un peu agressives au niveau de leurs perspectives de croissance des bénéfices.

Donc faut être prudent.

C'est des marchés qui regardent encore maintenant pour, qui ne semblent pas tenir compte d'une récession, peut-être, mais dans tous les cas un très fort ralentissement économique.

Donc faut faire attention sur les prévisions de croissance des bénéfices dans les prochains mois.

Soyons pas trop gourmands.

Oui c'est ça exactement. Si on revient au Canada, le taux de chômage, lui, continue à faire sa croisade par le haut.

Oui, on est au-dessus de 6%, on est à 6.5% au Canada, Denis, mais j'aimerais peut être mettre l'emphase au niveau des jeunes, parce que c'est là que ça achoppe. Donc on est à plus de 13%. Denis, c'est un sommet de 10 ans pour le taux de chômage chez les jeunes, donc un environnement difficile qui reflète une politique monétaire restrictive. On sait que la Banque du Canada a déjà commencé à baisser les taux au niveau de l'économie canadienne aussi, il y a des pressions au niveau du marché du travail et je pense que le marché du travail au Canada va continuer de se dégrader pour un certain moment, tant aussi longtemps qu’on n’a pas des baisses de taux un petit peu plus agressives de la banque du Canada. Je pense qu'elles vont venir, Denis, mais. encore une fois, c'est des politiques monétaires qui demeureront restrictives d'ici à la fin de l'année.

Puis, on parle souvent au Canada d'un atterrissage en douceur. Est-ce que c'est encore le cas ?

La Banque du Canada fait grand état qu'elle pense que c'est mission accomplie au niveau de l'atterrissage en douceur. Denis, il y aura toujours un atterrissage, mais je peux vous dire que dans certaines régions du Canada, ce n’est pas en douceur présentement. Parce que dans le Grand Toronto par exemple, qui représente 20% de l'économie canadienne, c'est une grande ville, une grande métropole, les ventes au détail sont en contraction de 4% présentement dans le trimestre, ce qui reflète une détérioration du marché du travail. Donc tout ça pour dire Denis, soyons prudents au niveau canadien aussi. De toute façon les marchés boursiers s'attendent déjà à un ralentissement au Canada, ça on le on le voit très bien dans certains secteurs ce n’est pas aussi gourmand qu'aux États-Unis au niveau des anticipations de croissance mais au niveau de l'atterrissage il y en aura un, mais est ce qu'ils seront en douceur ou non ? À surveiller au Canada. Donc ne pas prendre pour acquis que c'est mission accomplie déjà pour la Banque du Canada, à surveiller.

Puis au même moment, bien on a l'inflation, on n'a pas parlé encore, donc c'est notre sujet favori. Là, tu nous amènes sur la zone euro pour expliquer un phénomène-là qui se produit présentement.

Géopolitique. Des élections qui amènent des gens à déserter les partis qui étaient au pouvoir pour se tasser un peu plus vers la gauche, que ce soit au Royaume-Uni, que ce soit en France. Tout ça pour dire Denis, que l'environnement actuel on a des politiciens qui prennent le pouvoir en faisant de grandes promesses au niveau de l'inflation qui gardent une certaine persistance au niveau de l'inflation des services. Puis ça on le voit un peu partout. Même l'inflation qui a été publiée aux États-Unis ce matin qui était meilleure que prévue fait état de l'inflation dans le secteur des services qui est à 4.7%, dans la zone euro c'est du 4%, au Canada aussi l'inflation des services, ce qui ligote un peu les banques centrales dans leur capacité de baisser les taux agressivement. C'est la raison pour laquelle il faut être prudent au niveau des perspectives de croissance de l'économie et au niveau des bénéfices. Donc le fait que les banques centrales n'ont pas la capacité de baisser les taux agressivement. Puis ça c'est un phénomène planétaire avec des politiciens qui ont une tentation énorme de dépenser plus. Ce qui en rajoute un petit peu plus au niveau de l'inflation. Donc à surveiller, t'as des composantes de stagflation présentement qu'on voit dans certains pays.

C'est intéressant parce que nos politiciens veulent voir l'inflation diminue, mais en même temps, ils ont des programmes très expansionnistes au niveau des budgets suite à des élections. Donc, il y a encore une fois une forme de dichotomie entre le discours politique et puis la réalité économique.

Puis, c'est la raison, Denis, pour laquelle les actions font bien présentement. Mais le marché obligataire, lui, fait moins bien parce que on doit composer avec cette incertitude politique qui, je pense, sera très, très présente avec nous en 2025. On n'aura qu'à penser à l'élection américaine qui s'en vient aussi pour ajouter un peu de piquant dans tout ça ?

Merci Stéfane et merci à vous tous de vous être joints à nous aujourd'hui pour cette capsule économique. On se revoit début septembre, on fait relâche au mois d'août. Merci à bientôt.

Perspective immobilière

Nos spécialistes de la Banque Nationale, décodent les dernières tendances du marché immobilier en abordant notamment les taux d'intérêt, le marché de la revente et les prévisions pour les prochains mois.

Bonjour à tous et merci de vous joindre à nous pour votre capsule sur les perspectives immobilières du mardi 16 juillet 2024. Aujourd'hui, je suis accompagné de Matthieu Arseneau, Salut Mathieu.

Salut Simon.

Ainsi que de mon collègue Peter Thompson, Salut Peter.

Bonjour Simon.

Aujourd'hui, notre sujet du jour, l'importance de l'assurance prêt. Mais avant de parler de ce sujet-là avec Peter, j'aimerais qu'on s'entretienne avec Mathieu sur les récentes données macroéconomiques qui, évidemment, influencent le marché de l'immobilier. Donc Mathieu, première question pour toi. La Banque du Canada, on le sait, a réduit son taux d'intérêt au début du mois de juin, mais depuis ce temps-là, les données sur l'inflation de base sont moins favorables que dans les mois précédents. Penses-tu que la Banque centrale regrette d'avoir baissé ses taux?

Simon, je ne pense pas qu'elle le regrette parce qu'il y a le côté de l'inflation. Puis effectivement on avait eu 4 mois extrêmement favorables pour l'inflation de base. Quand on parle de l'inflation de base c'est quand on enlève les composantes les plus volatiles. Oui on a 2 mois en mai et en juin un peu moins favorables. Par contre il ne faut pas surréagir à des données à court terme si on regarde la tendance sur le graphique que je vous montre sur un horizon 6 mois. Écoutez, en rythme annualisé, l'inflation de base est à 2.2%, donc à peine au-dessus de la cible que désire la Banque du Canada de 2%. Puis ce qui est rassurant c'est de voir le nombre de catégories qui évoluent au-delà de cette cible-là de 2% c'est seulement 23 composantes sur 55 sur cette période-là c'est en dessous de la moyenne historique. Donc on en conclut à la lumière de ce graphique là que le problème d'inflation généralisée est réglé au Canada. Ce n’est pas surprenant étant donné l'évolution de l'économie au cours des derniers trimestres, on en a déjà parlé, mais même au 2e trimestre de 2024, la croissance devrait s'établir autour de 1.7%. Historiquement c'est bon, mais compte tenu de l'augmentation de la population, c'est en dessous de la croissance économique potentielle. Donc sur les 8 derniers trimestres. Simon, 7 des 8, la croissance du PIB a été en dessous de la croissance de la population, ce qui fait en sorte que le PIB par habitant est en diminution là sur cette période-là. En fait de tout près de 4% depuis le sommet, c'est du jamais vu en dehors d'une récession. Donc on le voit avec ce graphique-là le ralentissement de l'économie canadienne et ultimement ça se reflète sur l'inflation qui est redevenu sous contrôle à nos yeux.

Matthieu, on voit que le marché du travail montre de plus en plus des signes de ralentissement, ce qui devrait théoriquement contribuer à contenir l'inflation. Comment vois-tu évoluer cette situation-là?

Écoute avec les données que j'ai montrées par rapport à la croissance économique et l'augmentation de population, ça se reflète sur le marché du travail avec un taux de chômage en tendance haussière en juin. Écoutez, c'était une stagnation de l'emploi, mais la population augmentait de 100,000 durant le mois. Donc l'écart c'est un écart qu'on voit habituellement en récession. Donc vraiment c'était toute une- donc ça a fait augmenter le taux de chômage de 2 dixièmes en juin. Désormais le taux de chômage des taux de son niveau d'avant la pandémie à ce moment-ci, mais vous voyez surtout que des groupes de population précis et on connait des difficultés dans le contexte que je vous dirais de gel d'embauche généralisé qu'on connaît au niveau national, donc ceux qui essaient d'intégrer le marché du travail pour la première fois les 15 à 24 ans, les immigrants récents ont de la difficulté. On voit que le taux de chômage monte à vive allure là depuis le début de l'année et elles sont à des niveaux qu’on n’a pas vu depuis 2014. Pour ce qui est des immigrants récents, la hausse du taux de chômage, c'est aussi gros que lors de la crise financière de 2008, 2009 déjà. Donc vraiment c'est des gros changements, un marché du travail qui se calme et c'est corroboré par les données publiées par la Banque du Canada cette semaine dans l'enquête sur les perspectives des entreprises. Les entreprises en fait, seulement 15% des entreprises indiquent des pénuries de main-d'œuvre désormais, c'est 3 fois moins qu'au pire de de 2022. Et à un niveau en fait qu'on n'a pas vu en dehors d'une récession à 15%. Donc ce n’est pas très indicatif de recrudescence d'embauche là au cours des prochains mois. Et on est certain que oui, d'un côté l'inflation collabore un petit peu moins, rien d'inquiétant, mais de l'autre, vraiment certains signaux nous montrent un marché du travail au ralenti qui risquent d'alarmer un peu la banque du Canada et nous, on s'attend à ce qu'elle abaisse les taux d'intérêt en juillet également pour, avec plusieurs hausses là d'ici les 4 prochains trimestres, on s'attend à ce que les taux soient d'ici un an à peu près autour de 3%, là selon notre scénario de base, à ce moment-ci.

Quand même.

Matthieu, avec comme tu dis, les taux d'intérêt qui sont en baisse, ceci dit, avec une croissance démographique qui est toujours très forte au Canada. À quoi on peut s'attendre spécifiquement pour le secteur immobilier?

Oui si on regarde les récentes données, oui, il y a eu la baisse de taux d'intérêt en juin. Puis c'est intéressant de voir quand même un petit rebond des ventes de logements en juin. D'ailleurs, c'était le cas dans les 5 grands marchés au Canada et les marchés urbains, là donc, Montréal, Toronto et Vancouver. Mais ça demeure quand même des niveaux de vente assez faibles qu'on voit jusqu'à présent. D'ailleurs avec ces niveaux de vente là on voit les inscriptions qui continuent de monter. C'est une bonne nouvelle pour les acheteurs potentiels. Ça enlève de la pression sur le marché, mais écoutez, c'est clair, des baisses de taux ça aide l'immobilier, croissance démographique, ça aide l'immobilier, mais d'un autre côté, ne faut pas oublier les niveaux d'inabordabilité demeurent à des niveaux problématiques à ce moment-ci et le marché du travail qui ne collabore pas, il faut quand même être prudent dans nos anticipations, on s'attend à un léger rebond des ventes là pour les pour les prochains mois.

Donc encore certains nuages à l'horizon, Matthieu, si je peux bien comprendre. Donc merci beaucoup pour tes commentaires très pertinents. Abordons maintenant, si vous voulez bien notre sujet principal, l'importance de l'assurance prêt avec Peter. Rebonjour Peter.

Salut Simon.

Peter comme on le sait tous, pour la plupart des gens, l'achat d'une propriété, ça représente probablement le plus grand engagement financier de leur vie, particulièrement quand il s'agit de la première maison. Souvent toutes les économies hein sont mises dans ce premier achat là, mais faut être quand même réaliste. Il y a certains risques aussi associés au fait de devenir de devenir propriétaire. Peux-tu nous donner quelques exemples qui viennent en tête? Quelques conseils aussi sur la manière de protéger cet investissement très important?

Oui, tout à fait Simon puis en fait, très important effectivement de regarder ces risques-là et de voir comment ce que je peux gérer ces risques-là. Puis on parle surtout de risques au niveau de la santé et dans un cas de décès, c'est important d'au moins considérer ça idéalement en amont. Qu'est-ce qui peut être fait? Et l'assurance prêt existe spécifiquement pour adresser 3 risques auxquels on fait face en tant que propriétaire d'une résidence. En fait, les 3 risques auxquels l'assurance prêt adresse est l'invalidité, la maladie grave et le décès, évidemment. Et quand vous pensez à l'invalidité, vous avez juste à penser à un accident. Si malheureusement il y a un accident qui survient, des fois l'impact peut être que on n'est pas en mesure de travailler les pleines heures. On n'a pas accès à 100% de nos revenus mensuels, alors évidemment, ça peut mettre une pression financière sur les versements hypothécaires ainsi de suite. Alors la protection au niveau de l'invalidité fait en sorte que on est en mesure de faire nos versements hypothécaires sans pression financiers à ce niveau-là et se concentrer sur notre guérison et rétablissement au niveau d'une invalidité. Dans le cas d'une maladie grave, et dans ce cas-ci on parle vraiment les maladies graves, on parle surtout de 3 types de maladies graves, un cancer, un AVC ou un infarctus et dans ces situations là c'est sûr que quand on a un diagnostic d'une maladie grave de cette nature-là, souvent ça vient avec un plan de rétablissement. Ça peut engendrer des coûts auxquels le régime public ne couvre pas, donc des imprévus financiers quand même assez importants à ce niveau-là. Alors la couverture et la protection de maladies graves vient adresser ces besoins-là financiers pour qu'on puisse se concentrer encore une fois sur notre guérison. Et puis sans être préoccupé avec l'impact financier par rapport à ça et dernièrement au niveau de la protection décès. Et bien dans une situation comme ça évidemment quand on pense à nos proches, à nos héritiers, c'est sûr que dans le cas d'un décès, l'hypothèque demeure. Alors lorsqu'on a la couverture de décès, ça vient adresser et enlever cette pression-là sur nos héritiers alors qu'on a juste à penser à titre d'exemple à une jeune famille avec des enfants. Si un des conjoints décède, peut-être ça devient une pression financière très importante. Et des fois le pire scénario c'est que la famille doit déménager suite à cet événement là parce que le conjoint tout seul n'est pas en mesure d'arriver financièrement pour faire les versements hypothécaires, donc doit vendre la maison, déménager dans un appartement à titre d'exemple avec les enfants. Alors ça vient amplifier le drame déjà dans une situation très difficile. Alors ça, c'est le genre de protection qui est offert Simon, pour venir adresser ces risques-là auxquels tout le monde fait face et qu'on doit se poser ces questions-là, comment qu'on va gérer ces risques-là?

Merci pour ces exemples très concrets Peter, comme tu viens de le dire, lorsqu'un événement c'est malheureux arrive, on souhaite à tous conserver son rythme de vie, son confort, ses habitudes. C'est précisément ça qu'un bon plan de protection vient maintenir. Chaque semaine, Peter, je suis sûr dans tes équipes vous êtes en contact avec des clients qui traversent des difficultés, qui entament même des réclamations pour obtenir de l'aide. As-tu des exemples en tête qui te viennent ou la protection a véritablement fait une différence?

Oui, et tu as tout à fait raison, Simon. C'est le métier des gens en réclamation, c'est vraiment- il faut être fait fort-là. C'est vraiment de parler aux clients dans des situations comme ça c'est vraiment très difficile. Mais ce qui est aussi important que ça, c'est en amont, au moment qu'on conseille un client par rapport à la protection. Chaque client est différent, alors les besoins sont différents, mais c'est tellement important en amont de parler à votre conseiller pour bien comprendre quel genre de protection vous devez avoir pour adresser ces situations-là. Et j'ai effectivement une coupe d'exemples qui viennent illustrer l'importance de cet exercice-là. Le premier, c'est une conseillère en succursale qui a rencontré un de ses clients qui avait la préoccupation du coût de l'assurance. Comment ce que je suis en mesure de faire ça. Arriver d'un point de vue budgétaire. Alors déjà, l'argent est un peu serré, comment est-ce que je peux y arriver? Et la conseillère s'est assis avec sa cliente pour faire le tour des différents volets financiers qu'elle avait pour arriver à une solution qui était convenable pour qu'elle ait cette protection-là. Cette même cliente-là est revenu une couple d'années plus tard en succursale pour annoncer à sa conseillère qu’elle venait d'avoir un diagnostic de cancer. Et non seulement ça, quelques mois avant, elle s'était séparée de son conjoint et que maintenant elle avait 2 enfants à sa charge qu'elle devait supporter seule. Alors cette couverture-là qu'elle avait pris, heureusement, c'était tellement un gros soulagement financier. Déjà dans une situation très difficile de devoir, tu sais, traiter son diagnostic, puis reprendre sa santé, et cetera. Au moins elle n’avait pas le fardeau supplémentaire financier qui aurait arrivé si elle n'avait pas eu cette protection-là. Alors ça c'est le premier exemple que je dirais qui souligne cette importance-là. Un autre exemple qu'on a eu, c'est le cas de 2 amis qui sont allés à la pêche ensemble. Et puis le pire est arrivé, pas besoin de vous donner les détails par rapport à ça. Mais ce qui est important de reconnaître, c'est qu’une de ces personnes-là avait choisi quelques mois à préalablement de se protéger, protéger son hypothèque dans ce cas-là, de sorte que lors du décès de cette personne-là, sa conjointe et ses enfants ont pu demeurer dans leur maison. Et puis se concentrer sur le deuil, évidemment, c'est impensable. C'est tellement difficile de de vivre une situation-là, mais au moins, ils n'avaient pas la pression financière. Ça l'avait été adressé. Malheureusement, son ami, n'a pas choisi de protéger l'hypothèse de cette façon-là. Et puis la pression était trop importante sur la conjointe qui a dû déménager parce qu'elle n'était pas en mesure de faire les versements. Alors elle et son enfant ont dû déménager dans un appartement suite à ça, à cause de l'importance des versements à supporter seule et déjà un moment qui était très difficile venait d'être amplifié par cette pression-là additionnelle financière. Alors c'est clair, c'est des situations qu'on n'aime pas y penser. On n'aime pas se dire que ça pourrait m'arriver, mais c'est important de se pencher là-dessus et aller chercher des conseils de gens qui peuvent vous aider et regarder votre cas bien spécifique, bien spécifique, pour s'assurer que vous avez les protections nécessaires qui peuvent répondre à vos besoins.

Effectivement Peter, des exemples qui mettent en perspective l'importance de se protéger. Tu as mentionné un mot important tantôt le mot « budget ». J'aimerais t'entendre un peu plus à ce sujet-là, Peter. Ces dernières années, on le sait hein? Ça a changé la donne pour les Canadiens-là. Les taux d'intérêt qui ont explosé, prix des maisons qui ont augmenté beaucoup aussi, ce qui a fait que les versements hypothécaires ont jamais été aussi élevés pour les consommateurs. Que dirais-tu Peter aux gens qui pensent que soit ils n'ont pas besoin de protection ou qui n’ont pas les moyens, comme ton cas que tu mentionnais tantôt, qui n’ont pas les moyens de se protéger lorsqu'ils contractent ou qu'ils renouvellent aussi un prêt existant.

Non c'est un excellent point et tu as tout à fait raison ces jours-ci, ces 2 dernières années disons, avec l'augmentation des taux d'intérêt, il y a beaucoup de pression. Puis on est très conscients de cette pression-là qui existe au niveau budgétaire pour les familles. Par contre je vous dirais peut-être, une des façons qu'il faut le regarder et considérer c'est que dites-vous que déjà, si la pression est importante d'un point de vue financier, budgétaire et ainsi de suite, qu'est-ce qui arriverait si vous auriez le malheur d'avoir un diagnostic d'une maladie grave ou bien d'avoir une invalidité, puis vos revenus prennent un coup? Qu'est-ce qui arrive? C'est quoi le plan de match? Si vous avez juste 50% de vos revenus à cause que vous n'êtes pas en mesure de travailler ou vous avez des grosses factures médicales ainsi de suite dans un contexte où est-ce que c'est déjà très serré? Alors on est conscient que c'est une réalité pour les gens et encore une fois, c'est juste important de s'asseoir avec son conseiller et voir quels sont les possibilités. C'est sûr que des fois ça l'amène de la dynamique de « Il faut se priver de certaines choses, des fois mensuellement » et cetera. Couper ici un peu et à gauche et à droite. Cependant faut juste pas minimiser l'importance de ce support-là financier dans des moments les plus difficiles de la vie qui sont toujours imprévisibles. Ce n’est pas des choses qu'on peut prévoir. Mais que vous puissiez passer à travers financièrement, ça vous permet justement de vous concentrer sur votre situation sans avoir cette préoccupation-là supplémentaire financière. Alors c'est une vraie question, très pertinente et importante, mais je vous encourage, parlez-en à votre conseiller ou conseillère parce qu'il y a des solutions, puis c'est tellement un risque important par rapport auquel on doit se protéger pour le bien de tous.

Merci Peter d'avoir démystifié pour nous l'importance de l'assurance prêt. Là je pense que c'est très clair avec tes exemples sont très pertinents, des conseils judicieux aussi je pense. En résumé, je vais reprendre ce que tu viens de dire à l'instant. Ça vaut la peine de prendre du temps, de discuter protection avec son conseiller financier afin de prendre des décisions, des bonnes décisions éclairées en fonction de sa réalité, sa situation personnelle, ses besoins. Je pense que l'objectif ultime qu'on doit tous viser, c'est de prendre des bonnes actions pour avoir la tranquillité d'esprit. J’espère tout le monde que les informations tant prodiguées par Matthieu que par Peter vous ont été pertinentes aujourd'hui. Et quant à nous, on se reparle dans quelques semaines pour une prochaine capsule sur les perspectives immobilières. Merci beaucoup.

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