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Notre commentaire sur les marchés

Visionnez ou consultez la plus récente version de notre commentaire sur les marchés financiers revue par les membres de notre équipe.

Décembre 2025

Bonjour tout le monde. Bienvenue à notre capsule de décembre de 2025, notre dernière capsule de l'année. Donc Jonathan se joint encore à moi pour cette capsule-ci pour faire une petite révision des marchés et on va parler de régime épargnée aussi par la suite. On a analysé des petites stratégies de cotisation intéressantes. Donc une conclusion intéressante à venir pour ça. Donc Jonathan, ton retour sur 2025.

Oui, absolument. Ben écoutez, ça a été quand même une vraiment une très belle année encore une fois pour une troisième année d'affilée hein. On se rappelle depuis 2022 qui avait été à la baisse, mais ça a été vraiment trois très belles années et que les actions mondiales qui ont poursuivi leur ascension là. Écoutez, surtout si on regarde évidemment, on a eu la baisse du mois d'avril qui a été assez de courte durée hein quand même. Fait que ensuite ben on voit justement le fameux post que Trump a fait sur les réseaux sociaux et puis depuis ce moment-là, ça a vraiment été un des meilleurs 6 mois. Puis si on regarde la prochaine diapositive là, c'est évidemment une distribution de probabilité. Donc si on regarde à droite du graphique, c'est évidemment les rendements les plus élevés. Et puis on voit qu'on si on regarde la probabilité d'atteindre le ramon atteint sur les 6 derniers mois qui est de 32 à 34 %, là, c'est vraiment quand même très très limité. Donc on a vraiment eu un rendement exceptionnel sur les 6 derniers mois.

Ça a été principalement vrai en dehors des États-Unis. On peut voir ben cette année ça a été vraiment le Canada qui a été le grand champion avec les marchés émergents et puis même la région internationale. Donc ça a été quand même très différent des dernières années où est-ce que c'était très concentré autour des États-Unis. Au niveau des actions américaines par exemple, ça a été encore la technologie qui a été vraiment le grand vainqueur. Au niveau du Canada, ça été un peu plus différent. Ça on a eu une grande performance de l'art cette année évidemment et les banques là qui ont qui ont évidemment participé très fortement au rendement du TSX cette année. Si on regarde au niveau des États-Unis, ce qui explique là un petit peu le retard parce que ça a été le plus grand retard par rapport aux actions mondiales depuis 2009. Donc vraiment les actions américaines qui ont pas mal dominé les marchés mondiaux là depuis 2009, ben ça a été vraiment le plus grand retard. On parle on parle quand même d'un peu près 11 % là de retard. Et puis deux éléments, ben évidemment l'effet du dollar canadien parce que le dollar américain qui s'est évidemment déprécié par rapport au dollar canadien cette année. Et on peut voir aussi que tu sais au niveau des bénéfices, ça a été quand même solide, la partie en rouge là sur le graphique. Donc c'est pas vraiment la croissance des bénéfices qui explique le retard, c'est plutôt au niveau du ratio cours bénéfice qui qui a pris moins d'expansion que ces rivaux. Et évidemment, ben on c'est parce que les on partait avec des valorisations qui étaient déjà relativement plus élevées qu'ailleurs dans le monde. Donc c'est sûr qu'il y a eu un certain rattrapage là cette année. Et puis au final qu'est-ce qui s'est passé ? Ben, tu sais, c'est sûr, on a vécu une année quand même rocambolesque avec bon les tarifs, l'arrivée de Trump et tout ça, mais overall, d'une façon générale, ça a été vraiment mieux que prévu. Donc, moins d'inflation que prévu et surprise économique qui a été positive. Donc un petit rappel que évidemment des fois faut faire attention aux prévisions, tu sais, on a eu beaucoup de nuages gris, beaucoup d'articles d'incertitude là une certaine au plus au début de de l'année là. Ben c'est un petit rappel que des fois tu sais faut prendre ça avec un grain de sel puis les prévisions restent des prévisions mais souvent ils peuvent être biaisés puis on difficile de prévoir l'avenir là au niveau des marchés boursiers.

Merci Jonathan. Pour la deuxième partie de la capsule, on va passer au régime épargne étude. On a fait une petite analyse pour le plaisir. C'est parti de quelqu'un qui m'a posé la question puis j'ai eu le réflexe de dire tout de suite ben non, c'est sûr que ça vaut pas la peine. La question c'était est-ce que on est mieux de cotiser tout de suite notre montant parce qu'on a droit de 50000 dollars à vie pour un enfant. Donc, est-ce que on est mieux de cotiser tout de suite 50000 dollars ou on est mieux de cotiser 2500 par année et d'avoir les subventions ? Parce que si on cotise 5000 dollars dans une année, ben on aura pas des subventions du gouvernement pour la totalité du montant. Donc le réflexe a été tout de suite de dire ben non, c'est sûr que d'avoir les subventions, c'est le plus intéressant mais on voulait faire l'analyse mathématique pour le confirmer. Bien sûr, on s'adresse à des gens qui ont des REER maximisés, des CELI, qui ont des surplus de liquidité. Ça s'applique pas à tout le monde là nécessairement, mais si vous avez les capitaux nécessaires pour utiliser une stratégie comme ça, ben ça pourrait être très intéressant. On a fait deux scénarios. Commençons avec à 4 % et à 8 % juste pour vous montrer l'impact du rendement sur la situation parce que ça change les conclusions. Et on a fait quatre scénarios. On a le scénario gris où on cotise simplement notre 2500 par année et on reçoit nos subventions aussi simplement que ça. Scénario orange, on va aller cotiser un 14000 dollars à la première année quand l'enfant naît et on cotise après ça notre 2500 par année pour avoir nos subventions maximales pour atteindre notre 50000 dollars de maximum. Donc vous on se comprend que le orange on cotise 14000 dollars de plus. Donc c'est sûr que le orange sera toujours favorable par rapport au scénario gris puisqu'on cotise plus. Scénario vert, on cotise simplement 50000 dollars d'un coup. Donc on reçoit des subventions seulement une année et on ne reçoit plus jamais de subvention mais on cotise notre 50000 dollars première année. Et le scénario bleu où on cotise en optimisation. Donc ça les années vont dépendre un petit peu du rendement. Donc ça on va vous revenir dès qu'on est rendu au rendement. Ce qu'on voulait vous montrer, qu'on trouvait très intéressant, c'est que à 4 % le scénario bleu et le scénario orange, on voit qu'il se démarque quand même assez bien par rapport aux autres scénarios. Donc le scénario bleu à 4 %, on cotise pour aller chercher à peu près 10 années de subvention. Donc, on cotise 25000 quand l'enfant naît 2500 par année ensuite. Et le scénario orange où on cotise simplement notre 2500 par année et notre 14000 en début pour aller chercher les subventions maximales. Comme on peut voir, ben à 4 % le rendement fait pas trop la différence. Donc si vous êtes plus conservateur dans vos placements, ben peut-être que d'aller chercher les subventions. Les subventions sont quand même un placement, un rendement garanti qui est intéressant. Où ça change beaucoup la donne, c'est si vous êtes un investisseur agressif, on peut s'attendre à des rendements plus importants, mais ce qui est intéressant, c'est qu'on peut remarquer que le scénario, même les scénarios bleus et verts sont les meilleurs qui se démarquent. Et le vert étant bien celui de mettre 50000 dollars la première année, la meilleure option à 8 % serait de cotiser en fait comme 5 ans donc les aller chercher les premières subventions quand l'enfant est jeune, on cotise 40000 au jour 1. Donc vous avez un petit peu de subvention mais surtout du rendement. Ça c'est vraiment l'optimisation à 8 %. ce qui sera difficile à dire, est-ce que le portefeuille va faire 4 8 10 ? Personne le sait, mais c'est pour vous donner une petite idée un petit peu de qu'est-ce qui en est. Donc l'idée de mettre 50000 dollars jour 1 quand l'enfant est n'est pas une mauvaise idée tant que ça si on est investisseurs agressifs. Donc c'est quelque chose à garder en tête. Bien sûr, toutes les situations ici ne sont pas des recommandations. Parlez à votre conseiller avant d'entreprendre quoi que ce soit parce que ça peut changer dépendamment de la situation de toutes les tous les gens. Merci de votre écoute pour cette année encore une fois et puis au plaisir de se voir en 2026. Merci beaucoup tout le monde. À bientôt.

Septembre 2025

Bonjour tout le monde. Bienvenue à la capsule du mois de septembre et de l’automne de l’équipe Mcgale Duquette Durand Dufour, avec moi Jonathan encore une fois ce mois-ci pour faire une petite revue des marchés. Bonjour tout le monde, c’est bien d’être de retour. On voulait vous montrer qu’on a eu un été plutôt calme sur les marchés financiers. Les quatre premiers mois de l’année ont été particuliers, avec mars et avril moins bons pour la bourse, alors que l’or allait super bien. Les quatre derniers mois ont été un peu différents : la bourse a très bien performé, tandis que l’or et d’autres actifs sont restés plus stables. Donc un été assez tranquille, mais à la hausse. Jonathan, qu’est-ce qu’on regarde sur les marchés ces temps-ci ? Oui, c’est toujours la question : combien de temps ça va rester comme ça ? Les tendances ont vraiment continué. Effectivement, ça a été un été très calme au niveau des données économiques. Récemment, il y a quand même quelque chose qui attire notre attention. En premier lieu, les récentes données de l’emploi ont été en dessous des attentes : moins d’emplois créés et même des emplois éliminés au Canada. Il y a eu une hausse du taux de chômage des deux côtés de la frontière : de 7 % à 7,1 % au Canada et de 4,1 % à 4,2 % aux États-Unis. Ça va être quelque chose à surveiller. Également, au Canada, on observe un ralentissement de la croissance économique : le PIB était en contraction lors du trimestre dernier. Le secteur manufacturier reste faible, ce qui explique en partie les chiffres économiques plus bas. Le consommateur demeure aussi plus prudent. Ce sont des éléments à surveiller, mais il n’y a pas que des raisons d’être pessimiste. Il y a autant de raisons d’être optimiste. Premièrement, l’inflation : au Canada, elle est en dessous de la cible, et aux États-Unis légèrement au-dessus, mais globalement mieux que prévu. La hausse des coûts liés aux tarifs est bien répartie entre les consommateurs et les entreprises, qui cherchent à réduire leurs coûts, ce qui limite l’inflation. Autre point positif : le secteur manufacturier, dont l’indice PMI est étroitement corrélé à la politique monétaire. Quand les taux d’intérêt baissent et que les conditions deviennent plus favorables, c’est très positif pour le manufacturier et la croissance économique. On s’attend à ce que de plus en plus de banques centrales réduisent leurs taux, ce qui pourrait entraîner un rebond de la croissance. À l’échelle mondiale, les analystes prévoient une croissance des bénéfices des entreprises, avec des hausses à deux chiffres aux États-Unis cette année et l’année prochaine, et des perspectives intéressantes au Canada. L’indice MSCI World devrait aussi afficher une belle croissance. Beaucoup d’optimisme malgré des nouvelles parfois négatives. Mon point à moi : les rendements mensuels du S&P 500 depuis 1950. On entend souvent que l’automne est bon et le printemps moins bon. Est-ce vrai ? Septembre est historiquement le mois le moins favorable, avec moins de 50 % des mois positifs. Mais ça ne veut rien dire : septembre est déjà positif cette année. Ce qui compte, c’est que presque tous les autres mois ont une probabilité supérieure à 50 % d’être positifs, d’où l’importance de rester investi à long terme pour mettre les probabilités de notre côté. Enfin, pour renforcer ton point, j’avais un graphique : certains disent que la bourse est très haute et chère, mais ce n’est pas excessif. Le sentiment est bon, mais on n’est ni dans le sur-optimisme ni dans le sur-pessimisme. On est au centre selon nos indicateurs. C’est encourageant avec les données que tu viens de partager. Oui, exactement. Ce sont des éléments à surveiller, mais il y a autant de raisons d’être optimiste que pessimiste. Il faut rester alerte et investi, car à long terme, les marchés et les entreprises s’adaptent, même si les conditions changent. Merci beaucoup pour votre écoute et on se revoit pour une prochaine capsule. Merci, salut.

Juillet 2025

Bonjour tout le monde. Bienvenue au commentaires sur les marchés de moi et Jonathan. Donc Jonathan se joint à nous aujourd'hui encore une fois. Donc Jonathan, une petite mise à jour sur les marchés boursiers puis ensuite moi j'ai un petit point sur la nouvelle union parentale qui est effective depuis le 30 juin dernier. Donc je te laisse y aller avec une petite mise à jour de qu'est-ce qui s'est passé sur les marchés. Ouais, absolument. Ben les marchés effectivement on construit leur reprise tout simplement depuis la dernière capsule là et puis l'élément déclencheur évidemment ça a été la fameuse pause des tarifs que Trump a décidé de mettre en place. Donc euh vraiment ça qui a ramené un petit peu le le côté euh optimiste là des investisseurs. Puis euh tu côté du Canada euh quand même une belle avance pour l'année là. Donc 8.6 6 % à la hausse quand même. Puis tu sais faut pas oublier du côté des tarifs, nous on est quand même bien positionné hein parce que bon c'est sûr qu'on en a juste avec les États-Unis comparé aux États-Unis qui en ont avec tout le monde. Et puis euh on a quand même été dans un sens chanceux parce que Trump a décidé de respecter l'accord qu'on avait déjà en place avec le Mexique et les États-Unis. Donc toutes les les biens les exportations en fait qui étaient admissibles à l'accord, ben ils le sont toujours donc non taxés. Donc beaucoup moins pire de ce côté-là. Petite donnée économique qui qui demeure quand même assez stable. On va continuer de surveiller le le PIB au 2è trimestre qui pourrait sortir légèrement négatif. On sait qu'il est sorti négatif le mois passé. Donc ça ça va être à surveiller l'inflation qui est toujours vraiment stable mais le taux de chômage qui est à 7 %. Donc ça aussi ça va être un autre un autre aspect à surveiller. Côté des États-Unis euh ça va ça va quand même très bien aussi. Là, on voit qu'on est à 5.5 % en devise américaine. Par contre, faut pas oublier pour un investisseur canadien euh le rendement est très différent quand même là. Euh donc, on parle de pratiquement 0 % pour l'année parce que la la devise américaine qui a baissé d'un d'un montant équivalent là. Donc euh c'est quand même une chose à se souvenir parce que tu sais des fois on regarde les nouvelles tout ça, le CP 500 va bien mais euh bon euh la performance est quand même affectée là par la devise. Puis aux États-Unis effectivement les données économiques qui sont quand même encore bonnes. Taux de chômage à 4.2 % c'est stable en fait. C'est c'est vraiment vraiment excellent. Inflation quand même en haut de la cible là en haut de 2 %. on parle de près 2 2.3 % selon les derniers résultats. Puis euh également, ben une chose à surveiller là, ça va être le 9 juillet qui est officiellement la fin de la pause de de 80 jours là pour les tarifs. Donc ça va impliquer en fait vraiment avoir des implications pour les économies mondiales. Donc ça ça va vraiment être une journée qui va être intéressante à surveiller. Est-ce que ça va être prolongé ou pas ? Je pense quele temps ça va nous le dire à suivre. C'est c'est des variables qu'on contrôle pas, hein. Absolument. Et puis côté obligation, c'est quand même assez tranquille du côté du Canada depuis le début de l'année là. Donc vraiment des rendements qui restent assez faibles parce que ben on sait on regarde l'indice obligataire au Canada qui qui est quand même de longue durée et puis les taux long terme ont augmenté depuis le début de l'année. Ça c'est tout simplement une calibration envers les tarifs. Bon qu'est-ce qui va se passer ? Il va avoir plus d'inflation. C'est vraiment un petit peu les taux qui ont qui ont resté volatiles là. Donc c'est c'est venu évidemment gruger un petit peu le rendement des obligations. Par contre sur le court terme, on a quand même connu des bonnes performances parce que les taux ont baissé évidemment avec toutes les coupeurs de taux qu'on a vu euh aux États-Unis. Euh ça quand même un petit peu mieux là. On n pas euh on n pas eu autant de de hausse de taux parce qu'évidemment euh même sur le long terme là, c'est resté stable mais sur le court terme, on a commencé à avir un petit peu de baisse à cause qu'évidemment il va avoir des coupeurs de taux qui vont venir éventuellement même s'il y en a pas encore eu cette année. Et puis côté des obligations corporatives, c'est vraiment là qu'on voit les les meilleurs rendements fait qu' avec les écords de crédit qui sont restés stable, on peut voir que c'est encore une fois la classe actif du côté du revenu fixe qui est vraiment en tête pour cette année. Encore une fois, le sécuritaire qui nous aide cette fois-ci fait que de diversifier son portefeuille, c'est toujours bon hein. On a juste la la croissance a été bon dernières années là. Absolument. Absolument. C'est c'est exactement ça. On voit les États-Unis cette année, c'était vraiment é en tête là depuis depuis 2 ans et même plus longtemps là mais particulièrement les deux dernières années. Et puis ben on voit ça c'est exactement pourquoi que c'est important de rester diversier parce que ça peut revirer assez rapidement. On sait jamais qu'est-ce qui peut se passer. Deuxème petit point, on voulait vous parler un peu du régime d'union parentale, un régime qui est en vigueur depuis le 30 juin, donc tout récent au moment où on tourne cette capsule. Euh ça vise à mieux protéger les enfants dont les parents vivent en union de fait. Donc euh si vous êtes marié, ça ne s'applique pas. C'est pour les conjoints de fait. Donc tous les conjoints de fait qui auront un enfant à partir du 30 après le 30 juin, ils sont automatiquement intégrés et puis c'est possible d'adhérer volontairement au régime si vous aviez déjà un enfant avant le 30 juin. Il faut cependant le faire volontairement là et avec un acte notarié. Euh ça consiste en quoi l'union parentale ? Donc l'union parentale, c'est juste pour protéger en fait les pour une part égale en cas de séparation des parents. Donc ça vise la résidence de de la la résiden familiales, les meubles et les véhicules. Donc ça s'applique à partir de la naissance donc sur la valeur accumulée. Donc si quelqu'un qui avait une maison puis son conjoint ou sa conjointe rentre dans la maison puis ils ont un enfant ensemble, mais la maison au départ la valeur ça c'est c'est bien propre à lui. Sauf que toute la valeur additionnée, la valeur qui sera prise au fur et à mesure que l'enfant grandit, cette valeurlà sera séparée entre les deux époux. C'est il faut consulter, c'est sûr un notaire pour bien comprendre comment s'appliquera le partage selon votre situation à vous. Ça ça sera très important de le faire et c'est possible de se retirer du patrimoine si ça vous convient pas. Donc on a par acte notarié, on a 90 jours de délai après la naissance qu'on peut faire un acte notarié pour se soustraire à ce régime là. Ce qui est quand même intéressant comme ça ça laisse la libre le libre choix à tout le monde de d'adhérer ou pas. Euh ceux qui connaissent le patrimoine familial des mariages, il y a pas de partage des produits de retraite là-dedans. Donc la régie des rentes du Québec, le ton tes réaires, le fond de pension, ça ne se partage pas avec ce régime-là seulement pour les personnes mariées. Il y a d'autres petites mesures de protection et celle-ci, on peut pas s'y exclure. Donc si vous avez un enfant avec quelqu'un après le 30 juin, ces trois protections là vont s'appliquer que vous le vouliez ou non. Euh donc la protection de la résidence principale. Donc même si la résidence est à vous puis que vous avez une un conjoint, une conjointe qui habite, vous pourrez pas la vendre sans son autorisation. Vous avez une prestation compensatoire pour un conjoint qui se serait appauvri pendant l'union parentale. On pense souvent à la femme au foyer là de l'époque ou quand qu' il y a quelqu'un qui sacrifie sa carrière ou quelque chose comme ça. Donc il y a maintenant un mécanisme de protection. À l'époque, les conjoints de fil juste, il y avait aucun mécanisme de protection pour personne. Euh et puis euh le droit de succession, maintenant les conjoints de fait seront reconnus. Donc dans le cas où il y avait pas de testament à l'époque si on était un conjoint de fait, il y a le conjoint n'héritait de rien là. Donc c'était les enfants, les parents ou les frères et sœurs selon la situation. Donc maintenant les conjoints de fesses sont reconnus là pour une situation sans testament. Encore une fois, c'est de faire un testament la meilleure solution pour se protéger là-dessus. Mais au moins, il y a une protection pour un conjoint de fait qui s'établit suite à cette unionlà. Merci beaucoup de votre écoute et bon mois de bon été. Merci beaucoup tout le monde.

Salut. Bon été.

Ah.

Juin 2025

Bonjour tout le monde, bienvenue à notre commentaire sur les marchés de ce mois-ci. Donc je suis avec Jonathan encore une fois ce mois-ci pour un commentaire.
Donc Jonathan, qu'est-ce que tu peux nous dire sur les marchés depuis le début de l'année ?
Oui, absolument. Ce qu'on voit ici à l'écran, ce sont les rendements en fait depuis le début de l'année. Et pour le mois d'avril, le mois d'avril a été un mois quand même assez volatile, surtout au niveau des États-Unis, comme on peut voir dans le bas de la diapositive. Mais quand même, pas de désastre. Effectivement, ça a été un mois très volatile, mais pour un portefeuille diversifié, on voit qu'on s'en est quand même tiré pas si mal pour le mois d'avril, mais aussi depuis le début de l'année.
Ensuite, sur la prochaine, c'est justement encore pour mettre l'accent sur la volatilité qu'on a vécue versus le rendement qu'on a eu pendant le mois d'avril. On peut voir qu'au niveau du S&P 500, ça a été le 7e mois le plus volatile depuis 1950. Mais quand même, si on regarde le rendement du mois pour l’indice américain, ça n’a vraiment pas été si pire que ça. Donc, moins d’un pour cent de baisse. Ça a été un début de mois très fort à la baisse, mais ensuite on a eu un beau rebond vers la fin du mois.
Quand on parle de risque, la hausse et la baisse, ce n’est pas toujours à la baisse seulement. Le risque, c’est aussi la fluctuation.
Exactement. Puis sur cette diapositive-là, c’est justement pour montrer un aperçu du mois de mai, en date de la semaine passée, au moment où on tourne la capsule. Donc on peut voir qu’on a eu une bonne baisse, mais qui a vraiment repris vie quelques jours après l’annonce des tarifs du gouvernement américain.
On n’aurait pas pensé que ça aurait remonté aussi vite.
Non, on ne sait jamais. Et puis justement, on vous le dit souvent, on vous le rappelle souvent : l’importance de rester investi quand la panique prend, quand le marché est en forte baisse, parce qu’on ne sait jamais quand est-ce que ça va reprendre. Donc vraiment, garder son sang-froid, puis plutôt travailler de l’autre côté pour saisir les opportunités.
Ce qu’on voit à l’écran présentement, c’est l’impact d’avoir manqué une seule journée. Donc le 9 avril, si on avait paniqué après les trois grosses journées de baisse qu’on a eues au début du mois, si on avait sorti nos actifs et qu’on avait décidé de réinvestir le 10 au matin, parce qu’on voyait que ça reprenait, on peut vraiment voir l’impact. Donc, presque 8 % de différence pour les rendements qui ont suivi. Toujours rester investi, c’est super important, surtout quand on s’y attend le moins. Les meilleures journées nous coûtent cher si on n’est pas investi dans le marché. C’est pour ça qu’il faut rester investi malgré les baisses.
Et voilà. Manquer seulement les quelques meilleures journées dans une année, ça fait très, très mal.
Deuxième petit sujet qu’on voulait jaser avec vous : on voulait parler un petit peu de régime épargne-études. Il y a un sondage de l’été passé, MB, qui est sorti : 26 % des étudiants canadiens ont considéré arrêter leurs études à cause des coûts. 75 % des répondants reçoivent de l’aide de leurs parents. J’ai trouvé cette statistique très intéressante : trois quarts des étudiants ont de l’aide de leurs parents, et 64 % des répondants disent ne pas pouvoir faire d’études postsecondaires sans cette aide.
Donc on voit que soit l’aide des parents ou le fait de travailler en même temps que les études, c’est très important. Les études sont un gros coût au départ maintenant. Donc la manière d’aider un enfant, un petit enfant ou les générations futures, c’est avec le régime épargne-études.
Ce qu’on a fait, c’est une petite simulation : on dépose le maximum par enfant dès la naissance, donc 2 500 $ par année. On reçoit les subventions, et puis on retire. Le graphique que vous voyez en ce moment est basé sur un rendement de 5 %, juste pour vous donner une idée. Le rendement n’est pas garanti, c’est une projection pour illustrer les montants possibles. Si on faisait 5 %, on serait capable de retirer 98 000 $ de ce régime d’épargne-études. On l’a retiré sur 7 ans : 2 années de cégep, 4 années d’université, donc sur 6 ans.
Ça permet de voir un peu le retrait possible de ce régime. Ce qui est intéressant, c’est que seulement 2 500 $ par année peuvent cumuler un montant de presque 100 000 $ pour les études de l’enfant. Ça aide énormément.
Et aussi, quand on parle de risque de portefeuille, est-ce qu’on est capable, sur un horizon long terme, d’assumer un peu plus de risque pour avoir un rendement supérieur ? Des fois, on dit : « Ah, c’est juste 2 % de plus. » Mais 2 % de plus, ce n’est pas rien. L’exemple ici : avec seulement 2 % de plus, le régime épargne-études donne 30 000 $ de plus au final dans les mains de l’enfant. C’est quelque chose à considérer, surtout avec un horizon long terme, surtout quand les enfants sont jeunes.
Sur le long terme, ça ne prend pas beaucoup chaque année pour faire une très grosse différence. Encore là, toujours important de respecter son profil, mais effectivement, on peut voir que parfois, s’exposer à plus de risque, quand on est capable de le prendre et qu’on peut se le permettre, ça peut être payant sur le long terme.
Toujours valider avec votre conseiller avant de faire des gestes comme ça. Ce n’est surtout pas une recommandation, mais juste un exemple de calcul pour illustrer l’impact de 2 % sur le régime épargne-études. C’est ça qu’il faut retenir.
Merci d’avoir été avec nous pour cette capsule, et on se revoit pour la prochaine. Merci tout le monde, salut!

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Actualités économiques

Impact économique

Afin de vous éclairer et de stimuler votre réflexion face au contexte actuel, Stéfane Marion et Nancy Paquet se penchent sur l’actualité économique et vous partagent leurs perspectives via nos vidéos informatives mensuelles.

Bonjour tout le monde, bienvenue à notre capsule Impact économique. Nous sommes le 9 décembre 2025. Je veux remercier mon collègue Denis Girouard qui a mené cette capsule de main de maître avec Stéfane pendant 2 ans et lui souhaiter une bonne retraite après plus de 30 ans de carrière prolifique à la Banque Nationale. Denis, merci beaucoup pour tout ce que tu as fait pour nous. Je vais me présenter, Nancy Paquet. Je suis à la tête de Gestion de patrimoine à la Banque Nationale et aujourd'hui j'ai le privilège d'animer pour la première fois cette capsule avec Stéfane. Donc Stéfane, qu'est-ce que tu peux nous dire sur l'année 2025 qui vient de se terminer?

Ben je pensais attirer ton attention en parlant justement de Gestion de patrimoine et des rendements de marché. Nancy, une excellente année, une bonne cuvée. Toutes les classes d'actifs finissent en territoire positif pour le moment, il reste à peine 2 semaines, mais on pense que ce sera le cas. À noter la performance du S&P/TSX, un rendement total de 30%.

C'est incroyable.

Oui, oui.

Incroyable.

Bonne cuvée.

Très bonne cuvée.

On la met en perspective.

Certainement, allons-y.

2009.

Wow.

Pour retourner à 2009 mais ça c'est un rebond de crise financière. Donc en dehors d'une période de récession, le comportement du S&P/TSX, Nancy, faut retourner dans la fin des années 90 là. Boom économique, productivité en Amérique du Nord donc. Puis Nancy, on a pas fini l'année-là, il est encore possible qu'on batte.

C'est encore possible qu'on fasse encore. Et ce qui est intéressant, c'est que, rappelle-toi, qu'en janvier, quand on a commencé l'année, on n'aurait jamais cru que les marchés seraient aussi performants.

Ben non, parce qu'on avait l'incertitude de la guerre tarifaire. On avait aussi beaucoup d'inquiétudes par rapport à l'économie canadienne.

Tout à fait.

Puis Nancy ce qui est quand même un peu formidable, c'est que en date du dernier rapport d'emploi pour le mois de novembre, le taux de chômage au Canada est maintenant plus bas qu'en début d'année, donc moi je m'attendais pas à ça.

On se disait mon Dieu il va avoir des pertes d'emplois massives et c'est absolument incroyable. Mais tu sais des fois les chiffres de l'emploi c'est pas nécessairement toujours vrai, on sait pas trop c'est-tu les bons emplois, des moins bons emplois, t'as-tu des données?

Ben c'est ça parce que ça peut être des gens qui ont quitté la.

La recherche d'emploi.

Exactement. Mais ce coup-là, je veux te rassurer Nancy, ce sont, c'est une création d'emplois de plus de 360,000 postes cette année. Note des emplois à temps plein représentent la majorité des emplois. Puis l'autre chose, Nancy, on remarque bon c'est plus le secteur public qui domine la création d'emplois. Puis ce qui est intéressant c'est qu'au niveau du soutien du consommateur canadien, mais c'est des emplois qui ont été des industries où la rémunération est au-dessus de la moyenne. Donc c'est quand même.

C'est de l'argent qui va rester circuler dans notre économie.

Oui c'est, autant la bourse surpris, autant le marché du travail surprend aussi en 2025.

C'est intéressant. Et donc demain, mercredi, c'est la Banque du Canada et son annonce. Qu'est-ce que ta boule de cristal nous dit?

Ben Nancy avec des gains d'emploi comme ça, puis un taux de chômage qui est en baisse, ben la Banque du Canada va demeurer sur les lignes de côté. Par contre, je peux te dire que la Réserve fédérale a l'intention de baisser encore ses taux, mais pour le Canada, je pense qu'on est sur pause puis on devra confirmer si oui ou non la résilience de l'économie canadienne demeure au rendez-vous avant de même de penser à des baisses de taux. Donc présentement, le marché est en train de se dire « Peut-être que la Banque du Canada peut peut-être même monter les taux en 2026, en supposant un accord avec les États-Unis, activement libre-échange ».

Ça va être intéressant de voir ça. Et donc est-ce qu'il y a un impact sur tout ça, sur notre dollar, parce que là, décembre, on a plusieurs de nos concitoyens qui veulent aller au chaud. Alors comment va se situer notre dollar canadien?

Ça va être un peu moins cher cette année. Note que le dollar canadien est à un niveau déjà, on était plus fort au printemps. Mais là, autour de 138.5, c'est quand même mieux. Le dollar canadien s'est apprécié de 3 sous depuis les dernières semaines, ce qui reflète, bon, la nouvelle, les nouvelles attentes par rapport à la Banque du Canada, mais aussi des meilleures nouvelles quant au budget fédéral, puis des ententes avec l'Alberta qui pourrait relancer l'économie canadienne.

Tout à fait. Et pour relancer l'économie canadienne, il y a nos entrepreneurs à nous qui peuvent se lancer, mais il y a aussi des investissements étrangers qui seraient requis.

Oui, puis pour soutenir le dollar canadien, t'as raison Nancy, il suffit, il faut ramener de l'investissement direct au Canada. Les flux nets présentement, ils ont été négatifs pendant les 10 dernières années. On a 2 trimestres positifs, mais là on revient négatif. C'est pour ça, de là l'importance de l'accord avec l'Alberta pour lancer un message aux investisseurs que, si vous voulez faire des centres de données pour venir au Canada, si vous voulez acheminer de l'énergie ailleurs ou transformer ressources naturelles, peut-être venir au Canada, il y a de l'énergie, donc il y a une perception maintenant que le secteur énergétique canadien n'est plus un secteur des actifs échoués. Donc ça peut ramener une valorisation, ramener un intérêt pour le Canada et amener un support au dollar canadien en 2026.

Très intéressant. Puis du côté américain, là c'est le fun, on voit le Canada, très excitant. Puis encore une fois, j'en reviens pas parce qu'en janvier, quand c'était la journée un de l'administration américaine, le niveau de mobilisation puis de motivation dans les équipes était assez bas parce que tout le monde était inquiet. Là, ça va mieux au Canada. Nos voisins du Sud, comment ils se sentent?

Bien tu t'attendrais à ce que ce soit ça au Canada, pas aux États-Unis, mais là, la confiance des consommateurs est vraiment dans les talons présentement aux États-Unis, parce que veut, veut pas, là, les politiciens peuvent dire ce qu'ils veulent, mais la réalité, c'est que l'inflation demeure au-dessus de 3% aux États-Unis. Il y a des incertitudes puis de la frustration au niveau des consommateurs, le marché de l'emploi carbure un peu moins bien parce que les entreprises connaissent mal leur structure de coûts. Donc, de là la frustration au niveau des consommateurs. Puis je pense que le Président va prendre bonne note de ça parce que on sait que l'année 2026, c'est une année d'élections de mi-mandat donc on peut pas aller en élection de mi-mandat et prétendre gagner avec une confiance aussi basse.

Il reste juste 11 mois pour se revirer donc pas facile comme mission.

T'as raison. Donc on peut dire qu'il y aura des baisses de taux aux États-Unis, ça s'en vient. Par contre, la frustration des consommateurs, c'est que les taux hypothécaires parce que les taux de 30 ans aux États-Unis demeurent élevés. Puis c'est ça, c'est un phénomène.

Ils se font squeezer par l'inflation, ils se font squeezer par les taux hypothécaires, donc ils sont pas heureux.

Contrairement à un propriétaire canadien, il y a pas de répit au niveau de son budget hypothécaire. Ça n'a pas baissé aux États-Unis, donc de là la frustration je pense.

On comprend. Et qu'est-ce qui en est pour les taux d'intérêt?

C'est pas juste aux États-Unis qu'il a des enjeux Nancy. Je te dirais que s'il un phénomène mondial en 2025, c'est que, partout sur la planète, les gouvernements ont décidé de dépenser pour relancer leur économie. Puis ça c'est un phénomène d'entraînement. Puis c'est pour ça que la bourse a bien fait cette année parce qu'il a dit « Bon ben écoute où je vais mettre mes billes dans un contexte où le marché obligataire demeure incertain? ». La réalité Nancy, c'est à quel niveau on va? Puis y'a des niveaux aussi à moment donné qui pourraient faire en sorte que la bourse fait moins bien au niveau de la valorisation, ça c'est à surveiller. C'est un phénomène à surveiller pour l'année 2026, l'impact d'un marché obligataire avec des taux en hausse planétaire. Comment ça va impacter l'économie ou aussi les marchés financiers?

Tout à fait tout à fait. Mais écoute Stéfane, je veux te remercier. Je pense que 2025 a été une année exceptionnelle. Merci de toujours être là puis de nous éclairer, c'est vraiment important et intéressant. Puis à vous tous, merci de nous écouter, de nous faire confiance. On vous souhaite une bonne période du temps des fêtes et on se revoit avec de nouvelles prévisions en janvier. Merci.

5 • 4 • 3 Perspectives de marché

5 minutes, 4 graphiques, 3 points clés à retenir… Découvrez « 5 • 4 • 3 », un nouveau regard trimestriel ciblé sur les marchés, l’économie et l’investissement avec notre expert Louis Lajoie, du Bureau du chef des placements de la Banque Nationale Investissements.

Bonjour tout le monde. Aujourd'hui, 4 décembre, on va rapidement revenir sur 2025 avant de se tourner vers ce à quoi on peut raisonnablement s'attendre pour 2026, évidemment à partir de ce qu'on sait à l'heure actuelle. 

Et ce qu’on sait à l’heure, c'est que 2025 est en voie, encore une fois, d'être une excellente année pour les investisseurs boursiers, évidemment plus volatile. Tout le monde sait pourquoi en début d'année, un peu plus volatile dernièrement, comme on pouvait s'y attendre. Mais au final, avec une économie résiliente, des profits résilients, la tendance haussière s'est maintenue, un peu comme elle s'est maintenue dans les deux années précédentes, où on a aussi eu droit à des rendements au-delà de la moyenne historique, ce qui fait en sorte que tout le monde se demande un peu à quel point ce qu'on peut garder le rythme encore et, si oui, pour combien de temps. 

Ce qui va être déterminant en 2026, pour y répondre, ça sera l'évolution du marché de l'emploi, qui continue de ralentir. On a maintenant un taux de chômage est à son plus faible depuis 2021. On a aussi des offres d'emploi qui continuent de diminuer, ce qui en soit n’est pas catastrophique, comprenons-nous bien. On arrive d'un point de départ de surchauffe de l'emploi sans précédent et on ne s’attend pas d'accident non plus au niveau du marché de l'emploi en 2026. Mais ce qui complexifie un peu la donne, c'est qu'on fait aussi face à de l'incertitude plus structurelle, avec un ralentissement inhabituel de la croissance de la population, étant donné les politiques migratoires américaines, mais aussi au niveau de la demande de travailleurs, de l'incertitude avec toutes les arrivées, les avancées technologiques qui, potentiellement à la marge, réduisent la demande de travail. Il faudra suivre de près l'évolution de tout ça en 2026.

Il faudra également suivre ce que la technologie pourrait avoir comme impact sur la productivité du travail, qui n’a pas été particulièrement élevé dans les 10 dernières années. Mais si on se fie au précédent épisode d'investissement massif en technologies, au tournant des années 2000, ça nous dit que lorsqu'on regarde devant, il y a lieu quand même d'être optimiste au niveau de potentiels gains de productivité, ce qui, soyons clairs, ne veut pas nécessairement garantir d'excellents rendements boursiers pour encore plusieurs années, comprenons-nous bien. Les marchés boursiers sont des machines à escompter. Le futur donc en escompte déjà certainement une partie des bienfaits sur le plan de la productivité de toute cette technologie-là. Et on se souviendra tous, au tournant des années 2000, il y avait eu un excès d'optimisme par rapport à la technologie, qui a fait en sorte que même si les gains étaient très concrets dans la technologie, dans l'économie, dans la productivité, les rendements boursiers n’étaient pas du tout au rendez-vous, tout au contraire. Il faudra rester quand même à l'affût. On n'est pas à l'abri de déception-là en 2026. Pour nous, ça veut surtout dire qu'il faut suivre de près la santé financière des géants technologiques, qui portent l'essentiel de ces projets d'investissement-là en intelligence artificielle. Et pour l'instant, dans leur ensemble, la réalité, c'est que leur santé financière demeure encore excellente. 

Et non seulement ça, mais je dirais que l'environnement d'investissement dans son ensemble demeure aussi plutôt porteur, avec des choses comme les banques centrales qui ont baissé les taux d'intérêt, la croissance mondiale qui est assez généralisée, la croissance des profits qui est toujours au rendez-vous, puis une tendance haussière affirmée. Soyons clairs, ces quatre conditions-là ne garantissent pas quoi que ce soit pour 2026. Il n’y a rien qui promet que ces quatre conditions vont demeurer en place non plus. Mais généralement, quand on en a deux sur quatre, c'est suffisant pour avoir une vue somme toute positive sur les marchés boursiers. Et encore une fois, en ce moment, on en a quatre sur quatre. 

Pour conclure, l'histoire de 2025, elle a eu ses propres chapitres, mais au final il a eu la même conclusion qu au courant des deux années précédentes, c'est-à-dire que malgré toute l'incertitude, une économie et les profits résilients ont permis aux marchés boursiers de continuer à avancer. Et pour 2026, il y a encore toute une série d'incertitudes, un marché de l'emploi fragile, l’énorme pari es normes de l'intelligence artificielle et un premier changement de leadership à la Réserve fédérale américaine en huit ans, je n'en ai pas parlé, mais c'était définitivement un événement qui est susceptible de créer des remous sur les marchés. Il faudra donc suivre ça. Au final, pour nous, ce que ça dit, c’est que même si l'environnement est plutôt porteur après trois années de rendements aussi spectaculaires, il est juste raisonnable de s'attendre à des rendements un peu plus modérés et à une volatilité quand même toujours assez soutenue, ce qui est essentiellement ce qu'on a vécu dans le trimestre courant, donc au quatrième trimestre de 2025. 

J'espère que c’était clair. Je vous souhaite à tous un bon temps des fêtes. Et on se reparle en 2026.

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