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Notre commentaire sur les marchés

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Juillet 2025

Bonjour tout le monde. Bienvenue au commentaires sur les marchés de moi et Jonathan. Donc Jonathan se joint à nous aujourd'hui encore une fois. Donc Jonathan, une petite mise à jour sur les marchés boursiers puis ensuite moi j'ai un petit point sur la nouvelle union parentale qui est effective depuis le 30 juin dernier. Donc je te laisse y aller avec une petite mise à jour de qu'est-ce qui s'est passé sur les marchés. Ouais, absolument. Ben les marchés effectivement on construit leur reprise tout simplement depuis la dernière capsule là et puis l'élément déclencheur évidemment ça a été la fameuse pause des tarifs que Trump a décidé de mettre en place. Donc euh vraiment ça qui a ramené un petit peu le le côté euh optimiste là des investisseurs. Puis euh tu côté du Canada euh quand même une belle avance pour l'année là. Donc 8.6 6 % à la hausse quand même. Puis tu sais faut pas oublier du côté des tarifs, nous on est quand même bien positionné hein parce que bon c'est sûr qu'on en a juste avec les États-Unis comparé aux États-Unis qui en ont avec tout le monde. Et puis euh on a quand même été dans un sens chanceux parce que Trump a décidé de respecter l'accord qu'on avait déjà en place avec le Mexique et les États-Unis. Donc toutes les les biens les exportations en fait qui étaient admissibles à l'accord, ben ils le sont toujours donc non taxés. Donc beaucoup moins pire de ce côté-là. Petite donnée économique qui qui demeure quand même assez stable. On va continuer de surveiller le le PIB au 2è trimestre qui pourrait sortir légèrement négatif. On sait qu'il est sorti négatif le mois passé. Donc ça ça va être à surveiller l'inflation qui est toujours vraiment stable mais le taux de chômage qui est à 7 %. Donc ça aussi ça va être un autre un autre aspect à surveiller. Côté des États-Unis euh ça va ça va quand même très bien aussi. Là, on voit qu'on est à 5.5 % en devise américaine. Par contre, faut pas oublier pour un investisseur canadien euh le rendement est très différent quand même là. Euh donc, on parle de pratiquement 0 % pour l'année parce que la la devise américaine qui a baissé d'un d'un montant équivalent là. Donc euh c'est quand même une chose à se souvenir parce que tu sais des fois on regarde les nouvelles tout ça, le CP 500 va bien mais euh bon euh la performance est quand même affectée là par la devise. Puis aux États-Unis effectivement les données économiques qui sont quand même encore bonnes. Taux de chômage à 4.2 % c'est stable en fait. C'est c'est vraiment vraiment excellent. Inflation quand même en haut de la cible là en haut de 2 %. on parle de près 2 2.3 % selon les derniers résultats. Puis euh également, ben une chose à surveiller là, ça va être le 9 juillet qui est officiellement la fin de la pause de de 80 jours là pour les tarifs. Donc ça va impliquer en fait vraiment avoir des implications pour les économies mondiales. Donc ça ça va vraiment être une journée qui va être intéressante à surveiller. Est-ce que ça va être prolongé ou pas ? Je pense quele temps ça va nous le dire à suivre. C'est c'est des variables qu'on contrôle pas, hein. Absolument. Et puis côté obligation, c'est quand même assez tranquille du côté du Canada depuis le début de l'année là. Donc vraiment des rendements qui restent assez faibles parce que ben on sait on regarde l'indice obligataire au Canada qui qui est quand même de longue durée et puis les taux long terme ont augmenté depuis le début de l'année. Ça c'est tout simplement une calibration envers les tarifs. Bon qu'est-ce qui va se passer ? Il va avoir plus d'inflation. C'est vraiment un petit peu les taux qui ont qui ont resté volatiles là. Donc c'est c'est venu évidemment gruger un petit peu le rendement des obligations. Par contre sur le court terme, on a quand même connu des bonnes performances parce que les taux ont baissé évidemment avec toutes les coupeurs de taux qu'on a vu euh aux États-Unis. Euh ça quand même un petit peu mieux là. On n pas euh on n pas eu autant de de hausse de taux parce qu'évidemment euh même sur le long terme là, c'est resté stable mais sur le court terme, on a commencé à avir un petit peu de baisse à cause qu'évidemment il va avoir des coupeurs de taux qui vont venir éventuellement même s'il y en a pas encore eu cette année. Et puis côté des obligations corporatives, c'est vraiment là qu'on voit les les meilleurs rendements fait qu' avec les écords de crédit qui sont restés stable, on peut voir que c'est encore une fois la classe actif du côté du revenu fixe qui est vraiment en tête pour cette année. Encore une fois, le sécuritaire qui nous aide cette fois-ci fait que de diversifier son portefeuille, c'est toujours bon hein. On a juste la la croissance a été bon dernières années là. Absolument. Absolument. C'est c'est exactement ça. On voit les États-Unis cette année, c'était vraiment é en tête là depuis depuis 2 ans et même plus longtemps là mais particulièrement les deux dernières années. Et puis ben on voit ça c'est exactement pourquoi que c'est important de rester diversier parce que ça peut revirer assez rapidement. On sait jamais qu'est-ce qui peut se passer. Deuxème petit point, on voulait vous parler un peu du régime d'union parentale, un régime qui est en vigueur depuis le 30 juin, donc tout récent au moment où on tourne cette capsule. Euh ça vise à mieux protéger les enfants dont les parents vivent en union de fait. Donc euh si vous êtes marié, ça ne s'applique pas. C'est pour les conjoints de fait. Donc tous les conjoints de fait qui auront un enfant à partir du 30 après le 30 juin, ils sont automatiquement intégrés et puis c'est possible d'adhérer volontairement au régime si vous aviez déjà un enfant avant le 30 juin. Il faut cependant le faire volontairement là et avec un acte notarié. Euh ça consiste en quoi l'union parentale ? Donc l'union parentale, c'est juste pour protéger en fait les pour une part égale en cas de séparation des parents. Donc ça vise la résidence de de la la résiden familiales, les meubles et les véhicules. Donc ça s'applique à partir de la naissance donc sur la valeur accumulée. Donc si quelqu'un qui avait une maison puis son conjoint ou sa conjointe rentre dans la maison puis ils ont un enfant ensemble, mais la maison au départ la valeur ça c'est c'est bien propre à lui. Sauf que toute la valeur additionnée, la valeur qui sera prise au fur et à mesure que l'enfant grandit, cette valeurlà sera séparée entre les deux époux. C'est il faut consulter, c'est sûr un notaire pour bien comprendre comment s'appliquera le partage selon votre situation à vous. Ça ça sera très important de le faire et c'est possible de se retirer du patrimoine si ça vous convient pas. Donc on a par acte notarié, on a 90 jours de délai après la naissance qu'on peut faire un acte notarié pour se soustraire à ce régime là. Ce qui est quand même intéressant comme ça ça laisse la libre le libre choix à tout le monde de d'adhérer ou pas. Euh ceux qui connaissent le patrimoine familial des mariages, il y a pas de partage des produits de retraite là-dedans. Donc la régie des rentes du Québec, le ton tes réaires, le fond de pension, ça ne se partage pas avec ce régime-là seulement pour les personnes mariées. Il y a d'autres petites mesures de protection et celle-ci, on peut pas s'y exclure. Donc si vous avez un enfant avec quelqu'un après le 30 juin, ces trois protections là vont s'appliquer que vous le vouliez ou non. Euh donc la protection de la résidence principale. Donc même si la résidence est à vous puis que vous avez une un conjoint, une conjointe qui habite, vous pourrez pas la vendre sans son autorisation. Vous avez une prestation compensatoire pour un conjoint qui se serait appauvri pendant l'union parentale. On pense souvent à la femme au foyer là de l'époque ou quand qu' il y a quelqu'un qui sacrifie sa carrière ou quelque chose comme ça. Donc il y a maintenant un mécanisme de protection. À l'époque, les conjoints de fil juste, il y avait aucun mécanisme de protection pour personne. Euh et puis euh le droit de succession, maintenant les conjoints de fait seront reconnus. Donc dans le cas où il y avait pas de testament à l'époque si on était un conjoint de fait, il y a le conjoint n'héritait de rien là. Donc c'était les enfants, les parents ou les frères et sœurs selon la situation. Donc maintenant les conjoints de fesses sont reconnus là pour une situation sans testament. Encore une fois, c'est de faire un testament la meilleure solution pour se protéger là-dessus. Mais au moins, il y a une protection pour un conjoint de fait qui s'établit suite à cette unionlà. Merci beaucoup de votre écoute et bon mois de bon été. Merci beaucoup tout le monde.

Salut. Bon été.

Ah.

Juin 2025

Bonjour tout le monde, bienvenue à notre commentaire sur les marchés de ce mois-ci. Donc je suis avec Jonathan encore une fois ce mois-ci pour un commentaire.
Donc Jonathan, qu'est-ce que tu peux nous dire sur les marchés depuis le début de l'année ?
Oui, absolument. Ce qu'on voit ici à l'écran, ce sont les rendements en fait depuis le début de l'année. Et pour le mois d'avril, le mois d'avril a été un mois quand même assez volatile, surtout au niveau des États-Unis, comme on peut voir dans le bas de la diapositive. Mais quand même, pas de désastre. Effectivement, ça a été un mois très volatile, mais pour un portefeuille diversifié, on voit qu'on s'en est quand même tiré pas si mal pour le mois d'avril, mais aussi depuis le début de l'année.
Ensuite, sur la prochaine, c'est justement encore pour mettre l'accent sur la volatilité qu'on a vécue versus le rendement qu'on a eu pendant le mois d'avril. On peut voir qu'au niveau du S&P 500, ça a été le 7e mois le plus volatile depuis 1950. Mais quand même, si on regarde le rendement du mois pour l’indice américain, ça n’a vraiment pas été si pire que ça. Donc, moins d’un pour cent de baisse. Ça a été un début de mois très fort à la baisse, mais ensuite on a eu un beau rebond vers la fin du mois.
Quand on parle de risque, la hausse et la baisse, ce n’est pas toujours à la baisse seulement. Le risque, c’est aussi la fluctuation.
Exactement. Puis sur cette diapositive-là, c’est justement pour montrer un aperçu du mois de mai, en date de la semaine passée, au moment où on tourne la capsule. Donc on peut voir qu’on a eu une bonne baisse, mais qui a vraiment repris vie quelques jours après l’annonce des tarifs du gouvernement américain.
On n’aurait pas pensé que ça aurait remonté aussi vite.
Non, on ne sait jamais. Et puis justement, on vous le dit souvent, on vous le rappelle souvent : l’importance de rester investi quand la panique prend, quand le marché est en forte baisse, parce qu’on ne sait jamais quand est-ce que ça va reprendre. Donc vraiment, garder son sang-froid, puis plutôt travailler de l’autre côté pour saisir les opportunités.
Ce qu’on voit à l’écran présentement, c’est l’impact d’avoir manqué une seule journée. Donc le 9 avril, si on avait paniqué après les trois grosses journées de baisse qu’on a eues au début du mois, si on avait sorti nos actifs et qu’on avait décidé de réinvestir le 10 au matin, parce qu’on voyait que ça reprenait, on peut vraiment voir l’impact. Donc, presque 8 % de différence pour les rendements qui ont suivi. Toujours rester investi, c’est super important, surtout quand on s’y attend le moins. Les meilleures journées nous coûtent cher si on n’est pas investi dans le marché. C’est pour ça qu’il faut rester investi malgré les baisses.
Et voilà. Manquer seulement les quelques meilleures journées dans une année, ça fait très, très mal.
Deuxième petit sujet qu’on voulait jaser avec vous : on voulait parler un petit peu de régime épargne-études. Il y a un sondage de l’été passé, MB, qui est sorti : 26 % des étudiants canadiens ont considéré arrêter leurs études à cause des coûts. 75 % des répondants reçoivent de l’aide de leurs parents. J’ai trouvé cette statistique très intéressante : trois quarts des étudiants ont de l’aide de leurs parents, et 64 % des répondants disent ne pas pouvoir faire d’études postsecondaires sans cette aide.
Donc on voit que soit l’aide des parents ou le fait de travailler en même temps que les études, c’est très important. Les études sont un gros coût au départ maintenant. Donc la manière d’aider un enfant, un petit enfant ou les générations futures, c’est avec le régime épargne-études.
Ce qu’on a fait, c’est une petite simulation : on dépose le maximum par enfant dès la naissance, donc 2 500 $ par année. On reçoit les subventions, et puis on retire. Le graphique que vous voyez en ce moment est basé sur un rendement de 5 %, juste pour vous donner une idée. Le rendement n’est pas garanti, c’est une projection pour illustrer les montants possibles. Si on faisait 5 %, on serait capable de retirer 98 000 $ de ce régime d’épargne-études. On l’a retiré sur 7 ans : 2 années de cégep, 4 années d’université, donc sur 6 ans.
Ça permet de voir un peu le retrait possible de ce régime. Ce qui est intéressant, c’est que seulement 2 500 $ par année peuvent cumuler un montant de presque 100 000 $ pour les études de l’enfant. Ça aide énormément.
Et aussi, quand on parle de risque de portefeuille, est-ce qu’on est capable, sur un horizon long terme, d’assumer un peu plus de risque pour avoir un rendement supérieur ? Des fois, on dit : « Ah, c’est juste 2 % de plus. » Mais 2 % de plus, ce n’est pas rien. L’exemple ici : avec seulement 2 % de plus, le régime épargne-études donne 30 000 $ de plus au final dans les mains de l’enfant. C’est quelque chose à considérer, surtout avec un horizon long terme, surtout quand les enfants sont jeunes.
Sur le long terme, ça ne prend pas beaucoup chaque année pour faire une très grosse différence. Encore là, toujours important de respecter son profil, mais effectivement, on peut voir que parfois, s’exposer à plus de risque, quand on est capable de le prendre et qu’on peut se le permettre, ça peut être payant sur le long terme.
Toujours valider avec votre conseiller avant de faire des gestes comme ça. Ce n’est surtout pas une recommandation, mais juste un exemple de calcul pour illustrer l’impact de 2 % sur le régime épargne-études. C’est ça qu’il faut retenir.
Merci d’avoir été avec nous pour cette capsule, et on se revoit pour la prochaine. Merci tout le monde, salut!

Mars 2025

Bonjour tout le monde, bienvenue à notre commentaire sur les marchés. Vous avez Fabrice, Jonathan et Vincent Poirier aujourd'hui. Nous avons un invité spécial, Vincent, conseiller en gestion de patrimoine dans notre équipe. Nous avons quelques points pour vous concernant la turbulence sur les marchés. Les gars, qu'est-ce que vous avez à nous dire là-dessus ?

Oui, définitivement. On peut commencer par regarder l'impact potentiel des tarifs sur la croissance et l'inflation aux États-Unis, puis faire quelques parallèles avec le Canada. Il y a beaucoup de similitudes, mais aussi quelques petites différences. La demande des consommateurs est réduite pour deux raisons : la baisse des revenus personnels réels, ajustés pour l'inflation, et les pertes d'emploi potentielles, qui peuvent être compensées par des réductions d'impôts. Aux États-Unis, c'est le plan de Trump, mais au Canada, cela sera contrebalancé par des taux d'intérêt plus faibles. La Banque du Canada pourrait encore couper les taux cette semaine. Cela compensera par un effet positif au niveau du commerce net, incitant à consommer plus domestique pour éviter les tarifs.

Un autre effet négatif est la baisse des investissements des entreprises et l'incertitude des consommateurs, qui pourraient moins dépenser et garder plus de côté, détériorant les conditions financières. Au niveau de l'inflation, les fameuses taxes sur l'importation de biens et l'effet de la devise aideront un peu les États-Unis, mais moins le Canada à cause du dollar US fort. Cela pourrait ralentir les salaires réels et la croissance économique, augmentant l'inflation et potentiellement menant à une récession. Faut-il craindre la récession ? La réponse est non. On en a eu beaucoup dans le passé. Avec un bon portefeuille diversifié, comme un portefeuille équilibré 60/40 (60 % en actions diversifiées mondialement et 40 % en revenu fixe), on peut voir un rendement positif de 5 % avant la récession. Pendant la récession, les obligations compensent la baisse des actions, et après 12 mois, les actions reprennent souvent, avec un rendement moyen de 16 % sur les périodes étudiées.

Vincent, tu voulais parler du recul des dernières semaines. Les médias nous font peur, mais il est intéressant de prendre du recul. On a toujours l'impression que c'est pire et différent, mais en réalité, c'est fréquent. Les actions américaines ont souvent reculé autant sinon plus que récemment. Les périodes difficiles arrivent environ tous les ans et demi. Les marchés ont déjà connu ça, et vous aussi, comme investisseur. La dernière fois, c'était l'été dernier. Les raisons étaient différentes, mais l'impact similaire. Les deux dernières années ont été très belles, et après une correction, on sera à une autre place dans quelques années.

Que dire aux gens qui veulent vendre ou investir quand c'est plus tranquille ? La tranquillité par rapport aux tarifs passera, mais il y aura toujours autre chose. Chaque année, il y a quelque chose de nouveau qui crée de la volatilité et de l'incertitude. En 2019, c'était déjà les tarifs États-Unis-Chine, avec Trump. Les marchés ont fait quelque chose d'intéressant après. Si on regardait ce tableau au début des années 1900, peu de gens investiraient en sachant ce qui allait se passer, mais c'était un bon investissement à long terme. Il faut mettre les choses en perspective et ne pas faire comme les autres, vendre au pire moment. Quand ça baisse, il faut acheter plus, et quand ça monte, vendre plus. En 2021, les gens ont acheté en haut de la côte et vendu pendant la baisse, détruisant leur rendement à long terme.

Une nouvelle positive : quand il y a un marché baissier, 12 mois plus tard, les rendements sont généralement très positifs. Si vous êtes inquiet, dites-vous que les 12 prochains mois seront meilleurs. La bourse monte ce matin. Pourquoi ne pas mettre nos dollars dans quelque chose de plus conservateur quand ça brasse, puis revenir sur les marchés boursiers quand le soleil revient ? C'est impossible de prévoir exactement quand le marché changera de direction. C'est une machine à anticiper le futur, impactée par l'offre et la demande. Il est super difficile de timer le marché. Manquer les meilleures journées peut détruire le rendement annuel. Il vaut mieux avoir un bon portefeuille diversifié, subir la baisse, mais être à la hausse aussi. C'est la méthode gagnante à long terme. La situation actuelle est causée par la volatilité du président américain, rendant la prédiction encore plus difficile. Rester investi et bien diversifié assure de participer à la hausse quand elle recommence. Le meilleur moment pour acheter est souvent quand tout semble aller mal. Les titres sont moins chers, et c'est une opportunité de rebalancer les portefeuilles. Nos portefeuilles sont diversifiés avec des protections du risque en place. Le Nasdaq baisse plus depuis le début de l'année. Warren Buffett disait que c'est quand la marée baisse qu'on voit qui se baigne sans maillot de bain. En cas de récession, ceux qui étaient trop à risque seront exposés. Cela fait partie d'une gestion de patrimoine intelligente.

Merci beaucoup à tout le monde de votre écoute. Au plaisir. Merci.

Février 2025

Bonjour tout le monde, bienvenue à notre première capsule de 2025. Bonne année à nos auditeurs, bonne année Jonathan, bonne année Fabrice et bonne année tout le monde. Aujourd'hui, nous sommes le 3 février et en fin de semaine, il y a eu beaucoup de mouvements sur l'annonce des marchés de Trump. Nous allons parler de cela aujourd'hui et faire une petite révision de nos prédictions pour l'année.

La première chose que nous voulions traiter avec vous, c'est de faire attention aux prédictions que vous allez voir cette année. Tout le monde essaie de prédire 2025, mais il y a de la volatilité et de l'instabilité à venir. N'oubliez pas qu'en 2024, nous avions également prévu de l'instabilité et une récession. Vous voyez en bas à gauche l'indice de recherche Google pour le mot "récession". Tout le monde avait peur de cela, mais finalement, ce fut une très bonne année sur les marchés. Donc, oui, parfois les nouvelles ou Trump peuvent amener de l'instabilité, mais il faut quand même faire attention.

Juste d'entrée de jeu, nous voulions que vous fassiez attention à toutes les prédictions qui sont faites par rapport au rendement possible de la Bourse. Absolument, Fabrice, tu sais, il ne faut pas oublier qu'un seul événement peut changer complètement les prévisions de début d'année. C'est une tradition qui revient toutes les années, mais il faut faire attention car les choses peuvent changer très rapidement.

Nous avons une nouvelle importante : les États-Unis veulent imposer un tarif de 25 % sur tous les biens provenant du Canada, sauf les produits énergétiques et les minéraux essentiels qui auront un tarif réduit à 10 %. Le Canada a décidé de riposter avec un tarif de 25 % sur les biens venant des États-Unis. Nous avons même commencé à voir quelques boycotts, notamment au niveau de l'alcool, avec la SAQ qui veut retirer certains produits comme le bourbon ou les vins américains. Ce sera intéressant de voir ce qui va se passer.

Sur la diapositive que nous avons, ce n'est pas la première fois que nous voyons cela. Durant le premier mandat de Trump en 2018 et 2019, il y a eu une petite guerre commerciale, principalement entre la Chine et les États-Unis, mais le Canada s'est retrouvé également au milieu de l'action. Les tarifs étaient plus ciblés, principalement sur l'aluminium et certains produits spécifiques, ce n'était pas aussi global que maintenant. La journée de l'annonce, nous avons vu une correction à la baisse, mais sur la période complète, le rendement a même été positif. Il faut quand même faire attention car ce n'est pas la même situation. C'était plus ciblé à l'époque, maintenant c'est plus généralisé et le tarif était de 10 % sur quelques biens, alors que maintenant c'est plus global.

Sur la prochaine diapositive, nous pouvons voir le scénario que la Banque du Canada a publié. Il faut vraiment voir cela comme un pire scénario. Notre économiste en chef a également fait ses propres prévisions, qui sont plus optimistes que ce scénario. Nous parlons ici d'un scénario où les tarifs perdureraient de façon permanente. Il y aurait un choc sur le PIB, mais nous pourrions voir une reprise par la suite. C'est difficile de prévoir la réaction des politiciens et ce qui va se passer exactement, mais il y a des choses qui peuvent être faites. Les taux d'intérêt pourraient baisser plus rapidement, peut-être de 2 % dès le printemps, ce qui serait une baisse complète de 1 %. Il pourrait y avoir une coupure entre deux rendez-vous de la Banque du Canada. Il faudra voir ce qui va se passer, mais les Canadiens ne vont pas se laisser faire. Ils prendront des mesures pour stimuler l'économie et faire ce qu'ils peuvent pour s'en sortir le mieux possible.

Il y a également une possibilité d'impact sur le dollar canadien. Nous prévoyons peut-être un taux à 1,55 ou 1,65 pour ceux qui le regardent de l'autre côté. En gros, cela signifie probablement plus de volatilité à court terme pour les marchés boursiers en attendant que cela se positionne. Il est censé y avoir un rendez-vous ce matin entre les États-Unis et le Canada. Il est très difficile de dire ce qui va en découler et combien de temps cela pourrait durer. Il est super important de ne pas défaire un plan de match. Le plan de match est bon à long terme, il faut garder le cap. Un bon portefeuille diversifié a toujours bien traversé les tempêtes.

Fabrice, je pense que tu as quelques points sur ce sujet. Oui, juste pour finir sur ton point, ce n'est pas notre scénario de base. Nous ne savons pas ce qui va se passer, mais si les tarifs de 25 % restent en vigueur tout le mandat de Trump, nous nous attendrions à des négociations. Les raisons des tarifs incluent la sécurité aux douanes, l'importation de fentanyl, les immigrants illégaux et le déficit. Quand on regarde le déficit du Canada par rapport à d'autres pays, c'est très minime. Ils devraient être capables de trouver un terrain d'entente à un certain point.

Le dernier point est de faire attention à la volatilité. Sur un an ou deux, l'horizon de rendement potentiel de la Bourse peut varier entre +60 % et -40 %, donc c'est très volatile. À long terme, sur 5 à 10 ans, nous serons gagnants. Même pour ceux qui approchent de la retraite, il ne faut pas tout retirer maintenant. Avoir plus de protection du risque et plus d'obligations fait du sens à court terme, mais il ne faut pas avoir peur et tout vendre, cela pourrait être une erreur magistrale à long terme. Ce n'est pas la première fois qu'il y a des nouvelles négatives. Malgré tout, la Bourse a bien fait. Il faut faire attention aux nouvelles et au bruit. À long terme, nous sommes toujours gagnants.

Merci à tous d'avoir écouté et gardons le cap pour 2025. Merci beaucoup.

Financière Banque Nationale #1 pour la satisfaction des investisseurs accompagnés au classement de J.D. Power pour 2 années consécutives

Actualités économiques

Impact économique

Afin de vous éclairer et de stimuler votre réflexion face au contexte actuel, Stéfane Marion et Denis Girouard se penchent sur l’actualité économique et vous partagent leurs perspectives via nos vidéos informatives mensuelles.

Bonjour tout le monde, bienvenue à impact économique. Aujourd'hui, nous sommes le 11 juin 2025 et je suis en compagnie de notre chef économiste Stéfane Marion. Bonjour Stéfane.

Bonjour Denis.

Approche un peu différente aujourd'hui, tellement de changements structurels, qu'il faut les aborder.

Plein de choses. À commencer peut-être pour démystifier ce qui se passe avec les États-Unis. Donc, on parle beaucoup d'incertitudes au niveau mondial, mais l'incertitude frappe aussi les entreprises américaines Denis, dans le sens où c'est vrai que le dernier rapport d'emploi fait état d'une création totale d'embauche aux États-Unis, mais remarque que les entreprises deviennent de plus en plus frileuses à embaucher à temps plein. Pourquoi? Ben, on connaît mal le plan d'affaires dans un contexte d'incertitude tarifaire.

Donc ça se traduit automatiquement par des emplois temporaires versus des emplois plus réguliers, à temps plein, parce que justement on sait pas trop ce qu'on va faire ces employés-là dans le proche avenir.

Donc avant de s'engager à moyen terme, les entreprises doivent avoir un peu plus de visibilité. Puis ce manque de visibilité là se traduit aussi sur la performance boursière aux États-Unis parce qu'on constate que bon, il y a un rattrapage qui s'effectue aux États-Unis, puis bien que la bourse aux États-Unis rattrape son terrain perdu, on n'a pas encore atteint le sommet du mois de février dernier. Donc, le marché boursier américain c'est pas celui qui performe le mieux actuellement. En fait, il y a beaucoup d'incertitude par rapport au plan d'affaires à venir là, puis au niveau des profits bien évidemment.

Puis on se reportera à croire que cette performance-là du marché boursier, elle est mondiale dans le fait que les investisseurs sont mondiaux. Mais, par contre, au même moment on voit que le dollar US perd quand même, continue à perdre de la valeur. Donc, c'est des investisseurs américains qui achètent la bourse américaine et non les étrangers présentement.

De façon illustrée, donc t'as des gens qui achètent la bourse américaine parce qu'il y a une remontée, mais je peux te confirmer que ce sont pas les étrangers parce que eux boudent encore les actifs américains, que ce soit des obligations ou des actions. La performance du dollar américain, elle est très mauvaise de trimestre-ci. Déjà une culbute de plus de 3.5 points de pourcentage. Donc, le dollar américain sous pression reflète ce que tu dis, c'est que les investisseurs étrangers, tant qu'ils auront pas mieux compris la politique économique américaine, ça donne une petite gêne. Donc, un marché américain qui est moins performant qu'ailleurs sur la planète.

Ou peut-être une des premières fois dans l'histoire, ou, en tout cas, ça arrive pas souvent, c'est que le Canada est totalement à l'opposé, alors que là aujourd'hui notre bourse connaît des nouveaux sommets alors qu'on vient de dire les Américains, c'est le contraire.

Puis malgré que mon taux de chômage est à 7%, donc au niveau cyclique, on est impacté négativement par les tarifs américains. On peut pas s'engager, mais ce qu'on sait, c'est que dans la foulée de l'élection au niveau du gouvernement fédéral, le gouvernement est soudainement devenu beaucoup plus pragmatique et le discours du trône déposé par le Premier ministre Carney au mois de mai fait état d'une volonté d'améliorer le sort économique du Canada. Donc, je peux te dire que les investisseurs, qu'ils soient canadiens ou étrangers, ont pris bonne note de l'engagement du fédéral qui, pour la première fois en plus d'une décennie, se concentre sur une meilleure performance de l'économie, de sorte que le marché, lui, le marché boursier canadien, lui, atteint un nouveau sommet malgré nos défis au niveau cyclique, avec ce taux de chômage qui est en hausse.

Cette performance-là est pas strictement dans un secteur parce qu'on voyait souvent c'était l'énergie qui était porteur dans le marché boursier canadien. Cette fois-ci, c'est pas ça.

Ben si on relance l'économie canadienne, on veut relancer le marché des capitaux. Donc faut pas s'étonner que dans ce contexte-là, les banques canadiennes, les financières au Canada atteignent les nouveaux sommets. Mais t'as absolument raison de souligner que si je suis prêt à relancer l'économie canadienne, redéployer du capital privé au Canada, de croître l'investissement, ben il y aura plusieurs secteurs qui vont bénéficier. Donc il y a les matériaux, les produits industriels, la consommation discrétionnaire, aussi les financières, donc en général donc c'est quand même pas un seul secteur. T'as absolument raison de mentionner si ça devient de plus en plus diffus, donc ça c'est une excellente nouvelle que ce soit pas restreint un secteur, donc c'est un engouement pour l'ensemble des actifs boursiers canadiens qu'on voit actuellement.

Ça, ça se transpose aussi sur le dollar canadien. On le voit, à l'instar de dollar US, dollar canadien fait des nouvelles percées.

T'as raison. Puis ça peut frustrer certains exportateurs parce que le dollar canadien connaît ses meilleurs moments en plus de 4 ans présentement. Donc, encore une fois, cette vision que, malgré les défis cycliques avec lesquels on doit composer avec les tarifs américains, ce qui est déployé au niveau structurel, avec l'engagement des gouvernements à devenir des politiques plus porteuses pour l'économie, ça se traduit par des gens qui disent Oh, savez-vous quoi, le Canada semble intéressant dans ce contexte-là.

Ben on le voit, Monsieur Carney est en poste depuis peu, mais il prend déjà des décisions et des décisions importantes qui amènent ce niveau de confiance là des investisseurs dans le marché canadien, parce que là il y a quelqu'un qui commande à Ottawa puis il sait exactement où il s'en va.

Tu sais Denis, c'est l'engagement par rapport à relancer l'économie, mais aussi des choses concrètes de dire, ben, le Canada ne sera plus exclu de l'OTAN avec les dépenses les plus moribondes en dépenses militaires, donc je m'engage à revenir dans le camp de l'OTAN, puis de remettre mes dépenses à niveau, donc j'augmente soudainement, je vais passer de 40 à 60 milliards mes dépenses militaires. C'est pas juste de dire que je m'en vais dans le militaire, c'est de dire que je peux relancer à la fois le militaire, puis dire ben, j'aurai un programme d'approvisionnement qui soit porteur pour les entreprises canadiennes. Donc ça m'amène à être beaucoup plus optimiste par rapport au secteur industriel canadien et aussi du secteur manufacturier Denis.

Il était temps parce que tu nous amène d'un parallèle qui fait mal. Quand on se compare à l'Irlande, ça fait peur.

Puis je sais que tu marchais en Irlande puis qui est même pas dans mon graphique, mais vous savez, lorsqu'on a des dépenses militaires les plus faibles des pays du G7, souvent ça va refléter un secteur industriel qui est moribond. Puis, ce qu'on voit au Canada, c'est qu'avec ce qui s'est passé dans les dernières années, on n'a pas déployé nos politiques économiques de façon optimale. Ben, j'ai eu une érosion du secteur manufacturier sans précédent, de sorte que, croyez-le ou non là, Denis, la taille du secteur manufacturier canadien est plus petite que celle de l'Irlande qui a une population de 5 000 000, alors que nous, on a une population de 41 000 000. Donc, Denis c'est un réveil brutal donc on doit relancer notre économie. Puis, je pense que c'était c'est bien accueilli par les investisseurs, donc finalement on fait quelque chose.

Tu veux aussi souligner l'ampleur des difficultés de construire les entreprises, tout ça à travers toute la réglementation, mais la prochaine slide elle fait peur.

Ben, ce que je veux démontrer c'est pourquoi l'Irlande a explosé, ils ont pas les avantages comparés du Canada au niveau de l'approvisionnement en ressources naturelles, en énergie, le bassin de population n'est même pas là, donc pourquoi, comment eux l'ont fait? Ben, ils ont eu des réglementations moins punitives pour le secteur privé alors que nous on en a rajouté beaucoup, Denis. On a ajouté pour la coquette somme de 320 000 mesures par le gouvernement fédéral seulement depuis 2005.

Là tu exclus provincial et municipal.

Il y a pas de province, il y a pas de municipal là-dedans. Au gouvernement fédéral, à lui seul, est responsable de 320 000 réglementations pour le secteur privé canadien. Au secteur manufacturier, Denis, il y a une raison pour laquelle l'érosion, on a rajouté 32 000 réglementations du secteur manufacturier au cours des 20 dernières années, puis on se retrouve à 110 000 mesures présentement. Donc, faut donner à notre secteur privé la capacité de s'exprimer. Puis la meilleure façon de le faire, ça serait pour le gouvernement fédéral de montrer l'exemple et d'abaisser, d'éliminer une bonne partie de la réglementation là, comme on le fait ailleurs dans le monde. Donc, ça serait la meilleure nouvelle pour attirer le capital en solde canadien.

Ben merci Stéfane, merci pour toutes ces mises au point qui sont structurellement importantes parce qu'on vit des changements importants présentement, puis ça, ça ouvre la lumière sur, probablement, le positivisme qu'il peut avoir sur le Canada l'année prochaine.

Mais je pense Denis que les investisseurs se trompent pas. Je pense que c'est peut-être les moments les plus optimistes pour l'économie canadienne en plus d'une décennie. Reste à savoir maintenant la prochaine étape, c'est la rencontre du G7 entre Monsieur Carney et Monsieur Trump dans les prochains jours qui sera très très importante parce que si on peut concrétiser une meilleure relation avec les États-Unis, puis que le gouvernement fédéral s'engage à rendre plus facile le déploiement du capital privé au Canada, Denis, les valorisations, les écarts de valorisation dont on en a souvent parlé entre les États-Unis et le Canada vont s'estomper donc.

Stéfane, ça fait longtemps qu'on n'a pas été optimiste de même.

C'est la cravate de l'optimisme.

C'est ça. Merci beaucoup. Merci à vous tous de vous joindre à nous pour ces magnifiques capsules. On se revoit d'ici quelques semaines, à bientôt, merci.

5 • 4 • 3 Perspectives de marché

5 minutes, 4 graphiques, 3 points clés à retenir… Découvrez « 5 • 4 • 3 », un nouveau regard trimestriel ciblé sur les marchés, l’économie et l’investissement avec notre expert Louis Lajoie, du Bureau du chef des placements de la Banque Nationale Investissements.

Bonjour tout le monde. Aujourd'hui, 5 juin, fidèle à l'habitude, on va faire le point sur ce qui s'est avéré être un trimestre tout à fait spectaculaire, pour ensuite essayer de faire un peu de lumière sur ce qui se profile devant nous. Toujours avec une bonne dose d'humilité parce qu’évidemment, il y a encore beaucoup d'incertitude.

Sans plus tarder, ce qui a rendu le dernier trimestre tout à fait spectaculaire, c'est l'annonce de tarifs coup de poing, le 2 avril, qui a fait chuter les marchés boursiers américains de 10 % en seulement deux jours, alors que les risques de récession doublaient à ce moment. C’était donc une situation tout à fait insoutenable, qui a effectivement donné lieu à une pause, seulement une semaine plus tard, pour tous les pays sauf la Chine. À elle seule, cette annonce a donné lieu à la troisième meilleure journée pour la bourse américaine au cours des six dernières décennies. On a vécu ça dans le dernier mois, en avril. Spectaculaire encore une fois. Mais la hausse de tarif avec la Chine était aussi tout à fait insoutenable et a aussi donné lieu à une pause, cette fois-ci un mois plus tard. Ce qui nous amène à aujourd'hui, avec des risques de récession qui demeurent plus hauts qu'en temps normal, mais quand même qui se stabilisent, qui baissent, alors que les marchés boursiers ont repris une bonne partie de leurs pertes enregistrées depuis le début de l'année. 

Si on regarde l'impact pour un portefeuille global diversifié en dollars canadiens, le constat qu’on est essentiellement revenu au niveau de février dernier, c'est à dire quelque part entre 0 % et 5 % de gain – rien de trop spectaculaire, rien de trop dramatique, en fonction du profil de risque –, évidemment grâce en bonne partie à la bonne tenue des marchés boursiers à l’extérieur des États-Unis, qui est une tendance dont a discuté dans la dernière capsule, qu'on voyait se former en début d'année, et qui s'est poursuivie largement dans les derniers mois. Donc beaucoup de volatilité. Ultimement, pas trop de dommages. C'est largement l'attente qu'on avait lorsqu'on a amorcé l'année. Ça demeure également nos attentes lorsqu'on regarde devant, bien qu'il y ait évidemment le potentiel pour des surprises au cours des prochains mois. 

Ce qu'on va surveiller de très près, c'est l'impact concret sur l'économie. Pour l'instant, l'impact se voit surtout, par exemple, du côté du sentiment des consommateurs, qui est essentiellement près de son pire dans les 35 dernières années. C’est un grand contraste par rapport à la réalité plus concrète de données importantes dans l'économie, par exemple le chômage ou même l'inflation. Évidemment, il y a plusieurs drapeaux jaunes ici et là, mais en ce qui a trait à ces deux données-là, les données récentes n'avaient rien de trop dramatiques dans les deux cas. Il faut le dire, les tarifs vont probablement nourrir un peu l'inflation, exercer une pression à la hausse sur le chômage. Mais pour autant que les aléas tarifaires sont limités et que l'administration américaine se concentre sur les ententes commerciales, il y a des chances que, finalement, cette reconnexion entre le sentiment et la réalité se produise à des seuils pas trop problématiques pour l'économie et, par conséquent, pas trop problématiques non plus pour les marchés boursiers, parce que là aussi on a vu un peu le même phénomène : le sentiment des investisseurs cette fois-ci, selon ce sondage-là, il n’y a jamais eu autant de pessimisme dans les 35 dernières années. Ce qui est un peu paradoxal là-dedans, c'est que, traditionnellement, c'est souvent signe que le pire est déjà derrière nous. Évidemment, comme toute règle, il y a des exceptions, donc faut faire attention. Les marchés boursiers ont déjà rebondi beaucoup, donc tempérons nos attentes. Mais ça suggère quand même que, pour autant qu'on évite une récession mondiale et on ne s'attend pas à une récession mondiale, il y a lieu de penser que la tendance de moindre résistance pourrait en fait demeurer à la hausse pour les marchés boursiers au courant du reste de l'année. 

En conclusion, trois points à retenir pour aujourd'hui. Comme je le disais pour l'instant, plus de peur que de mal. Les marchés ont réagi fortement. Le sentiment des consommateurs, des investisseurs, des entreprises également a envoyé un signal clair à Washington, qui a effectivement changé de ton, un changement de ton qui demeure fragile, il faut le dire. L'économie est également fragile, je le répète, mais les prochains mois devraient être très révélateurs, alors que tous les paramètres de l'agenda économique de l’administration américaine devraient finalement se préciser, et l'ampleur du ralentissement économique qui en découlera également. C'est ce qu'on suivra de près. C'est annonciateur d'encore beaucoup de volatilité au courant de l'été. Mais encore une fois, pour autant qu'on évite un scénario de récession mondiale, il y a lieu de penser que les marchés boursiers pourraient demeurer plutôt bien soutenus, surtout en dehors des États-Unis, qui est une tendance qu'on voit se poursuivre dans les prochains mois. 

C'est tout pour aujourd'hui. Merci d'avoir été à l'écoute. On se reparle en septembre. Bon été tout le monde.

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