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Notre commentaire sur les marchés

Visionnez ou consultez la plus récente version de notre commentaire sur les marchés financiers revue par les membres de notre équipe.

Juin 2025

Bonjour tout le monde, bienvenue à notre commentaire sur les marchés de ce mois-ci. Donc je suis avec Jonathan encore une fois ce mois-ci pour un commentaire.
Donc Jonathan, qu'est-ce que tu peux nous dire sur les marchés depuis le début de l'année ?
Oui, absolument. Ce qu'on voit ici à l'écran, ce sont les rendements en fait depuis le début de l'année. Et pour le mois d'avril, le mois d'avril a été un mois quand même assez volatile, surtout au niveau des États-Unis, comme on peut voir dans le bas de la diapositive. Mais quand même, pas de désastre. Effectivement, ça a été un mois très volatile, mais pour un portefeuille diversifié, on voit qu'on s'en est quand même tiré pas si mal pour le mois d'avril, mais aussi depuis le début de l'année.
Ensuite, sur la prochaine, c'est justement encore pour mettre l'accent sur la volatilité qu'on a vécue versus le rendement qu'on a eu pendant le mois d'avril. On peut voir qu'au niveau du S&P 500, ça a été le 7e mois le plus volatile depuis 1950. Mais quand même, si on regarde le rendement du mois pour l’indice américain, ça n’a vraiment pas été si pire que ça. Donc, moins d’un pour cent de baisse. Ça a été un début de mois très fort à la baisse, mais ensuite on a eu un beau rebond vers la fin du mois.
Quand on parle de risque, la hausse et la baisse, ce n’est pas toujours à la baisse seulement. Le risque, c’est aussi la fluctuation.
Exactement. Puis sur cette diapositive-là, c’est justement pour montrer un aperçu du mois de mai, en date de la semaine passée, au moment où on tourne la capsule. Donc on peut voir qu’on a eu une bonne baisse, mais qui a vraiment repris vie quelques jours après l’annonce des tarifs du gouvernement américain.
On n’aurait pas pensé que ça aurait remonté aussi vite.
Non, on ne sait jamais. Et puis justement, on vous le dit souvent, on vous le rappelle souvent : l’importance de rester investi quand la panique prend, quand le marché est en forte baisse, parce qu’on ne sait jamais quand est-ce que ça va reprendre. Donc vraiment, garder son sang-froid, puis plutôt travailler de l’autre côté pour saisir les opportunités.
Ce qu’on voit à l’écran présentement, c’est l’impact d’avoir manqué une seule journée. Donc le 9 avril, si on avait paniqué après les trois grosses journées de baisse qu’on a eues au début du mois, si on avait sorti nos actifs et qu’on avait décidé de réinvestir le 10 au matin, parce qu’on voyait que ça reprenait, on peut vraiment voir l’impact. Donc, presque 8 % de différence pour les rendements qui ont suivi. Toujours rester investi, c’est super important, surtout quand on s’y attend le moins. Les meilleures journées nous coûtent cher si on n’est pas investi dans le marché. C’est pour ça qu’il faut rester investi malgré les baisses.
Et voilà. Manquer seulement les quelques meilleures journées dans une année, ça fait très, très mal.
Deuxième petit sujet qu’on voulait jaser avec vous : on voulait parler un petit peu de régime épargne-études. Il y a un sondage de l’été passé, MB, qui est sorti : 26 % des étudiants canadiens ont considéré arrêter leurs études à cause des coûts. 75 % des répondants reçoivent de l’aide de leurs parents. J’ai trouvé cette statistique très intéressante : trois quarts des étudiants ont de l’aide de leurs parents, et 64 % des répondants disent ne pas pouvoir faire d’études postsecondaires sans cette aide.
Donc on voit que soit l’aide des parents ou le fait de travailler en même temps que les études, c’est très important. Les études sont un gros coût au départ maintenant. Donc la manière d’aider un enfant, un petit enfant ou les générations futures, c’est avec le régime épargne-études.
Ce qu’on a fait, c’est une petite simulation : on dépose le maximum par enfant dès la naissance, donc 2 500 $ par année. On reçoit les subventions, et puis on retire. Le graphique que vous voyez en ce moment est basé sur un rendement de 5 %, juste pour vous donner une idée. Le rendement n’est pas garanti, c’est une projection pour illustrer les montants possibles. Si on faisait 5 %, on serait capable de retirer 98 000 $ de ce régime d’épargne-études. On l’a retiré sur 7 ans : 2 années de cégep, 4 années d’université, donc sur 6 ans.
Ça permet de voir un peu le retrait possible de ce régime. Ce qui est intéressant, c’est que seulement 2 500 $ par année peuvent cumuler un montant de presque 100 000 $ pour les études de l’enfant. Ça aide énormément.
Et aussi, quand on parle de risque de portefeuille, est-ce qu’on est capable, sur un horizon long terme, d’assumer un peu plus de risque pour avoir un rendement supérieur ? Des fois, on dit : « Ah, c’est juste 2 % de plus. » Mais 2 % de plus, ce n’est pas rien. L’exemple ici : avec seulement 2 % de plus, le régime épargne-études donne 30 000 $ de plus au final dans les mains de l’enfant. C’est quelque chose à considérer, surtout avec un horizon long terme, surtout quand les enfants sont jeunes.
Sur le long terme, ça ne prend pas beaucoup chaque année pour faire une très grosse différence. Encore là, toujours important de respecter son profil, mais effectivement, on peut voir que parfois, s’exposer à plus de risque, quand on est capable de le prendre et qu’on peut se le permettre, ça peut être payant sur le long terme.
Toujours valider avec votre conseiller avant de faire des gestes comme ça. Ce n’est surtout pas une recommandation, mais juste un exemple de calcul pour illustrer l’impact de 2 % sur le régime épargne-études. C’est ça qu’il faut retenir.
Merci d’avoir été avec nous pour cette capsule, et on se revoit pour la prochaine. Merci tout le monde, salut!

Mars 2025

Bonjour tout le monde, bienvenue à notre commentaire sur les marchés. Vous avez Fabrice, Jonathan et Vincent Poirier aujourd'hui. Nous avons un invité spécial, Vincent, conseiller en gestion de patrimoine dans notre équipe. Nous avons quelques points pour vous concernant la turbulence sur les marchés. Les gars, qu'est-ce que vous avez à nous dire là-dessus ?

Oui, définitivement. On peut commencer par regarder l'impact potentiel des tarifs sur la croissance et l'inflation aux États-Unis, puis faire quelques parallèles avec le Canada. Il y a beaucoup de similitudes, mais aussi quelques petites différences. La demande des consommateurs est réduite pour deux raisons : la baisse des revenus personnels réels, ajustés pour l'inflation, et les pertes d'emploi potentielles, qui peuvent être compensées par des réductions d'impôts. Aux États-Unis, c'est le plan de Trump, mais au Canada, cela sera contrebalancé par des taux d'intérêt plus faibles. La Banque du Canada pourrait encore couper les taux cette semaine. Cela compensera par un effet positif au niveau du commerce net, incitant à consommer plus domestique pour éviter les tarifs.

Un autre effet négatif est la baisse des investissements des entreprises et l'incertitude des consommateurs, qui pourraient moins dépenser et garder plus de côté, détériorant les conditions financières. Au niveau de l'inflation, les fameuses taxes sur l'importation de biens et l'effet de la devise aideront un peu les États-Unis, mais moins le Canada à cause du dollar US fort. Cela pourrait ralentir les salaires réels et la croissance économique, augmentant l'inflation et potentiellement menant à une récession. Faut-il craindre la récession ? La réponse est non. On en a eu beaucoup dans le passé. Avec un bon portefeuille diversifié, comme un portefeuille équilibré 60/40 (60 % en actions diversifiées mondialement et 40 % en revenu fixe), on peut voir un rendement positif de 5 % avant la récession. Pendant la récession, les obligations compensent la baisse des actions, et après 12 mois, les actions reprennent souvent, avec un rendement moyen de 16 % sur les périodes étudiées.

Vincent, tu voulais parler du recul des dernières semaines. Les médias nous font peur, mais il est intéressant de prendre du recul. On a toujours l'impression que c'est pire et différent, mais en réalité, c'est fréquent. Les actions américaines ont souvent reculé autant sinon plus que récemment. Les périodes difficiles arrivent environ tous les ans et demi. Les marchés ont déjà connu ça, et vous aussi, comme investisseur. La dernière fois, c'était l'été dernier. Les raisons étaient différentes, mais l'impact similaire. Les deux dernières années ont été très belles, et après une correction, on sera à une autre place dans quelques années.

Que dire aux gens qui veulent vendre ou investir quand c'est plus tranquille ? La tranquillité par rapport aux tarifs passera, mais il y aura toujours autre chose. Chaque année, il y a quelque chose de nouveau qui crée de la volatilité et de l'incertitude. En 2019, c'était déjà les tarifs États-Unis-Chine, avec Trump. Les marchés ont fait quelque chose d'intéressant après. Si on regardait ce tableau au début des années 1900, peu de gens investiraient en sachant ce qui allait se passer, mais c'était un bon investissement à long terme. Il faut mettre les choses en perspective et ne pas faire comme les autres, vendre au pire moment. Quand ça baisse, il faut acheter plus, et quand ça monte, vendre plus. En 2021, les gens ont acheté en haut de la côte et vendu pendant la baisse, détruisant leur rendement à long terme.

Une nouvelle positive : quand il y a un marché baissier, 12 mois plus tard, les rendements sont généralement très positifs. Si vous êtes inquiet, dites-vous que les 12 prochains mois seront meilleurs. La bourse monte ce matin. Pourquoi ne pas mettre nos dollars dans quelque chose de plus conservateur quand ça brasse, puis revenir sur les marchés boursiers quand le soleil revient ? C'est impossible de prévoir exactement quand le marché changera de direction. C'est une machine à anticiper le futur, impactée par l'offre et la demande. Il est super difficile de timer le marché. Manquer les meilleures journées peut détruire le rendement annuel. Il vaut mieux avoir un bon portefeuille diversifié, subir la baisse, mais être à la hausse aussi. C'est la méthode gagnante à long terme. La situation actuelle est causée par la volatilité du président américain, rendant la prédiction encore plus difficile. Rester investi et bien diversifié assure de participer à la hausse quand elle recommence. Le meilleur moment pour acheter est souvent quand tout semble aller mal. Les titres sont moins chers, et c'est une opportunité de rebalancer les portefeuilles. Nos portefeuilles sont diversifiés avec des protections du risque en place. Le Nasdaq baisse plus depuis le début de l'année. Warren Buffett disait que c'est quand la marée baisse qu'on voit qui se baigne sans maillot de bain. En cas de récession, ceux qui étaient trop à risque seront exposés. Cela fait partie d'une gestion de patrimoine intelligente.

Merci beaucoup à tout le monde de votre écoute. Au plaisir. Merci.

Février 2025

Bonjour tout le monde, bienvenue à notre première capsule de 2025. Bonne année à nos auditeurs, bonne année Jonathan, bonne année Fabrice et bonne année tout le monde. Aujourd'hui, nous sommes le 3 février et en fin de semaine, il y a eu beaucoup de mouvements sur l'annonce des marchés de Trump. Nous allons parler de cela aujourd'hui et faire une petite révision de nos prédictions pour l'année.

La première chose que nous voulions traiter avec vous, c'est de faire attention aux prédictions que vous allez voir cette année. Tout le monde essaie de prédire 2025, mais il y a de la volatilité et de l'instabilité à venir. N'oubliez pas qu'en 2024, nous avions également prévu de l'instabilité et une récession. Vous voyez en bas à gauche l'indice de recherche Google pour le mot "récession". Tout le monde avait peur de cela, mais finalement, ce fut une très bonne année sur les marchés. Donc, oui, parfois les nouvelles ou Trump peuvent amener de l'instabilité, mais il faut quand même faire attention.

Juste d'entrée de jeu, nous voulions que vous fassiez attention à toutes les prédictions qui sont faites par rapport au rendement possible de la Bourse. Absolument, Fabrice, tu sais, il ne faut pas oublier qu'un seul événement peut changer complètement les prévisions de début d'année. C'est une tradition qui revient toutes les années, mais il faut faire attention car les choses peuvent changer très rapidement.

Nous avons une nouvelle importante : les États-Unis veulent imposer un tarif de 25 % sur tous les biens provenant du Canada, sauf les produits énergétiques et les minéraux essentiels qui auront un tarif réduit à 10 %. Le Canada a décidé de riposter avec un tarif de 25 % sur les biens venant des États-Unis. Nous avons même commencé à voir quelques boycotts, notamment au niveau de l'alcool, avec la SAQ qui veut retirer certains produits comme le bourbon ou les vins américains. Ce sera intéressant de voir ce qui va se passer.

Sur la diapositive que nous avons, ce n'est pas la première fois que nous voyons cela. Durant le premier mandat de Trump en 2018 et 2019, il y a eu une petite guerre commerciale, principalement entre la Chine et les États-Unis, mais le Canada s'est retrouvé également au milieu de l'action. Les tarifs étaient plus ciblés, principalement sur l'aluminium et certains produits spécifiques, ce n'était pas aussi global que maintenant. La journée de l'annonce, nous avons vu une correction à la baisse, mais sur la période complète, le rendement a même été positif. Il faut quand même faire attention car ce n'est pas la même situation. C'était plus ciblé à l'époque, maintenant c'est plus généralisé et le tarif était de 10 % sur quelques biens, alors que maintenant c'est plus global.

Sur la prochaine diapositive, nous pouvons voir le scénario que la Banque du Canada a publié. Il faut vraiment voir cela comme un pire scénario. Notre économiste en chef a également fait ses propres prévisions, qui sont plus optimistes que ce scénario. Nous parlons ici d'un scénario où les tarifs perdureraient de façon permanente. Il y aurait un choc sur le PIB, mais nous pourrions voir une reprise par la suite. C'est difficile de prévoir la réaction des politiciens et ce qui va se passer exactement, mais il y a des choses qui peuvent être faites. Les taux d'intérêt pourraient baisser plus rapidement, peut-être de 2 % dès le printemps, ce qui serait une baisse complète de 1 %. Il pourrait y avoir une coupure entre deux rendez-vous de la Banque du Canada. Il faudra voir ce qui va se passer, mais les Canadiens ne vont pas se laisser faire. Ils prendront des mesures pour stimuler l'économie et faire ce qu'ils peuvent pour s'en sortir le mieux possible.

Il y a également une possibilité d'impact sur le dollar canadien. Nous prévoyons peut-être un taux à 1,55 ou 1,65 pour ceux qui le regardent de l'autre côté. En gros, cela signifie probablement plus de volatilité à court terme pour les marchés boursiers en attendant que cela se positionne. Il est censé y avoir un rendez-vous ce matin entre les États-Unis et le Canada. Il est très difficile de dire ce qui va en découler et combien de temps cela pourrait durer. Il est super important de ne pas défaire un plan de match. Le plan de match est bon à long terme, il faut garder le cap. Un bon portefeuille diversifié a toujours bien traversé les tempêtes.

Fabrice, je pense que tu as quelques points sur ce sujet. Oui, juste pour finir sur ton point, ce n'est pas notre scénario de base. Nous ne savons pas ce qui va se passer, mais si les tarifs de 25 % restent en vigueur tout le mandat de Trump, nous nous attendrions à des négociations. Les raisons des tarifs incluent la sécurité aux douanes, l'importation de fentanyl, les immigrants illégaux et le déficit. Quand on regarde le déficit du Canada par rapport à d'autres pays, c'est très minime. Ils devraient être capables de trouver un terrain d'entente à un certain point.

Le dernier point est de faire attention à la volatilité. Sur un an ou deux, l'horizon de rendement potentiel de la Bourse peut varier entre +60 % et -40 %, donc c'est très volatile. À long terme, sur 5 à 10 ans, nous serons gagnants. Même pour ceux qui approchent de la retraite, il ne faut pas tout retirer maintenant. Avoir plus de protection du risque et plus d'obligations fait du sens à court terme, mais il ne faut pas avoir peur et tout vendre, cela pourrait être une erreur magistrale à long terme. Ce n'est pas la première fois qu'il y a des nouvelles négatives. Malgré tout, la Bourse a bien fait. Il faut faire attention aux nouvelles et au bruit. À long terme, nous sommes toujours gagnants.

Merci à tous d'avoir écouté et gardons le cap pour 2025. Merci beaucoup.

Janvier 2025

C'est important d'attendre jusqu'à la mi-avril, surtout pour ceux qui ont des comptes non enregistrés. Les comptes non enregistrés, si vous voyez sur votre relevé, c'est un compte comptant ou un compte marge. Donc, si vous avez ce type de compte-là, autant personnel que dans une compagnie, il y a des relevés qui ont jusqu'à la fin mars pour être envoyés. Donc, ça peut arriver jusqu'à la mi-avril. Donc, c'est important d'attendre.

Pour ceux qui ont les relevés en ligne, il ne faut pas oublier de les récupérer. Ça a l'air niaiseux, mais c'est des choses qu'on a vues. Il faut retourner vers début avril pour s'assurer qu'il n'en manque pas. Et puis, c'est possible que vous en receviez quand même par la poste parce que les compagnies de fonds, les rapports gain-perte, il y a des choses qu'on envoie quand même par la poste. Donc, soyez à l'affût des deux moyens de communication, même si vous avez tous vos relevés en ligne.

Pour ceux qui reçoivent tout par courrier, c'est sûr qu'il faut tout remettre à votre comptable. Notez que tous les petits feuillets de fonds, on n'a pas accès à ça nous de notre côté. C'est envoyé directement au détenteur des PS, qui est vous. Donc, c'est important de tout cumuler pour envoyer ça au comptable. Sinon, quand il en manque, c'est tout le temps plus difficile à retrouver.

Si vous demandez à votre comptable de communiquer avec nous, ça va nous faire plaisir. Toutefois, c'est important de nous donner l'autorisation. Donc, appelez-nous ou communiquez avec votre conseiller pour juste s'assurer qu'on puisse donner l'information à votre comptable. Et aussi, si vous changez de comptable, c'est important de nous aviser très rapidement pour s'assurer que la confidentialité de l'information est respectée pour les autorisations que vous donnez.

Ce qui est à considérer aussi, le reçu pour vos cotisations, si vous avez cotisé à vos REER, un CELI, donc n'oubliez pas les reçus à donner à votre comptable. Pour les comptes non enregistrés, comptant ou marge, il y a une section qui s'appelle revenu de placement. Il y a les frais de gestion et les frais d'intérêt là-dessus. Donc, les frais de gestion sont déductibles dans un compte comptant ou marge. Donc, important de les mettre. Les frais d'intérêt sont bien sûr déductibles dans les comptes de placement marge. Ça ne s'applique pas à tout le monde, mais si vous en avez, c'est important.

Et le rapport gain et perte et les rapports de fin d'exercice aussi que nous envoyons par la poste directement. Donc, restez à l'affût de ces documents-là. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à rejoindre votre conseiller et ça va lui faire plaisir de regarder ce que vous avez besoin avant de vous déplacer au comptable. Puis finalement, qu'il y ait un document qui arrive par la poste une semaine après, c'est toujours plus difficile et moins plaisant.

Merci beaucoup d'avoir écouté cette capsule. Merci beaucoup.

Financière Banque Nationale #1 pour la satisfaction des investisseurs accompagnés au classement de J.D. Power pour 2 années consécutives

Actualités économiques

Impact économique

Afin de vous éclairer et de stimuler votre réflexion face au contexte actuel, Stéfane Marion et Denis Girouard se penchent sur l’actualité économique et vous partagent leurs perspectives via nos vidéos informatives mensuelles.

Bonjour tout le monde, bienvenue à impact économique. Aujourd'hui, nous sommes le 11 juin 2025 et je suis en compagnie de notre chef économiste Stéfane Marion. Bonjour Stéfane.

Bonjour Denis.

Approche un peu différente aujourd'hui, tellement de changements structurels, qu'il faut les aborder.

Plein de choses. À commencer peut-être pour démystifier ce qui se passe avec les États-Unis. Donc, on parle beaucoup d'incertitudes au niveau mondial, mais l'incertitude frappe aussi les entreprises américaines Denis, dans le sens où c'est vrai que le dernier rapport d'emploi fait état d'une création totale d'embauche aux États-Unis, mais remarque que les entreprises deviennent de plus en plus frileuses à embaucher à temps plein. Pourquoi? Ben, on connaît mal le plan d'affaires dans un contexte d'incertitude tarifaire.

Donc ça se traduit automatiquement par des emplois temporaires versus des emplois plus réguliers, à temps plein, parce que justement on sait pas trop ce qu'on va faire ces employés-là dans le proche avenir.

Donc avant de s'engager à moyen terme, les entreprises doivent avoir un peu plus de visibilité. Puis ce manque de visibilité là se traduit aussi sur la performance boursière aux États-Unis parce qu'on constate que bon, il y a un rattrapage qui s'effectue aux États-Unis, puis bien que la bourse aux États-Unis rattrape son terrain perdu, on n'a pas encore atteint le sommet du mois de février dernier. Donc, le marché boursier américain c'est pas celui qui performe le mieux actuellement. En fait, il y a beaucoup d'incertitude par rapport au plan d'affaires à venir là, puis au niveau des profits bien évidemment.

Puis on se reportera à croire que cette performance-là du marché boursier, elle est mondiale dans le fait que les investisseurs sont mondiaux. Mais, par contre, au même moment on voit que le dollar US perd quand même, continue à perdre de la valeur. Donc, c'est des investisseurs américains qui achètent la bourse américaine et non les étrangers présentement.

De façon illustrée, donc t'as des gens qui achètent la bourse américaine parce qu'il y a une remontée, mais je peux te confirmer que ce sont pas les étrangers parce que eux boudent encore les actifs américains, que ce soit des obligations ou des actions. La performance du dollar américain, elle est très mauvaise de trimestre-ci. Déjà une culbute de plus de 3.5 points de pourcentage. Donc, le dollar américain sous pression reflète ce que tu dis, c'est que les investisseurs étrangers, tant qu'ils auront pas mieux compris la politique économique américaine, ça donne une petite gêne. Donc, un marché américain qui est moins performant qu'ailleurs sur la planète.

Ou peut-être une des premières fois dans l'histoire, ou, en tout cas, ça arrive pas souvent, c'est que le Canada est totalement à l'opposé, alors que là aujourd'hui notre bourse connaît des nouveaux sommets alors qu'on vient de dire les Américains, c'est le contraire.

Puis malgré que mon taux de chômage est à 7%, donc au niveau cyclique, on est impacté négativement par les tarifs américains. On peut pas s'engager, mais ce qu'on sait, c'est que dans la foulée de l'élection au niveau du gouvernement fédéral, le gouvernement est soudainement devenu beaucoup plus pragmatique et le discours du trône déposé par le Premier ministre Carney au mois de mai fait état d'une volonté d'améliorer le sort économique du Canada. Donc, je peux te dire que les investisseurs, qu'ils soient canadiens ou étrangers, ont pris bonne note de l'engagement du fédéral qui, pour la première fois en plus d'une décennie, se concentre sur une meilleure performance de l'économie, de sorte que le marché, lui, le marché boursier canadien, lui, atteint un nouveau sommet malgré nos défis au niveau cyclique, avec ce taux de chômage qui est en hausse.

Cette performance-là est pas strictement dans un secteur parce qu'on voyait souvent c'était l'énergie qui était porteur dans le marché boursier canadien. Cette fois-ci, c'est pas ça.

Ben si on relance l'économie canadienne, on veut relancer le marché des capitaux. Donc faut pas s'étonner que dans ce contexte-là, les banques canadiennes, les financières au Canada atteignent les nouveaux sommets. Mais t'as absolument raison de souligner que si je suis prêt à relancer l'économie canadienne, redéployer du capital privé au Canada, de croître l'investissement, ben il y aura plusieurs secteurs qui vont bénéficier. Donc il y a les matériaux, les produits industriels, la consommation discrétionnaire, aussi les financières, donc en général donc c'est quand même pas un seul secteur. T'as absolument raison de mentionner si ça devient de plus en plus diffus, donc ça c'est une excellente nouvelle que ce soit pas restreint un secteur, donc c'est un engouement pour l'ensemble des actifs boursiers canadiens qu'on voit actuellement.

Ça, ça se transpose aussi sur le dollar canadien. On le voit, à l'instar de dollar US, dollar canadien fait des nouvelles percées.

T'as raison. Puis ça peut frustrer certains exportateurs parce que le dollar canadien connaît ses meilleurs moments en plus de 4 ans présentement. Donc, encore une fois, cette vision que, malgré les défis cycliques avec lesquels on doit composer avec les tarifs américains, ce qui est déployé au niveau structurel, avec l'engagement des gouvernements à devenir des politiques plus porteuses pour l'économie, ça se traduit par des gens qui disent Oh, savez-vous quoi, le Canada semble intéressant dans ce contexte-là.

Ben on le voit, Monsieur Carney est en poste depuis peu, mais il prend déjà des décisions et des décisions importantes qui amènent ce niveau de confiance là des investisseurs dans le marché canadien, parce que là il y a quelqu'un qui commande à Ottawa puis il sait exactement où il s'en va.

Tu sais Denis, c'est l'engagement par rapport à relancer l'économie, mais aussi des choses concrètes de dire, ben, le Canada ne sera plus exclu de l'OTAN avec les dépenses les plus moribondes en dépenses militaires, donc je m'engage à revenir dans le camp de l'OTAN, puis de remettre mes dépenses à niveau, donc j'augmente soudainement, je vais passer de 40 à 60 milliards mes dépenses militaires. C'est pas juste de dire que je m'en vais dans le militaire, c'est de dire que je peux relancer à la fois le militaire, puis dire ben, j'aurai un programme d'approvisionnement qui soit porteur pour les entreprises canadiennes. Donc ça m'amène à être beaucoup plus optimiste par rapport au secteur industriel canadien et aussi du secteur manufacturier Denis.

Il était temps parce que tu nous amène d'un parallèle qui fait mal. Quand on se compare à l'Irlande, ça fait peur.

Puis je sais que tu marchais en Irlande puis qui est même pas dans mon graphique, mais vous savez, lorsqu'on a des dépenses militaires les plus faibles des pays du G7, souvent ça va refléter un secteur industriel qui est moribond. Puis, ce qu'on voit au Canada, c'est qu'avec ce qui s'est passé dans les dernières années, on n'a pas déployé nos politiques économiques de façon optimale. Ben, j'ai eu une érosion du secteur manufacturier sans précédent, de sorte que, croyez-le ou non là, Denis, la taille du secteur manufacturier canadien est plus petite que celle de l'Irlande qui a une population de 5 000 000, alors que nous, on a une population de 41 000 000. Donc, Denis c'est un réveil brutal donc on doit relancer notre économie. Puis, je pense que c'était c'est bien accueilli par les investisseurs, donc finalement on fait quelque chose.

Tu veux aussi souligner l'ampleur des difficultés de construire les entreprises, tout ça à travers toute la réglementation, mais la prochaine slide elle fait peur.

Ben, ce que je veux démontrer c'est pourquoi l'Irlande a explosé, ils ont pas les avantages comparés du Canada au niveau de l'approvisionnement en ressources naturelles, en énergie, le bassin de population n'est même pas là, donc pourquoi, comment eux l'ont fait? Ben, ils ont eu des réglementations moins punitives pour le secteur privé alors que nous on en a rajouté beaucoup, Denis. On a ajouté pour la coquette somme de 320 000 mesures par le gouvernement fédéral seulement depuis 2005.

Là tu exclus provincial et municipal.

Il y a pas de province, il y a pas de municipal là-dedans. Au gouvernement fédéral, à lui seul, est responsable de 320 000 réglementations pour le secteur privé canadien. Au secteur manufacturier, Denis, il y a une raison pour laquelle l'érosion, on a rajouté 32 000 réglementations du secteur manufacturier au cours des 20 dernières années, puis on se retrouve à 110 000 mesures présentement. Donc, faut donner à notre secteur privé la capacité de s'exprimer. Puis la meilleure façon de le faire, ça serait pour le gouvernement fédéral de montrer l'exemple et d'abaisser, d'éliminer une bonne partie de la réglementation là, comme on le fait ailleurs dans le monde. Donc, ça serait la meilleure nouvelle pour attirer le capital en solde canadien.

Ben merci Stéfane, merci pour toutes ces mises au point qui sont structurellement importantes parce qu'on vit des changements importants présentement, puis ça, ça ouvre la lumière sur, probablement, le positivisme qu'il peut avoir sur le Canada l'année prochaine.

Mais je pense Denis que les investisseurs se trompent pas. Je pense que c'est peut-être les moments les plus optimistes pour l'économie canadienne en plus d'une décennie. Reste à savoir maintenant la prochaine étape, c'est la rencontre du G7 entre Monsieur Carney et Monsieur Trump dans les prochains jours qui sera très très importante parce que si on peut concrétiser une meilleure relation avec les États-Unis, puis que le gouvernement fédéral s'engage à rendre plus facile le déploiement du capital privé au Canada, Denis, les valorisations, les écarts de valorisation dont on en a souvent parlé entre les États-Unis et le Canada vont s'estomper donc.

Stéfane, ça fait longtemps qu'on n'a pas été optimiste de même.

C'est la cravate de l'optimisme.

C'est ça. Merci beaucoup. Merci à vous tous de vous joindre à nous pour ces magnifiques capsules. On se revoit d'ici quelques semaines, à bientôt, merci.

Perspective immobilière

Nos spécialistes de la Banque Nationale, décodent les dernières tendances du marché immobilier en abordant notamment les taux d'intérêt, le marché de la revente et les prévisions pour les prochains mois.

Bonjour à tous et merci de vous joindre à nous pour votre capsule sur les perspectives immobilières du jeudi, 28 novembre 2024. Aujourd'hui, je suis en compagnie de Matthieu Arseneau, salut Matthieu. 

Salut Simon.

Et d'Andrée Desrosiers.

Bonjour Simon. 

Bienvenue Andrée. Notre sujet du jour, hypothèque à taux fixe ou hypothèque à taux variable? Lequel est le plus avantageux? Mais avant d'en parler avec Andrée, discutons tout d'abord avec Matthieu des récentes données macroéconomiques qui, évidemment, influencent le marché immobilier. Matthieu, de nombreux événements sont survenus depuis notre dernière discussion, qui ont un impact évidemment sur les perspectives économiques. D'abord quelles sont les implications du balayage républicain aux élections présidentielles américaines pour la croissance économique, mais aussi pour les taux d'intérêt? 

Oui Simon, vraiment, toute une actualité économique au cours des dernières semaines. L'élection, le balayage républicain a des implications pour le Canada pour les 4 prochaines années. A amené à un niveau d'incertitude plus élevé. On a qu'à penser au risque de tarifs, l'actualité nous l'a montré récemment. Évidemment, des risques aussi de mouvements migratoires vers le Nord avec les risques ou les menaces de déportation d'immigrants aux États-Unis. Mais l'élément que je voulais parler davantage aujourd'hui, c'est beaucoup plus l'impact sur les taux d'intérêt. Puis ça, il faut que les gens soient conscients. Ce qui se passe au sud de la frontière a des impacts sur les coûts de financement au Canada. Je vous montre un graphique pour moi qui est très parlant. On le sait, on en a déjà parlé, la situation budgétaire Américaine avec des déficits élevés, mais pourrait être encore plus élevé si l'on se fie aux promesses de Trump pendant la campagne. L'université de Pennsylvanie a fait des calculs et nous montre des déficits en pourcentage du PIB plus près de 8% alors que c'était 6% qui était anticipé. Donc s’il va de l'avant avec ces promesses là, ça pourrait signifier un gouvernement qui stimule encore plus l'économie dans un contexte où la Réserve fédérale tentait de calmer l'économie. Donc vraiment, on pèse sur l'accélérateur du côté des dépenses ou en baissant les taxes aux États-Unis et de l'autre côté la Réserve fédérale, qui tente de calmer l'inflation. Donc ce qu'on observe de quelque chose d'assez atypique à ce moment ci. C'est la Réserve fédérale est en mesure de commencer à baisser les taux d'intérêt, 75 points de base jusqu'à présent. Mais les taux 10 ans ont monté depuis le mois de septembre. Et ce qu'on voit, c'est un contexte où les taux d'intérêt sont beaucoup plus élevés que lorsque Trump a pris le pouvoir en 2016. Donc à l'époque il avait un stimulus, il avait stimulé l'économie, mais là à ce moment-ci, on va avoir une Réserve fédérale qui pourrait mettre un certain frein à ces dépenses là pour contenir l'inflation qu'on voit à ce moment ci. Donc on est vraiment dans un contexte très différent. Mais ce qui est important c'est que oui, l'économie américaine a peut-être besoin de ces taux plus élevés là étant donné le contexte économique, mais étant donné les corrélations de taux d'intérêt à travers le monde, il y a beaucoup de pays qui ne peuvent pas ou ça serait inapproprié de composer avec ce relèvement des taux d'intérêt là. Donc, on a la plus grosse économie mondiale qui monte les taux d'intérêt, mais ça va se refléter sur les taux d'intérêt mondiaux et peut être un frein pour d'autres économies: la zone euro, la Chine qui connaît des difficultés à ce moment-là, puis le Canada aussi, qui montre beaucoup plus de faiblesses. 

Donc des impacts importants. Ce que je comprends Matthieu, c'est que la capacité d'abaisser le taux directeur aux États-Unis semblent désormais un petit peu plus limité. Qu'en est-il pour le Canada?

En effet, c'est exactement. Les révisions de baisse de taux pour l'année prochaine ont été révisées à la baisse là, aux États-Unis. Par contre, le contexte économique, comme je l'ai mentionné, tout à fait différent quand on regarde, par exemple, le marché du travail. Il y a une certaine stabilisation du taux de chômage après une augmentation depuis 2022. Mais quand on regarde la cohorte principale des travailleurs, les 25 à 54 ans, on voit que le taux de chômage continue de monter. Et voyez le contraste, la divergence avec les États-Unis. Donc on se retrouve à ce moment ci à des niveaux similaires à ce qu'on avait en en 2017 en termes de taux de chômage, quand même substantiellement plus élevé que ce qu'on avait avant la pandémie. Donc vraiment, on a une économie refroidie par les taux d'intérêt, puis ça se reflète sur les pressions inflationnistes intérieurs. Quand on regarde des économistes qui se passent pour avoir le pouls de l'inflation domestique, on regarde beaucoup ce qui se passe dans les services, beaucoup plus corrélés avec les salaires. Aux États-Unis, ça roule à du 4. 4% dans les services de base, excluant le logement, c'est seulement 1.3% au Canada. Donc ça se reflète même sur l'inflation que l'économie, elle a été clairement beaucoup plus refroidie de ce côté-ci de la frontière par les taux d'intérêt élevés. Et dans un tel contexte, oui, on pense qu'il faudra que la Banque du Canada continue de baisser les taux. Et même pour compenser le relèvement des taux dans la portion longue des taux des taux 5 ans, les taux 10 ans montent ces dernières semaines. Mais moi, pour moi, c'est un argument de plus que la Banque du Canada doit peut-être poursuivre dans cette direction-là à une vitesse importante. Donc pour nous, même si indirectement l'économie américaine peut bien faire, ça va avoir un impact sur les exportations en supposant qu’il n’y a pas de tarif, de l'autre côté c'est clairement le relèvement des coûts de financement. Nous, à notre avis, la Banque du Canada doit continuer de ramener les à des taux neutres plus proches de 2%. Évidemment, si on a le gouvernement fédéral qui commence à faire des transferts aux ménages comme qui a été annoncé récemment, mais peut être ça va limiter la marge de manœuvre à la Banque du Canada d'abaisser les taux aussi bas qu'on le pensait à 2%, peut-être plus du 2.25% 2.50% à la fin de l'année prochaine. Mais clairement, on a une économie qui a vraiment besoin de taux d'intérêt plus bas. 

Donc situation pas si simple. Le gouvernement a annoncé récemment un frein supplémentaire sur la croissance de la population canadienne pour les 3 prochaines années. C'est quoi les implications de cette nouvelle annonce là sur le marché immobilier?

Et on en a parlé ces dernières— dans les dernières capsules. Clairement, on est dans une situation de pénurie de logements au Canada qui perdure là, étant donné la croissance démographique qui est demeurée très vigoureuse là même au cours du dernier trimestre. Donc le gouvernement semble— a un peu reconnue que ça va être bien difficile d'augmenter l'offre pour rétablir rapidement la situation. Donc dans un tel contexte— puis on avait parlé aussi le taux de chômage des immigrants qui montait de façon importante, ce n’était peut-être pas le meilleur contexte pour accueillir des nouveaux arrivants. Donc une crise du logement avec un marché du travail moins porteur. Donc oui, gros coup de frein qui a été annoncé, réduire la présence de résidents non permanents à un rythme plus rapide qu'on anticipait préalablement. Une diminution de résidents permanents également qui a été annoncée, ferait en sorte qu'on aurait une croissance moyenne pour les 3 prochaines années de seulement 0.3% alors qu'on roulait à du 3% ces 2 dernières années. Ce qui ferait en sorte de ramener la moyenne mobile 5 ans à peu près au rythme qu'on avait avant la pandémie qui était un rythme soutenable, puis qui respectait un peu la capacité d'accueil au pays. Qu'est-ce que ça veut dire pour les le l'immobilier? Faut pas dire que si c'est une grosse modération que le marché de l'immobilier va ralentir de façon importante à nos yeux. On l'a vu pour nous, il y a vraiment une accumulation de demandes sur les lignes de côté. Les taux d'intérêt élevés limitaient certains acheteurs. Juste avec une petite amélioration de l'abordabilité ces derniers trimestres, on a vu un regain quand même des ventes de maisons ces derniers mois. Ça c'est intéressant, mais ça vous dit qu'avec ces acheteurs sur les lignes de côté, on n'est pas trop inquiets qu'il y aura une très grande faiblesse dans le marché de l'immobilier. C'est beaucoup plus un retour à la normale ramener des conditions d'abordabilité que ce soit dans le locatif, que ce soit dans les pour les premiers acheteurs de maison. Je pense que c'est ça qui va se produire au cours des prochains mois avec des taux d'intérêt un petit peu plus favorables. 

Donc bonne nouvelle. Encore une fois merci beaucoup Matthieu pour tes commentaires toujours aussi pertinents. Andrée, dans le contexte de baisse de taux d'intérêt anticipé d'ici la fin d'année et aussi évidemment pour 2025, est-ce qu'on devrait opter pour un taux fixe ou un taux variable pour notre hypothèque? 

Très bonne question Simon, et effectivement question qui est très d'actualité. Donc, le choix entre un taux fixe et un taux variable pour une hypothèque dépend de plusieurs facteurs, surtout dans un contexte de taux baissiers. Notre tolérance au risque, notre situation financière et notre vision des tendances économiques à court et moyen terme sont autant d'éléments à tenir en compte dans notre choix. On doit d'abord aussi comprendre le contexte du taux baissier. Lorsque le taux directeur de la Banque du Canada baisse, les banques ajustent leur taux hypothécaires en conséquence. Les taux variables suivent généralement ces baisses de taux et peuvent devenir particulièrement avantageux à court terme. Les taux fixes, quant à eux, bien qu'ils soient souvent plus élevés que les taux variables au moment de la souscription, offrent une protection contre une éventuelle hausse future, mais il faut se rappeler cependant que ceux-ci suivent le taux d'intérêt des obligations à long terme 10 ans dont parlait justement Matthieu tout à l'heure et non le taux directeur de la Banque du Canada. Par conséquent, une baisse d'un quart de point du taux directeur ne signifie pas nécessairement que les taux fixes vont baisser d'autant. Il faut donc bien comprendre ce contexte-là avant de prendre notre décision.

Excellent point, effectivement Andrée, il y a plusieurs personnes qui pensaient que quand on baisse le taux directeur tous les taux fluctuent dans la même direction. Cependant comme tu viens de nous l'expliquer très clairement, ce n’est pas le cas car les taux sont influencés par des facteurs qui sont distincts.

Cela étant dit, quels sont les avantages de l'un et de l'autre? Si on regarde du côté du taux variable, bon ben vous devriez considérer un taux variable si vous pensez que les taux vont continuer à baisser ou le resteront bas pendant une période prolongée. Même chose si vous avez une certaine tolérance au risque et vous avez la capacité financière d'absorber les fluctuations potentielles à la hausse. Aussi si vous souhaitez profiter de pénalités plus basses advenant le cas que vous deviez rembourser votre hypothèque parce que les pénalités sur des taux variables sont moins élevés que sur les taux fixes, certaines institutions aussi offrent la possibilité de passer à un taux fixe si les taux augmentent. Du côté des taux fixes, vous pourriez considérer un taux fixe si vous préférez la stabilité et que vous souhaitez éviter certaines incertitudes, si vous pensez que les taux naturellement pourraient remonter à moyen terme et si vous avez une capacité budgétaire limitée pour venir absorber d'éventuelles hausses soudaines de vos versements. 

Donc encore une fois, Andrée là, le choix ne va pas automatiquement vers l'un ou vers l'autre. Et ce, même si nous sommes dans un contexte de taux baissier. Comme tu viens de le dire, on doit s'assurer de prendre en compte d'autres éléments dans notre décision. 

Tout à fait. Simon, il ne faut pas oublier aussi que certaines institutions financières offrent à leurs clients la possibilité d'avoir des hypothèques à taux mixtes ou à plusieurs tranches, soit une partie en taux fixe et une partie à en taux variable. Fait que ça, ça permet aussi de combiner les avantages de l'un et de l'autre, en réduisant les risques et en profitant partiellement des baisses de taux. En résumé, dans un contexte de taux baissier, un taux variable peut sembler plus avantageux à court terme, mais ça reste un pari sur la direction future des taux. Si vous êtes confortable avec un peu d'incertitude, le taux variable peut maximiser vos économies. Par contre, si vous privilégiez la tranquillité d'esprit, le taux fixe est une meilleure option. Encore ici, tout dépend de votre profil financier et de vos objectifs à court et long terme. Pour vous aider dans votre choix, comme d'habitude, n’hésitez jamais à consulter un spécialiste hypothécaire qui pourra évaluer votre situation personnelle et bien vous conseiller dans votre choix.

Merci beaucoup Andrée et j'espère tout le monde que les informations que tu nous as partagées vont être utiles. Quant à nous, on se reparle dans quelques semaines pour une prochaine capsule sur les perspectives immobilières. Merci beaucoup.

5 • 4 • 3 Perspectives de marché

5 minutes, 4 graphiques, 3 points clés à retenir… Découvrez « 5 • 4 • 3 », un nouveau regard trimestriel ciblé sur les marchés, l’économie et l’investissement avec notre expert Louis Lajoie, du Bureau du chef des placements de la Banque Nationale Investissements.

Bonjour tout le monde. Aujourd'hui, 5 juin, fidèle à l'habitude, on va faire le point sur ce qui s'est avéré être un trimestre tout à fait spectaculaire, pour ensuite essayer de faire un peu de lumière sur ce qui se profile devant nous. Toujours avec une bonne dose d'humilité parce qu’évidemment, il y a encore beaucoup d'incertitude.

Sans plus tarder, ce qui a rendu le dernier trimestre tout à fait spectaculaire, c'est l'annonce de tarifs coup de poing, le 2 avril, qui a fait chuter les marchés boursiers américains de 10 % en seulement deux jours, alors que les risques de récession doublaient à ce moment. C’était donc une situation tout à fait insoutenable, qui a effectivement donné lieu à une pause, seulement une semaine plus tard, pour tous les pays sauf la Chine. À elle seule, cette annonce a donné lieu à la troisième meilleure journée pour la bourse américaine au cours des six dernières décennies. On a vécu ça dans le dernier mois, en avril. Spectaculaire encore une fois. Mais la hausse de tarif avec la Chine était aussi tout à fait insoutenable et a aussi donné lieu à une pause, cette fois-ci un mois plus tard. Ce qui nous amène à aujourd'hui, avec des risques de récession qui demeurent plus hauts qu'en temps normal, mais quand même qui se stabilisent, qui baissent, alors que les marchés boursiers ont repris une bonne partie de leurs pertes enregistrées depuis le début de l'année. 

Si on regarde l'impact pour un portefeuille global diversifié en dollars canadiens, le constat qu’on est essentiellement revenu au niveau de février dernier, c'est à dire quelque part entre 0 % et 5 % de gain – rien de trop spectaculaire, rien de trop dramatique, en fonction du profil de risque –, évidemment grâce en bonne partie à la bonne tenue des marchés boursiers à l’extérieur des États-Unis, qui est une tendance dont a discuté dans la dernière capsule, qu'on voyait se former en début d'année, et qui s'est poursuivie largement dans les derniers mois. Donc beaucoup de volatilité. Ultimement, pas trop de dommages. C'est largement l'attente qu'on avait lorsqu'on a amorcé l'année. Ça demeure également nos attentes lorsqu'on regarde devant, bien qu'il y ait évidemment le potentiel pour des surprises au cours des prochains mois. 

Ce qu'on va surveiller de très près, c'est l'impact concret sur l'économie. Pour l'instant, l'impact se voit surtout, par exemple, du côté du sentiment des consommateurs, qui est essentiellement près de son pire dans les 35 dernières années. C’est un grand contraste par rapport à la réalité plus concrète de données importantes dans l'économie, par exemple le chômage ou même l'inflation. Évidemment, il y a plusieurs drapeaux jaunes ici et là, mais en ce qui a trait à ces deux données-là, les données récentes n'avaient rien de trop dramatiques dans les deux cas. Il faut le dire, les tarifs vont probablement nourrir un peu l'inflation, exercer une pression à la hausse sur le chômage. Mais pour autant que les aléas tarifaires sont limités et que l'administration américaine se concentre sur les ententes commerciales, il y a des chances que, finalement, cette reconnexion entre le sentiment et la réalité se produise à des seuils pas trop problématiques pour l'économie et, par conséquent, pas trop problématiques non plus pour les marchés boursiers, parce que là aussi on a vu un peu le même phénomène : le sentiment des investisseurs cette fois-ci, selon ce sondage-là, il n’y a jamais eu autant de pessimisme dans les 35 dernières années. Ce qui est un peu paradoxal là-dedans, c'est que, traditionnellement, c'est souvent signe que le pire est déjà derrière nous. Évidemment, comme toute règle, il y a des exceptions, donc faut faire attention. Les marchés boursiers ont déjà rebondi beaucoup, donc tempérons nos attentes. Mais ça suggère quand même que, pour autant qu'on évite une récession mondiale et on ne s'attend pas à une récession mondiale, il y a lieu de penser que la tendance de moindre résistance pourrait en fait demeurer à la hausse pour les marchés boursiers au courant du reste de l'année. 

En conclusion, trois points à retenir pour aujourd'hui. Comme je le disais pour l'instant, plus de peur que de mal. Les marchés ont réagi fortement. Le sentiment des consommateurs, des investisseurs, des entreprises également a envoyé un signal clair à Washington, qui a effectivement changé de ton, un changement de ton qui demeure fragile, il faut le dire. L'économie est également fragile, je le répète, mais les prochains mois devraient être très révélateurs, alors que tous les paramètres de l'agenda économique de l’administration américaine devraient finalement se préciser, et l'ampleur du ralentissement économique qui en découlera également. C'est ce qu'on suivra de près. C'est annonciateur d'encore beaucoup de volatilité au courant de l'été. Mais encore une fois, pour autant qu'on évite un scénario de récession mondiale, il y a lieu de penser que les marchés boursiers pourraient demeurer plutôt bien soutenus, surtout en dehors des États-Unis, qui est une tendance qu'on voit se poursuivre dans les prochains mois. 

C'est tout pour aujourd'hui. Merci d'avoir été à l'écoute. On se reparle en septembre. Bon été tout le monde.

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