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Notre commentaire sur les marchés

Visionnez ou consultez la plus récente version de notre commentaire sur les marchés financiers revue par les membres de notre équipe.

Septembre 2025

Bonjour tout le monde. Bienvenue à la capsule du mois de septembre et de l’automne de l’équipe Mcgale Duquette Durand Dufour, avec moi Jonathan encore une fois ce mois-ci pour faire une petite revue des marchés. Bonjour tout le monde, c’est bien d’être de retour. On voulait vous montrer qu’on a eu un été plutôt calme sur les marchés financiers. Les quatre premiers mois de l’année ont été particuliers, avec mars et avril moins bons pour la bourse, alors que l’or allait super bien. Les quatre derniers mois ont été un peu différents : la bourse a très bien performé, tandis que l’or et d’autres actifs sont restés plus stables. Donc un été assez tranquille, mais à la hausse. Jonathan, qu’est-ce qu’on regarde sur les marchés ces temps-ci ? Oui, c’est toujours la question : combien de temps ça va rester comme ça ? Les tendances ont vraiment continué. Effectivement, ça a été un été très calme au niveau des données économiques. Récemment, il y a quand même quelque chose qui attire notre attention. En premier lieu, les récentes données de l’emploi ont été en dessous des attentes : moins d’emplois créés et même des emplois éliminés au Canada. Il y a eu une hausse du taux de chômage des deux côtés de la frontière : de 7 % à 7,1 % au Canada et de 4,1 % à 4,2 % aux États-Unis. Ça va être quelque chose à surveiller. Également, au Canada, on observe un ralentissement de la croissance économique : le PIB était en contraction lors du trimestre dernier. Le secteur manufacturier reste faible, ce qui explique en partie les chiffres économiques plus bas. Le consommateur demeure aussi plus prudent. Ce sont des éléments à surveiller, mais il n’y a pas que des raisons d’être pessimiste. Il y a autant de raisons d’être optimiste. Premièrement, l’inflation : au Canada, elle est en dessous de la cible, et aux États-Unis légèrement au-dessus, mais globalement mieux que prévu. La hausse des coûts liés aux tarifs est bien répartie entre les consommateurs et les entreprises, qui cherchent à réduire leurs coûts, ce qui limite l’inflation. Autre point positif : le secteur manufacturier, dont l’indice PMI est étroitement corrélé à la politique monétaire. Quand les taux d’intérêt baissent et que les conditions deviennent plus favorables, c’est très positif pour le manufacturier et la croissance économique. On s’attend à ce que de plus en plus de banques centrales réduisent leurs taux, ce qui pourrait entraîner un rebond de la croissance. À l’échelle mondiale, les analystes prévoient une croissance des bénéfices des entreprises, avec des hausses à deux chiffres aux États-Unis cette année et l’année prochaine, et des perspectives intéressantes au Canada. L’indice MSCI World devrait aussi afficher une belle croissance. Beaucoup d’optimisme malgré des nouvelles parfois négatives. Mon point à moi : les rendements mensuels du S&P 500 depuis 1950. On entend souvent que l’automne est bon et le printemps moins bon. Est-ce vrai ? Septembre est historiquement le mois le moins favorable, avec moins de 50 % des mois positifs. Mais ça ne veut rien dire : septembre est déjà positif cette année. Ce qui compte, c’est que presque tous les autres mois ont une probabilité supérieure à 50 % d’être positifs, d’où l’importance de rester investi à long terme pour mettre les probabilités de notre côté. Enfin, pour renforcer ton point, j’avais un graphique : certains disent que la bourse est très haute et chère, mais ce n’est pas excessif. Le sentiment est bon, mais on n’est ni dans le sur-optimisme ni dans le sur-pessimisme. On est au centre selon nos indicateurs. C’est encourageant avec les données que tu viens de partager. Oui, exactement. Ce sont des éléments à surveiller, mais il y a autant de raisons d’être optimiste que pessimiste. Il faut rester alerte et investi, car à long terme, les marchés et les entreprises s’adaptent, même si les conditions changent. Merci beaucoup pour votre écoute et on se revoit pour une prochaine capsule. Merci, salut.

Juillet 2025

Bonjour tout le monde. Bienvenue au commentaires sur les marchés de moi et Jonathan. Donc Jonathan se joint à nous aujourd'hui encore une fois. Donc Jonathan, une petite mise à jour sur les marchés boursiers puis ensuite moi j'ai un petit point sur la nouvelle union parentale qui est effective depuis le 30 juin dernier. Donc je te laisse y aller avec une petite mise à jour de qu'est-ce qui s'est passé sur les marchés. Ouais, absolument. Ben les marchés effectivement on construit leur reprise tout simplement depuis la dernière capsule là et puis l'élément déclencheur évidemment ça a été la fameuse pause des tarifs que Trump a décidé de mettre en place. Donc euh vraiment ça qui a ramené un petit peu le le côté euh optimiste là des investisseurs. Puis euh tu côté du Canada euh quand même une belle avance pour l'année là. Donc 8.6 6 % à la hausse quand même. Puis tu sais faut pas oublier du côté des tarifs, nous on est quand même bien positionné hein parce que bon c'est sûr qu'on en a juste avec les États-Unis comparé aux États-Unis qui en ont avec tout le monde. Et puis euh on a quand même été dans un sens chanceux parce que Trump a décidé de respecter l'accord qu'on avait déjà en place avec le Mexique et les États-Unis. Donc toutes les les biens les exportations en fait qui étaient admissibles à l'accord, ben ils le sont toujours donc non taxés. Donc beaucoup moins pire de ce côté-là. Petite donnée économique qui qui demeure quand même assez stable. On va continuer de surveiller le le PIB au 2è trimestre qui pourrait sortir légèrement négatif. On sait qu'il est sorti négatif le mois passé. Donc ça ça va être à surveiller l'inflation qui est toujours vraiment stable mais le taux de chômage qui est à 7 %. Donc ça aussi ça va être un autre un autre aspect à surveiller. Côté des États-Unis euh ça va ça va quand même très bien aussi. Là, on voit qu'on est à 5.5 % en devise américaine. Par contre, faut pas oublier pour un investisseur canadien euh le rendement est très différent quand même là. Euh donc, on parle de pratiquement 0 % pour l'année parce que la la devise américaine qui a baissé d'un d'un montant équivalent là. Donc euh c'est quand même une chose à se souvenir parce que tu sais des fois on regarde les nouvelles tout ça, le CP 500 va bien mais euh bon euh la performance est quand même affectée là par la devise. Puis aux États-Unis effectivement les données économiques qui sont quand même encore bonnes. Taux de chômage à 4.2 % c'est stable en fait. C'est c'est vraiment vraiment excellent. Inflation quand même en haut de la cible là en haut de 2 %. on parle de près 2 2.3 % selon les derniers résultats. Puis euh également, ben une chose à surveiller là, ça va être le 9 juillet qui est officiellement la fin de la pause de de 80 jours là pour les tarifs. Donc ça va impliquer en fait vraiment avoir des implications pour les économies mondiales. Donc ça ça va vraiment être une journée qui va être intéressante à surveiller. Est-ce que ça va être prolongé ou pas ? Je pense quele temps ça va nous le dire à suivre. C'est c'est des variables qu'on contrôle pas, hein. Absolument. Et puis côté obligation, c'est quand même assez tranquille du côté du Canada depuis le début de l'année là. Donc vraiment des rendements qui restent assez faibles parce que ben on sait on regarde l'indice obligataire au Canada qui qui est quand même de longue durée et puis les taux long terme ont augmenté depuis le début de l'année. Ça c'est tout simplement une calibration envers les tarifs. Bon qu'est-ce qui va se passer ? Il va avoir plus d'inflation. C'est vraiment un petit peu les taux qui ont qui ont resté volatiles là. Donc c'est c'est venu évidemment gruger un petit peu le rendement des obligations. Par contre sur le court terme, on a quand même connu des bonnes performances parce que les taux ont baissé évidemment avec toutes les coupeurs de taux qu'on a vu euh aux États-Unis. Euh ça quand même un petit peu mieux là. On n pas euh on n pas eu autant de de hausse de taux parce qu'évidemment euh même sur le long terme là, c'est resté stable mais sur le court terme, on a commencé à avir un petit peu de baisse à cause qu'évidemment il va avoir des coupeurs de taux qui vont venir éventuellement même s'il y en a pas encore eu cette année. Et puis côté des obligations corporatives, c'est vraiment là qu'on voit les les meilleurs rendements fait qu' avec les écords de crédit qui sont restés stable, on peut voir que c'est encore une fois la classe actif du côté du revenu fixe qui est vraiment en tête pour cette année. Encore une fois, le sécuritaire qui nous aide cette fois-ci fait que de diversifier son portefeuille, c'est toujours bon hein. On a juste la la croissance a été bon dernières années là. Absolument. Absolument. C'est c'est exactement ça. On voit les États-Unis cette année, c'était vraiment é en tête là depuis depuis 2 ans et même plus longtemps là mais particulièrement les deux dernières années. Et puis ben on voit ça c'est exactement pourquoi que c'est important de rester diversier parce que ça peut revirer assez rapidement. On sait jamais qu'est-ce qui peut se passer. Deuxème petit point, on voulait vous parler un peu du régime d'union parentale, un régime qui est en vigueur depuis le 30 juin, donc tout récent au moment où on tourne cette capsule. Euh ça vise à mieux protéger les enfants dont les parents vivent en union de fait. Donc euh si vous êtes marié, ça ne s'applique pas. C'est pour les conjoints de fait. Donc tous les conjoints de fait qui auront un enfant à partir du 30 après le 30 juin, ils sont automatiquement intégrés et puis c'est possible d'adhérer volontairement au régime si vous aviez déjà un enfant avant le 30 juin. Il faut cependant le faire volontairement là et avec un acte notarié. Euh ça consiste en quoi l'union parentale ? Donc l'union parentale, c'est juste pour protéger en fait les pour une part égale en cas de séparation des parents. Donc ça vise la résidence de de la la résiden familiales, les meubles et les véhicules. Donc ça s'applique à partir de la naissance donc sur la valeur accumulée. Donc si quelqu'un qui avait une maison puis son conjoint ou sa conjointe rentre dans la maison puis ils ont un enfant ensemble, mais la maison au départ la valeur ça c'est c'est bien propre à lui. Sauf que toute la valeur additionnée, la valeur qui sera prise au fur et à mesure que l'enfant grandit, cette valeurlà sera séparée entre les deux époux. C'est il faut consulter, c'est sûr un notaire pour bien comprendre comment s'appliquera le partage selon votre situation à vous. Ça ça sera très important de le faire et c'est possible de se retirer du patrimoine si ça vous convient pas. Donc on a par acte notarié, on a 90 jours de délai après la naissance qu'on peut faire un acte notarié pour se soustraire à ce régime là. Ce qui est quand même intéressant comme ça ça laisse la libre le libre choix à tout le monde de d'adhérer ou pas. Euh ceux qui connaissent le patrimoine familial des mariages, il y a pas de partage des produits de retraite là-dedans. Donc la régie des rentes du Québec, le ton tes réaires, le fond de pension, ça ne se partage pas avec ce régime-là seulement pour les personnes mariées. Il y a d'autres petites mesures de protection et celle-ci, on peut pas s'y exclure. Donc si vous avez un enfant avec quelqu'un après le 30 juin, ces trois protections là vont s'appliquer que vous le vouliez ou non. Euh donc la protection de la résidence principale. Donc même si la résidence est à vous puis que vous avez une un conjoint, une conjointe qui habite, vous pourrez pas la vendre sans son autorisation. Vous avez une prestation compensatoire pour un conjoint qui se serait appauvri pendant l'union parentale. On pense souvent à la femme au foyer là de l'époque ou quand qu' il y a quelqu'un qui sacrifie sa carrière ou quelque chose comme ça. Donc il y a maintenant un mécanisme de protection. À l'époque, les conjoints de fil juste, il y avait aucun mécanisme de protection pour personne. Euh et puis euh le droit de succession, maintenant les conjoints de fait seront reconnus. Donc dans le cas où il y avait pas de testament à l'époque si on était un conjoint de fait, il y a le conjoint n'héritait de rien là. Donc c'était les enfants, les parents ou les frères et sœurs selon la situation. Donc maintenant les conjoints de fesses sont reconnus là pour une situation sans testament. Encore une fois, c'est de faire un testament la meilleure solution pour se protéger là-dessus. Mais au moins, il y a une protection pour un conjoint de fait qui s'établit suite à cette unionlà. Merci beaucoup de votre écoute et bon mois de bon été. Merci beaucoup tout le monde.

Salut. Bon été.

Ah.

Juin 2025

Bonjour tout le monde, bienvenue à notre commentaire sur les marchés de ce mois-ci. Donc je suis avec Jonathan encore une fois ce mois-ci pour un commentaire.
Donc Jonathan, qu'est-ce que tu peux nous dire sur les marchés depuis le début de l'année ?
Oui, absolument. Ce qu'on voit ici à l'écran, ce sont les rendements en fait depuis le début de l'année. Et pour le mois d'avril, le mois d'avril a été un mois quand même assez volatile, surtout au niveau des États-Unis, comme on peut voir dans le bas de la diapositive. Mais quand même, pas de désastre. Effectivement, ça a été un mois très volatile, mais pour un portefeuille diversifié, on voit qu'on s'en est quand même tiré pas si mal pour le mois d'avril, mais aussi depuis le début de l'année.
Ensuite, sur la prochaine, c'est justement encore pour mettre l'accent sur la volatilité qu'on a vécue versus le rendement qu'on a eu pendant le mois d'avril. On peut voir qu'au niveau du S&P 500, ça a été le 7e mois le plus volatile depuis 1950. Mais quand même, si on regarde le rendement du mois pour l’indice américain, ça n’a vraiment pas été si pire que ça. Donc, moins d’un pour cent de baisse. Ça a été un début de mois très fort à la baisse, mais ensuite on a eu un beau rebond vers la fin du mois.
Quand on parle de risque, la hausse et la baisse, ce n’est pas toujours à la baisse seulement. Le risque, c’est aussi la fluctuation.
Exactement. Puis sur cette diapositive-là, c’est justement pour montrer un aperçu du mois de mai, en date de la semaine passée, au moment où on tourne la capsule. Donc on peut voir qu’on a eu une bonne baisse, mais qui a vraiment repris vie quelques jours après l’annonce des tarifs du gouvernement américain.
On n’aurait pas pensé que ça aurait remonté aussi vite.
Non, on ne sait jamais. Et puis justement, on vous le dit souvent, on vous le rappelle souvent : l’importance de rester investi quand la panique prend, quand le marché est en forte baisse, parce qu’on ne sait jamais quand est-ce que ça va reprendre. Donc vraiment, garder son sang-froid, puis plutôt travailler de l’autre côté pour saisir les opportunités.
Ce qu’on voit à l’écran présentement, c’est l’impact d’avoir manqué une seule journée. Donc le 9 avril, si on avait paniqué après les trois grosses journées de baisse qu’on a eues au début du mois, si on avait sorti nos actifs et qu’on avait décidé de réinvestir le 10 au matin, parce qu’on voyait que ça reprenait, on peut vraiment voir l’impact. Donc, presque 8 % de différence pour les rendements qui ont suivi. Toujours rester investi, c’est super important, surtout quand on s’y attend le moins. Les meilleures journées nous coûtent cher si on n’est pas investi dans le marché. C’est pour ça qu’il faut rester investi malgré les baisses.
Et voilà. Manquer seulement les quelques meilleures journées dans une année, ça fait très, très mal.
Deuxième petit sujet qu’on voulait jaser avec vous : on voulait parler un petit peu de régime épargne-études. Il y a un sondage de l’été passé, MB, qui est sorti : 26 % des étudiants canadiens ont considéré arrêter leurs études à cause des coûts. 75 % des répondants reçoivent de l’aide de leurs parents. J’ai trouvé cette statistique très intéressante : trois quarts des étudiants ont de l’aide de leurs parents, et 64 % des répondants disent ne pas pouvoir faire d’études postsecondaires sans cette aide.
Donc on voit que soit l’aide des parents ou le fait de travailler en même temps que les études, c’est très important. Les études sont un gros coût au départ maintenant. Donc la manière d’aider un enfant, un petit enfant ou les générations futures, c’est avec le régime épargne-études.
Ce qu’on a fait, c’est une petite simulation : on dépose le maximum par enfant dès la naissance, donc 2 500 $ par année. On reçoit les subventions, et puis on retire. Le graphique que vous voyez en ce moment est basé sur un rendement de 5 %, juste pour vous donner une idée. Le rendement n’est pas garanti, c’est une projection pour illustrer les montants possibles. Si on faisait 5 %, on serait capable de retirer 98 000 $ de ce régime d’épargne-études. On l’a retiré sur 7 ans : 2 années de cégep, 4 années d’université, donc sur 6 ans.
Ça permet de voir un peu le retrait possible de ce régime. Ce qui est intéressant, c’est que seulement 2 500 $ par année peuvent cumuler un montant de presque 100 000 $ pour les études de l’enfant. Ça aide énormément.
Et aussi, quand on parle de risque de portefeuille, est-ce qu’on est capable, sur un horizon long terme, d’assumer un peu plus de risque pour avoir un rendement supérieur ? Des fois, on dit : « Ah, c’est juste 2 % de plus. » Mais 2 % de plus, ce n’est pas rien. L’exemple ici : avec seulement 2 % de plus, le régime épargne-études donne 30 000 $ de plus au final dans les mains de l’enfant. C’est quelque chose à considérer, surtout avec un horizon long terme, surtout quand les enfants sont jeunes.
Sur le long terme, ça ne prend pas beaucoup chaque année pour faire une très grosse différence. Encore là, toujours important de respecter son profil, mais effectivement, on peut voir que parfois, s’exposer à plus de risque, quand on est capable de le prendre et qu’on peut se le permettre, ça peut être payant sur le long terme.
Toujours valider avec votre conseiller avant de faire des gestes comme ça. Ce n’est surtout pas une recommandation, mais juste un exemple de calcul pour illustrer l’impact de 2 % sur le régime épargne-études. C’est ça qu’il faut retenir.
Merci d’avoir été avec nous pour cette capsule, et on se revoit pour la prochaine. Merci tout le monde, salut!

Mars 2025

Bonjour tout le monde, bienvenue à notre commentaire sur les marchés. Vous avez Fabrice, Jonathan et Vincent Poirier aujourd'hui. Nous avons un invité spécial, Vincent, conseiller en gestion de patrimoine dans notre équipe. Nous avons quelques points pour vous concernant la turbulence sur les marchés. Les gars, qu'est-ce que vous avez à nous dire là-dessus ?

Oui, définitivement. On peut commencer par regarder l'impact potentiel des tarifs sur la croissance et l'inflation aux États-Unis, puis faire quelques parallèles avec le Canada. Il y a beaucoup de similitudes, mais aussi quelques petites différences. La demande des consommateurs est réduite pour deux raisons : la baisse des revenus personnels réels, ajustés pour l'inflation, et les pertes d'emploi potentielles, qui peuvent être compensées par des réductions d'impôts. Aux États-Unis, c'est le plan de Trump, mais au Canada, cela sera contrebalancé par des taux d'intérêt plus faibles. La Banque du Canada pourrait encore couper les taux cette semaine. Cela compensera par un effet positif au niveau du commerce net, incitant à consommer plus domestique pour éviter les tarifs.

Un autre effet négatif est la baisse des investissements des entreprises et l'incertitude des consommateurs, qui pourraient moins dépenser et garder plus de côté, détériorant les conditions financières. Au niveau de l'inflation, les fameuses taxes sur l'importation de biens et l'effet de la devise aideront un peu les États-Unis, mais moins le Canada à cause du dollar US fort. Cela pourrait ralentir les salaires réels et la croissance économique, augmentant l'inflation et potentiellement menant à une récession. Faut-il craindre la récession ? La réponse est non. On en a eu beaucoup dans le passé. Avec un bon portefeuille diversifié, comme un portefeuille équilibré 60/40 (60 % en actions diversifiées mondialement et 40 % en revenu fixe), on peut voir un rendement positif de 5 % avant la récession. Pendant la récession, les obligations compensent la baisse des actions, et après 12 mois, les actions reprennent souvent, avec un rendement moyen de 16 % sur les périodes étudiées.

Vincent, tu voulais parler du recul des dernières semaines. Les médias nous font peur, mais il est intéressant de prendre du recul. On a toujours l'impression que c'est pire et différent, mais en réalité, c'est fréquent. Les actions américaines ont souvent reculé autant sinon plus que récemment. Les périodes difficiles arrivent environ tous les ans et demi. Les marchés ont déjà connu ça, et vous aussi, comme investisseur. La dernière fois, c'était l'été dernier. Les raisons étaient différentes, mais l'impact similaire. Les deux dernières années ont été très belles, et après une correction, on sera à une autre place dans quelques années.

Que dire aux gens qui veulent vendre ou investir quand c'est plus tranquille ? La tranquillité par rapport aux tarifs passera, mais il y aura toujours autre chose. Chaque année, il y a quelque chose de nouveau qui crée de la volatilité et de l'incertitude. En 2019, c'était déjà les tarifs États-Unis-Chine, avec Trump. Les marchés ont fait quelque chose d'intéressant après. Si on regardait ce tableau au début des années 1900, peu de gens investiraient en sachant ce qui allait se passer, mais c'était un bon investissement à long terme. Il faut mettre les choses en perspective et ne pas faire comme les autres, vendre au pire moment. Quand ça baisse, il faut acheter plus, et quand ça monte, vendre plus. En 2021, les gens ont acheté en haut de la côte et vendu pendant la baisse, détruisant leur rendement à long terme.

Une nouvelle positive : quand il y a un marché baissier, 12 mois plus tard, les rendements sont généralement très positifs. Si vous êtes inquiet, dites-vous que les 12 prochains mois seront meilleurs. La bourse monte ce matin. Pourquoi ne pas mettre nos dollars dans quelque chose de plus conservateur quand ça brasse, puis revenir sur les marchés boursiers quand le soleil revient ? C'est impossible de prévoir exactement quand le marché changera de direction. C'est une machine à anticiper le futur, impactée par l'offre et la demande. Il est super difficile de timer le marché. Manquer les meilleures journées peut détruire le rendement annuel. Il vaut mieux avoir un bon portefeuille diversifié, subir la baisse, mais être à la hausse aussi. C'est la méthode gagnante à long terme. La situation actuelle est causée par la volatilité du président américain, rendant la prédiction encore plus difficile. Rester investi et bien diversifié assure de participer à la hausse quand elle recommence. Le meilleur moment pour acheter est souvent quand tout semble aller mal. Les titres sont moins chers, et c'est une opportunité de rebalancer les portefeuilles. Nos portefeuilles sont diversifiés avec des protections du risque en place. Le Nasdaq baisse plus depuis le début de l'année. Warren Buffett disait que c'est quand la marée baisse qu'on voit qui se baigne sans maillot de bain. En cas de récession, ceux qui étaient trop à risque seront exposés. Cela fait partie d'une gestion de patrimoine intelligente.

Merci beaucoup à tout le monde de votre écoute. Au plaisir. Merci.

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Actualités économiques

Impact économique

Afin de vous éclairer et de stimuler votre réflexion face au contexte actuel, Stéfane Marion et Denis Girouard se penchent sur l’actualité économique et vous partagent leurs perspectives via nos vidéos informatives mensuelles.

Bonjour tout le monde, bienvenue à Impact économique. Aujourd'hui nous sommes le 12 novembre 2025 et comme à l'habitude, je suis en compagnie de notre économiste en chef, Stéfane Marion. Bonjour Stéfane.

Bonjour Denis.

On va parler de taux d'intérêt pour débuter.

On a plein de choses à se parler aujourd'hui Denis, mais effectivement, commençons par les taux d'intérêt. La Banque du Canada, 9ième baisse de suite depuis la dernière fois qu'on s'est vu, à 2.25. La Banque considère que maintenant sa politique est neutre et peut-être qu'elle en a fait assez. Remarque l'écart considérable avec les États-Unis, donc l'apport du stimulus monétaire a été quand même important de ce côté-ci de la frontière.

Pourtant l'économie canadienne ne va pas aussi bien que cela donc c'est normal qu'on arrête la baisse des taux en ce moment-ci?

Ben la Banque a dit, « Écoutez, selon ma prévision, si ça continue comme ça, peut-être que je suis justifié d'arrêter ». Parce que la réalité Denis, c'est sans que l'économie, euh bon, on casse rien présentement, mais il y a quand même une amélioration substantielle dans les derniers mois. Donc la croissance, elle est peut-être pas aussi rapide que l'on voudrait mais elle est quand même au rendez-vous plus qu'on pensait. Donc dans ce contexte-là, la Banque centrale dit, « Ben écoutez, il y a peut-être d'autres éléments qui me disent que au-delà de la politique monétaire, y a peut être d'autres choses qui devront se passer sur l'économie canadienne à partir de maintenant puis que moi j'ai joué mon rôle ».

On a quand même eu une surprise sur l'emploi?

Ouais, bien donc.

C'est une grande surprise.

Oui parce que ça fait 2 mois de suite que on crée beaucoup plus d'emplois que prévu, de sorte que moi j'ai été surpris moi-même, Denis, là. Taux de chômage qui baisse, rebaisse sous la barre du 7%. L'autre chose c'est les salaires sont aussi en augmentation, donc le pouvoir d'achat des ménages ne se dégrade pas donc ça t'amène un petit peu plus de résilience pour l'économie dans les prochains mois. Il y a encore des incertitudes Denis, mais c'est moins pire qu'on pensait. De là le nouveau positionnement de la Banque Centrale.

D'autant plus que la création d'emplois est dans le secteur privé, ce qui est très porteur.

Même étonnant, mais porteur très certainement.

Ça va un peu à l'encontre de tout ce qu'on entend.

Oui. Cela étant dit, j'aimerais juste amener un certain bémol, voyez la tendance au U.S. qui se dessine avec de moins en moins de croissance. On parle même potentiellement d'emplois négatifs aux États-Unis dans les prochains mois. Au Canada, remarquez qu'on a eu des séries d'emplois qui sont beaucoup plus volatiles qu'aux États-Unis. À savoir si on a encore brisé la tendance par rapport aux États-Unis. Ça reste à voir Denis, mais force est de constater et d'admettre que, au niveau de l'emploi privé, ça a été bien meilleur qu'on pensait bien qu'il y a une composante d'emploi temporaire qui était très présente au mois d'octobre. Mais oui, Denis. C'est beaucoup moins pire qu'on pensait.

Puis en même temps, on a eu notre Budget fédéral finalement.

Ben c'est ce qui nous amène à un des dénouements intéressants. On avait parlé le mois passé, on a besoin de, à Ottawa parlait d'un budget générationnel. Nous on pensait, bien la définition générationnelle, montre-moi un déficit de 3%, 100 milliards. Bon, peut-être que le budget n'était pas générationnel, mais y avait quand même un effort dans ce sens-là. Puis c'est pour ça que la Banque du Canada donne une petite gêne, parce que là, j'ai la part d'un stimuli budgétaire qui se pointe à l'horizon. Puis ce qu'on remarque Denis, c'est bon, au lieu d'être à 100 milliards comme nous on pensait, on a quand même un déficit à 80 milliards, donc ça demeure porteur, d'autant plus que il est alimenté pour les prochaines années par la ligne bleue qui sont des investissements que on veut débloquer avec moins de réglementation de façon à amener plus d'investissement du secteur privé au Canada. Denis, c'est la première fois en une décennie qu'Ottawa admet qu'ils ont été une partie du problème et qui ont miné la croissance de l'investissement des entreprises. Donc, remarque que le plan d'Ottawa, c'est de ramener l'équilibre au niveau du déficit, de la balance d'exploitation, donc les dépenses courantes du gouvernement à l'équilibre ou en surplus d'ici 3 ans. Mais, remarque, des investissements dans l'économie canadienne sont considérables. On parle de 280 milliards, dont 30 milliards ont été annoncés dans le nouveau. Donc, Denis, ça laisse encore une fois espérer que finalement, on met les conditions en place pour que l'investissement se dirige vers le Canada en 2026.

Mais Stéfane, cette nouvelle approche de présenter le déficit est très intéressante. Parce que là on parle à la fois d'un déficit qui est grand, mais en même temps qu'il y a des investissements importants qui sont porteurs dans le futur, ce qu'on ne voyait pas dans le passé, alors qu'ici là c'est quand même, même si on a des déficits, on dit, ben c'est porteur d'espoir.

Oui, parce que c'est un déficit, c'est un budget qui est structurant Denis, parce que l'objectif c'est d'augmenter la croissance à long terme de l'économie canadienne. Donc on est de là d'envoyer des chèques au ménage, puis que ça passe dans la consommation sans voir un effet pérenne pour l'économie. Là c'est l'effet pérenne vient de l'engagement d'investir, mais aussi d'y aller avec de la déréglementation et peut-être même d'ouvrir la porte à ramener de l'investissement des fonds de pension en vendant certains actifs du gouvernement. Donc beaucoup plus porteur que ce qu'on a vu dans les dernières années. Donc c'est une bonne nouvelle ça.

Puis en même temps, mais le marché boursier continue à performer comme jamais vu.

Ben comme il performe très bien comme il y a eu, la dernière fois que c'est arrivé, ça fait quand même un bon bout de temps. La dernière fois que c'est arrivé, c'est en 1993. Remarque qu'à l'époque les Blue Jays avait gagné la Coupe.

Ils ont passé proche.

La série mondiale, c'est ça, tu vois il y a des similitudes. Donc on se rendra peut-être, on finira peut-être pas l'année à plus de 25% comme en 93 parce qu'ils ont pas gagné la série mondiale, mais la réalité c'est que ce budget, la performance du S&P/TSX, ça reflète aussi les anticipations à l'effet que Ottawa allait dévoiler un budget qui soit porteur pour l'investissement et pour les bénéfices des entreprises à moyen terme. Si on enlève la réglementation, ça ne peut qu'être porteur. Donc je peux pas promettre qu'une performance aussi bonne en 2026, mais remarque que la performance du S&P/TSX, quand même, elle est à souligner cette année. Il reste un, bon, un petit peu plus qu'un mois avant la fin de l'année, mais c'est une performance à souligner. Donc le marché boursier n'a pas été déçu par le budget, puis ça c'est important Denis.

Ils comprennent l'aspect investissement dans ce budget-là, au-delà du déficit.

Absolument. Je pense que la nature du déficit, puis c'est surtout l'appuyer de réglementation, puis aussi peut-être d'une nouvelle politique énergétique qui va être annoncée dans les prochaines semaines. Donc on semble mettre, remettre sur rail le potentiel de réindustrialisation de l'économie canadienne. Tu te rappelles la dernière fois qu'on s'est parlé, le secteur manufacturier canadien est devenu plus petit que celui de l'Irlande qui a une population seulement de 5 millions, c'est absolument anormal. Donc maintenant on met les conditions en place pour se réindustrialiser. Puis Dieu sait qu'on a les outils pour le faire, mais ça prenait cette réglementation-là ou ce type de budget-là pour peut-être délier, ramener plus d'investissement au Canada.

Et par ricochet, mais le dollar canadien quand même fait vraiment bien.

Ben, le dollar canadien aussi a réagi, Denis, parce que, tu sais au début novembre, on était allé frapper, on s'est déprécié à en deçà de 1.41. Là on semble, il semble que le huard atteint une altitude de croisière qu'on essayait de découvrir, donc le budget peut être porteur Denis, mais il y a des conditions. J'ai quand même besoin, au cours des prochains mois, de plus de visibilité par rapport à l'accord de libre-échange parce qu'un des autres dénouements importants depuis la dernière fois qu'on s'est vu, c'est qu'il y a eu cette interruption au niveau des négociations sur le commerce national entre le Canada et les États-Unis, ça, ça doit reprendre. Donc le budget, c'est une condition nécessaire, mais c'est pas suffisant. J'ai besoin aussi de ramener le Canada et les États-Unis à la table de négociations pour donner de la visibilité aux entreprises. Si j'investis puis j'ai pas de visibilité par rapport à l'accès au marché américain, c'est beaucoup plus difficile. Donc on a mis les bons éléments en place, maintenant c'est l'exécution qui va primer Denis.

Ben merci Stéfane, merci à vous tous, je vous dirai pas au mois prochain parce qu'aujourd'hui, c'est ma dernière présentation avec Stéfane mais j'aimerais surtout remercier vous tous qui nous ont écouté en temps continu. Merci de vos encouragements, merci aussi de vos idées, on apprécie les lire énormément. Je tiens à remercier l'équipe du plateau, toutes les techniciens, toute l'équipe technique, ça a été un plaisir de faire les capsules économiques. Merci à Stéfane et longue vie au réseau et le mois prochain, avec quelqu'un de nouveau.

Puis Denis, ça a été un privilège, merci énormément.

Merci Stéfane.

5 • 4 • 3 Perspectives de marché

5 minutes, 4 graphiques, 3 points clés à retenir… Découvrez « 5 • 4 • 3 », un nouveau regard trimestriel ciblé sur les marchés, l’économie et l’investissement avec notre expert Louis Lajoie, du Bureau du chef des placements de la Banque Nationale Investissements.

Bonjour tout le monde. Aujourd'hui, le 4 septembre, on va prendre quelques minutes pour revenir sur les événements clés sur les marchés et dans l'économie au courant des mois d'été. Et ce que tout ça implique probablement pour les investisseurs pour la suite des choses.

Sans plus tarder, il faut le dire, on a eu droit à un été remarquablement clément sur les marchés, en commençant par les actions, qui sont restées fermement ancrées sur leur tendance haussière, avec déjà des gains de près de 13 % pour les actions mondiales et de près de 18 % pour les actions canadiennes, qui continuent de surperformer avec, entre autres, le secteur des matériaux qui fait très bien au Canada. Ce qui ressort vraiment des derniers mois, c'est à quel point ça a été calme à travers l'ensemble des marchés, incluant les obligations, qui ont continué d'évoluer sans grande direction claire, et même les devises où, dans l'ensemble, on a largement consolidé les mouvements qui ont été réalisés plus tôt cette année dans le cas du dollar canadien, donc un gain par rapport au dollar américain.

C’est tout un contraste par rapport au début d'année, où on avait eu vraiment une volatilité, même extrême. C’est un contraste qui s'explique largement par le fait que les pires craintes qui étaient suscitées par la mise en place de l'agenda économique américain, plus tôt cette année, ne se sont pas vraiment matérialisés dans les données économiques, en commençant par l'inflation, qui continue d'envoyer grosso modo le même message qu'elle envoyait avant l'implantation de tarifs douaniers, c'est-à-dire autour des 2 %, autour de la cible pour le Canada, et il faut dire quand même un peu plus haut aux États-Unis, dans ce cas-ci autour des 3 %, ce qui demeure un enjeu à surveiller.

Derrière ces chiffres, il y a quand même un certain changement dans la dynamique économique qui semble s'opérer. Lorsqu'on demande aux petites entreprises américaines quel est votre problème numéro un, on voit qu'en ce moment, c'est de moins en moins l'inflation qui est la réponse et de plus en plus de chiffre d'affaires, donc les faibles ventes, qui sont visiblement problématiques pour les entreprises. Et c'est un changement de dynamique très important parce que plus les ventes sont difficiles et plus, ultimement, des mises à pied finissent par devenir inévitables. C'est ce qui explique effectivement la relation étroite entre la faiblesse des ventes et le taux de chômage que vous voyez à l'écran. Il va falloir surveiller de très près l'évolution du marché de l'emploi au courant des prochains mois. Il y a beaucoup de pressions qui commencent à s'accumuler de ce côté-là. Il faudra surveiller également comment la Réserve fédérale américaine va adapter son message, sa politique monétaire en conséquence de tout ça.

Déjà, on a commencé à avoir un changement dans le discours avec M. Powell, qui dit notamment que l’équilibre des risques semble changer, donc en ouvrant essentiellement la porte à des baisses de taux d'intérêt dans un avenir pas trop lointain. A priori, un tel énoncé comme ça peut sembler un peu anodin, mais c'est important de comprendre que pour les marchés financiers, tout ce qui compte, c'est le futur, pas nécessairement le présent. Et c'est pour ça qu’en fait, au courant des dernières années, les orientations politiques ont été absolument cruciales pour la conduite des marchés financiers. Souvent, les points tournants dans les marchés boursiers n’étaient pas nécessairement lors de points tournants dans ce qui se passait dans le moment, mais lors de points tournants dans les orientations politiques, généralement de la Réserve fédérale. C'est un peu aussi ce qu'on a vécu avec l'entrée en vigueur des tarifs douaniers plus tôt cette année. Alors pour autant que l'activité économique garde un certain rythme dans les prochains mois, ce changement de ton au niveau de la Réserve fédérale pourrait effectivement aider à garder les marchés boursiers sur une tendance haussière.

En conclusion, trois points à retenir. Je le disais tout à l'heure, essentiellement, en résumé, qu’on a eu droit au calme après la tempête tarifaire au courant des derniers mois, parce que cette tempête, ultimement, n'aura pas, pour l'instant, créé trop de dommages visibles dans l'économie, bien que l'économie soit visiblement en transition, il y a plus en plus de pression qui s'observe au niveau du marché de l'emploi et donc probablement une transition dans la politique monétaire vers quelque chose d'un peu plus neutre aux États-Unis. Pour les investisseurs, qu'est-ce que tout ça veut dire? Je vous résumerais ainsi : l'été est terminé; ce que je veux dire, c'est qu'il faut probablement s'attendre à une reprise de volatilité à un moment ou un autre. C'est tout à fait normal. Mais dans l'ensemble, il y a encore des raisons de garder un certain optimisme avec la résilience des bénéfices des entreprises cotées en bourse et des orientations politiques un peu plus favorables également à l'horizon.

C'est tout pour aujourd'hui. Merci d'avoir été à l'écoute. On se reparle en décembre. Bon automne tout le monde!

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