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Notre commentaire sur les marchés

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Juillet 2025

Bonjour tout le monde. Bienvenue au commentaires sur les marchés de moi et Jonathan. Donc Jonathan se joint à nous aujourd'hui encore une fois. Donc Jonathan, une petite mise à jour sur les marchés boursiers puis ensuite moi j'ai un petit point sur la nouvelle union parentale qui est effective depuis le 30 juin dernier. Donc je te laisse y aller avec une petite mise à jour de qu'est-ce qui s'est passé sur les marchés. Ouais, absolument. Ben les marchés effectivement on construit leur reprise tout simplement depuis la dernière capsule là et puis l'élément déclencheur évidemment ça a été la fameuse pause des tarifs que Trump a décidé de mettre en place. Donc euh vraiment ça qui a ramené un petit peu le le côté euh optimiste là des investisseurs. Puis euh tu côté du Canada euh quand même une belle avance pour l'année là. Donc 8.6 6 % à la hausse quand même. Puis tu sais faut pas oublier du côté des tarifs, nous on est quand même bien positionné hein parce que bon c'est sûr qu'on en a juste avec les États-Unis comparé aux États-Unis qui en ont avec tout le monde. Et puis euh on a quand même été dans un sens chanceux parce que Trump a décidé de respecter l'accord qu'on avait déjà en place avec le Mexique et les États-Unis. Donc toutes les les biens les exportations en fait qui étaient admissibles à l'accord, ben ils le sont toujours donc non taxés. Donc beaucoup moins pire de ce côté-là. Petite donnée économique qui qui demeure quand même assez stable. On va continuer de surveiller le le PIB au 2è trimestre qui pourrait sortir légèrement négatif. On sait qu'il est sorti négatif le mois passé. Donc ça ça va être à surveiller l'inflation qui est toujours vraiment stable mais le taux de chômage qui est à 7 %. Donc ça aussi ça va être un autre un autre aspect à surveiller. Côté des États-Unis euh ça va ça va quand même très bien aussi. Là, on voit qu'on est à 5.5 % en devise américaine. Par contre, faut pas oublier pour un investisseur canadien euh le rendement est très différent quand même là. Euh donc, on parle de pratiquement 0 % pour l'année parce que la la devise américaine qui a baissé d'un d'un montant équivalent là. Donc euh c'est quand même une chose à se souvenir parce que tu sais des fois on regarde les nouvelles tout ça, le CP 500 va bien mais euh bon euh la performance est quand même affectée là par la devise. Puis aux États-Unis effectivement les données économiques qui sont quand même encore bonnes. Taux de chômage à 4.2 % c'est stable en fait. C'est c'est vraiment vraiment excellent. Inflation quand même en haut de la cible là en haut de 2 %. on parle de près 2 2.3 % selon les derniers résultats. Puis euh également, ben une chose à surveiller là, ça va être le 9 juillet qui est officiellement la fin de la pause de de 80 jours là pour les tarifs. Donc ça va impliquer en fait vraiment avoir des implications pour les économies mondiales. Donc ça ça va vraiment être une journée qui va être intéressante à surveiller. Est-ce que ça va être prolongé ou pas ? Je pense quele temps ça va nous le dire à suivre. C'est c'est des variables qu'on contrôle pas, hein. Absolument. Et puis côté obligation, c'est quand même assez tranquille du côté du Canada depuis le début de l'année là. Donc vraiment des rendements qui restent assez faibles parce que ben on sait on regarde l'indice obligataire au Canada qui qui est quand même de longue durée et puis les taux long terme ont augmenté depuis le début de l'année. Ça c'est tout simplement une calibration envers les tarifs. Bon qu'est-ce qui va se passer ? Il va avoir plus d'inflation. C'est vraiment un petit peu les taux qui ont qui ont resté volatiles là. Donc c'est c'est venu évidemment gruger un petit peu le rendement des obligations. Par contre sur le court terme, on a quand même connu des bonnes performances parce que les taux ont baissé évidemment avec toutes les coupeurs de taux qu'on a vu euh aux États-Unis. Euh ça quand même un petit peu mieux là. On n pas euh on n pas eu autant de de hausse de taux parce qu'évidemment euh même sur le long terme là, c'est resté stable mais sur le court terme, on a commencé à avir un petit peu de baisse à cause qu'évidemment il va avoir des coupeurs de taux qui vont venir éventuellement même s'il y en a pas encore eu cette année. Et puis côté des obligations corporatives, c'est vraiment là qu'on voit les les meilleurs rendements fait qu' avec les écords de crédit qui sont restés stable, on peut voir que c'est encore une fois la classe actif du côté du revenu fixe qui est vraiment en tête pour cette année. Encore une fois, le sécuritaire qui nous aide cette fois-ci fait que de diversifier son portefeuille, c'est toujours bon hein. On a juste la la croissance a été bon dernières années là. Absolument. Absolument. C'est c'est exactement ça. On voit les États-Unis cette année, c'était vraiment é en tête là depuis depuis 2 ans et même plus longtemps là mais particulièrement les deux dernières années. Et puis ben on voit ça c'est exactement pourquoi que c'est important de rester diversier parce que ça peut revirer assez rapidement. On sait jamais qu'est-ce qui peut se passer. Deuxème petit point, on voulait vous parler un peu du régime d'union parentale, un régime qui est en vigueur depuis le 30 juin, donc tout récent au moment où on tourne cette capsule. Euh ça vise à mieux protéger les enfants dont les parents vivent en union de fait. Donc euh si vous êtes marié, ça ne s'applique pas. C'est pour les conjoints de fait. Donc tous les conjoints de fait qui auront un enfant à partir du 30 après le 30 juin, ils sont automatiquement intégrés et puis c'est possible d'adhérer volontairement au régime si vous aviez déjà un enfant avant le 30 juin. Il faut cependant le faire volontairement là et avec un acte notarié. Euh ça consiste en quoi l'union parentale ? Donc l'union parentale, c'est juste pour protéger en fait les pour une part égale en cas de séparation des parents. Donc ça vise la résidence de de la la résiden familiales, les meubles et les véhicules. Donc ça s'applique à partir de la naissance donc sur la valeur accumulée. Donc si quelqu'un qui avait une maison puis son conjoint ou sa conjointe rentre dans la maison puis ils ont un enfant ensemble, mais la maison au départ la valeur ça c'est c'est bien propre à lui. Sauf que toute la valeur additionnée, la valeur qui sera prise au fur et à mesure que l'enfant grandit, cette valeurlà sera séparée entre les deux époux. C'est il faut consulter, c'est sûr un notaire pour bien comprendre comment s'appliquera le partage selon votre situation à vous. Ça ça sera très important de le faire et c'est possible de se retirer du patrimoine si ça vous convient pas. Donc on a par acte notarié, on a 90 jours de délai après la naissance qu'on peut faire un acte notarié pour se soustraire à ce régime là. Ce qui est quand même intéressant comme ça ça laisse la libre le libre choix à tout le monde de d'adhérer ou pas. Euh ceux qui connaissent le patrimoine familial des mariages, il y a pas de partage des produits de retraite là-dedans. Donc la régie des rentes du Québec, le ton tes réaires, le fond de pension, ça ne se partage pas avec ce régime-là seulement pour les personnes mariées. Il y a d'autres petites mesures de protection et celle-ci, on peut pas s'y exclure. Donc si vous avez un enfant avec quelqu'un après le 30 juin, ces trois protections là vont s'appliquer que vous le vouliez ou non. Euh donc la protection de la résidence principale. Donc même si la résidence est à vous puis que vous avez une un conjoint, une conjointe qui habite, vous pourrez pas la vendre sans son autorisation. Vous avez une prestation compensatoire pour un conjoint qui se serait appauvri pendant l'union parentale. On pense souvent à la femme au foyer là de l'époque ou quand qu' il y a quelqu'un qui sacrifie sa carrière ou quelque chose comme ça. Donc il y a maintenant un mécanisme de protection. À l'époque, les conjoints de fil juste, il y avait aucun mécanisme de protection pour personne. Euh et puis euh le droit de succession, maintenant les conjoints de fait seront reconnus. Donc dans le cas où il y avait pas de testament à l'époque si on était un conjoint de fait, il y a le conjoint n'héritait de rien là. Donc c'était les enfants, les parents ou les frères et sœurs selon la situation. Donc maintenant les conjoints de fesses sont reconnus là pour une situation sans testament. Encore une fois, c'est de faire un testament la meilleure solution pour se protéger là-dessus. Mais au moins, il y a une protection pour un conjoint de fait qui s'établit suite à cette unionlà. Merci beaucoup de votre écoute et bon mois de bon été. Merci beaucoup tout le monde.

Salut. Bon été.

Ah.

Juin 2025

Bonjour tout le monde, bienvenue à notre commentaire sur les marchés de ce mois-ci. Donc je suis avec Jonathan encore une fois ce mois-ci pour un commentaire.
Donc Jonathan, qu'est-ce que tu peux nous dire sur les marchés depuis le début de l'année ?
Oui, absolument. Ce qu'on voit ici à l'écran, ce sont les rendements en fait depuis le début de l'année. Et pour le mois d'avril, le mois d'avril a été un mois quand même assez volatile, surtout au niveau des États-Unis, comme on peut voir dans le bas de la diapositive. Mais quand même, pas de désastre. Effectivement, ça a été un mois très volatile, mais pour un portefeuille diversifié, on voit qu'on s'en est quand même tiré pas si mal pour le mois d'avril, mais aussi depuis le début de l'année.
Ensuite, sur la prochaine, c'est justement encore pour mettre l'accent sur la volatilité qu'on a vécue versus le rendement qu'on a eu pendant le mois d'avril. On peut voir qu'au niveau du S&P 500, ça a été le 7e mois le plus volatile depuis 1950. Mais quand même, si on regarde le rendement du mois pour l’indice américain, ça n’a vraiment pas été si pire que ça. Donc, moins d’un pour cent de baisse. Ça a été un début de mois très fort à la baisse, mais ensuite on a eu un beau rebond vers la fin du mois.
Quand on parle de risque, la hausse et la baisse, ce n’est pas toujours à la baisse seulement. Le risque, c’est aussi la fluctuation.
Exactement. Puis sur cette diapositive-là, c’est justement pour montrer un aperçu du mois de mai, en date de la semaine passée, au moment où on tourne la capsule. Donc on peut voir qu’on a eu une bonne baisse, mais qui a vraiment repris vie quelques jours après l’annonce des tarifs du gouvernement américain.
On n’aurait pas pensé que ça aurait remonté aussi vite.
Non, on ne sait jamais. Et puis justement, on vous le dit souvent, on vous le rappelle souvent : l’importance de rester investi quand la panique prend, quand le marché est en forte baisse, parce qu’on ne sait jamais quand est-ce que ça va reprendre. Donc vraiment, garder son sang-froid, puis plutôt travailler de l’autre côté pour saisir les opportunités.
Ce qu’on voit à l’écran présentement, c’est l’impact d’avoir manqué une seule journée. Donc le 9 avril, si on avait paniqué après les trois grosses journées de baisse qu’on a eues au début du mois, si on avait sorti nos actifs et qu’on avait décidé de réinvestir le 10 au matin, parce qu’on voyait que ça reprenait, on peut vraiment voir l’impact. Donc, presque 8 % de différence pour les rendements qui ont suivi. Toujours rester investi, c’est super important, surtout quand on s’y attend le moins. Les meilleures journées nous coûtent cher si on n’est pas investi dans le marché. C’est pour ça qu’il faut rester investi malgré les baisses.
Et voilà. Manquer seulement les quelques meilleures journées dans une année, ça fait très, très mal.
Deuxième petit sujet qu’on voulait jaser avec vous : on voulait parler un petit peu de régime épargne-études. Il y a un sondage de l’été passé, MB, qui est sorti : 26 % des étudiants canadiens ont considéré arrêter leurs études à cause des coûts. 75 % des répondants reçoivent de l’aide de leurs parents. J’ai trouvé cette statistique très intéressante : trois quarts des étudiants ont de l’aide de leurs parents, et 64 % des répondants disent ne pas pouvoir faire d’études postsecondaires sans cette aide.
Donc on voit que soit l’aide des parents ou le fait de travailler en même temps que les études, c’est très important. Les études sont un gros coût au départ maintenant. Donc la manière d’aider un enfant, un petit enfant ou les générations futures, c’est avec le régime épargne-études.
Ce qu’on a fait, c’est une petite simulation : on dépose le maximum par enfant dès la naissance, donc 2 500 $ par année. On reçoit les subventions, et puis on retire. Le graphique que vous voyez en ce moment est basé sur un rendement de 5 %, juste pour vous donner une idée. Le rendement n’est pas garanti, c’est une projection pour illustrer les montants possibles. Si on faisait 5 %, on serait capable de retirer 98 000 $ de ce régime d’épargne-études. On l’a retiré sur 7 ans : 2 années de cégep, 4 années d’université, donc sur 6 ans.
Ça permet de voir un peu le retrait possible de ce régime. Ce qui est intéressant, c’est que seulement 2 500 $ par année peuvent cumuler un montant de presque 100 000 $ pour les études de l’enfant. Ça aide énormément.
Et aussi, quand on parle de risque de portefeuille, est-ce qu’on est capable, sur un horizon long terme, d’assumer un peu plus de risque pour avoir un rendement supérieur ? Des fois, on dit : « Ah, c’est juste 2 % de plus. » Mais 2 % de plus, ce n’est pas rien. L’exemple ici : avec seulement 2 % de plus, le régime épargne-études donne 30 000 $ de plus au final dans les mains de l’enfant. C’est quelque chose à considérer, surtout avec un horizon long terme, surtout quand les enfants sont jeunes.
Sur le long terme, ça ne prend pas beaucoup chaque année pour faire une très grosse différence. Encore là, toujours important de respecter son profil, mais effectivement, on peut voir que parfois, s’exposer à plus de risque, quand on est capable de le prendre et qu’on peut se le permettre, ça peut être payant sur le long terme.
Toujours valider avec votre conseiller avant de faire des gestes comme ça. Ce n’est surtout pas une recommandation, mais juste un exemple de calcul pour illustrer l’impact de 2 % sur le régime épargne-études. C’est ça qu’il faut retenir.
Merci d’avoir été avec nous pour cette capsule, et on se revoit pour la prochaine. Merci tout le monde, salut!

Mars 2025

Bonjour tout le monde, bienvenue à notre commentaire sur les marchés. Vous avez Fabrice, Jonathan et Vincent Poirier aujourd'hui. Nous avons un invité spécial, Vincent, conseiller en gestion de patrimoine dans notre équipe. Nous avons quelques points pour vous concernant la turbulence sur les marchés. Les gars, qu'est-ce que vous avez à nous dire là-dessus ?

Oui, définitivement. On peut commencer par regarder l'impact potentiel des tarifs sur la croissance et l'inflation aux États-Unis, puis faire quelques parallèles avec le Canada. Il y a beaucoup de similitudes, mais aussi quelques petites différences. La demande des consommateurs est réduite pour deux raisons : la baisse des revenus personnels réels, ajustés pour l'inflation, et les pertes d'emploi potentielles, qui peuvent être compensées par des réductions d'impôts. Aux États-Unis, c'est le plan de Trump, mais au Canada, cela sera contrebalancé par des taux d'intérêt plus faibles. La Banque du Canada pourrait encore couper les taux cette semaine. Cela compensera par un effet positif au niveau du commerce net, incitant à consommer plus domestique pour éviter les tarifs.

Un autre effet négatif est la baisse des investissements des entreprises et l'incertitude des consommateurs, qui pourraient moins dépenser et garder plus de côté, détériorant les conditions financières. Au niveau de l'inflation, les fameuses taxes sur l'importation de biens et l'effet de la devise aideront un peu les États-Unis, mais moins le Canada à cause du dollar US fort. Cela pourrait ralentir les salaires réels et la croissance économique, augmentant l'inflation et potentiellement menant à une récession. Faut-il craindre la récession ? La réponse est non. On en a eu beaucoup dans le passé. Avec un bon portefeuille diversifié, comme un portefeuille équilibré 60/40 (60 % en actions diversifiées mondialement et 40 % en revenu fixe), on peut voir un rendement positif de 5 % avant la récession. Pendant la récession, les obligations compensent la baisse des actions, et après 12 mois, les actions reprennent souvent, avec un rendement moyen de 16 % sur les périodes étudiées.

Vincent, tu voulais parler du recul des dernières semaines. Les médias nous font peur, mais il est intéressant de prendre du recul. On a toujours l'impression que c'est pire et différent, mais en réalité, c'est fréquent. Les actions américaines ont souvent reculé autant sinon plus que récemment. Les périodes difficiles arrivent environ tous les ans et demi. Les marchés ont déjà connu ça, et vous aussi, comme investisseur. La dernière fois, c'était l'été dernier. Les raisons étaient différentes, mais l'impact similaire. Les deux dernières années ont été très belles, et après une correction, on sera à une autre place dans quelques années.

Que dire aux gens qui veulent vendre ou investir quand c'est plus tranquille ? La tranquillité par rapport aux tarifs passera, mais il y aura toujours autre chose. Chaque année, il y a quelque chose de nouveau qui crée de la volatilité et de l'incertitude. En 2019, c'était déjà les tarifs États-Unis-Chine, avec Trump. Les marchés ont fait quelque chose d'intéressant après. Si on regardait ce tableau au début des années 1900, peu de gens investiraient en sachant ce qui allait se passer, mais c'était un bon investissement à long terme. Il faut mettre les choses en perspective et ne pas faire comme les autres, vendre au pire moment. Quand ça baisse, il faut acheter plus, et quand ça monte, vendre plus. En 2021, les gens ont acheté en haut de la côte et vendu pendant la baisse, détruisant leur rendement à long terme.

Une nouvelle positive : quand il y a un marché baissier, 12 mois plus tard, les rendements sont généralement très positifs. Si vous êtes inquiet, dites-vous que les 12 prochains mois seront meilleurs. La bourse monte ce matin. Pourquoi ne pas mettre nos dollars dans quelque chose de plus conservateur quand ça brasse, puis revenir sur les marchés boursiers quand le soleil revient ? C'est impossible de prévoir exactement quand le marché changera de direction. C'est une machine à anticiper le futur, impactée par l'offre et la demande. Il est super difficile de timer le marché. Manquer les meilleures journées peut détruire le rendement annuel. Il vaut mieux avoir un bon portefeuille diversifié, subir la baisse, mais être à la hausse aussi. C'est la méthode gagnante à long terme. La situation actuelle est causée par la volatilité du président américain, rendant la prédiction encore plus difficile. Rester investi et bien diversifié assure de participer à la hausse quand elle recommence. Le meilleur moment pour acheter est souvent quand tout semble aller mal. Les titres sont moins chers, et c'est une opportunité de rebalancer les portefeuilles. Nos portefeuilles sont diversifiés avec des protections du risque en place. Le Nasdaq baisse plus depuis le début de l'année. Warren Buffett disait que c'est quand la marée baisse qu'on voit qui se baigne sans maillot de bain. En cas de récession, ceux qui étaient trop à risque seront exposés. Cela fait partie d'une gestion de patrimoine intelligente.

Merci beaucoup à tout le monde de votre écoute. Au plaisir. Merci.

Février 2025

Bonjour tout le monde, bienvenue à notre première capsule de 2025. Bonne année à nos auditeurs, bonne année Jonathan, bonne année Fabrice et bonne année tout le monde. Aujourd'hui, nous sommes le 3 février et en fin de semaine, il y a eu beaucoup de mouvements sur l'annonce des marchés de Trump. Nous allons parler de cela aujourd'hui et faire une petite révision de nos prédictions pour l'année.

La première chose que nous voulions traiter avec vous, c'est de faire attention aux prédictions que vous allez voir cette année. Tout le monde essaie de prédire 2025, mais il y a de la volatilité et de l'instabilité à venir. N'oubliez pas qu'en 2024, nous avions également prévu de l'instabilité et une récession. Vous voyez en bas à gauche l'indice de recherche Google pour le mot "récession". Tout le monde avait peur de cela, mais finalement, ce fut une très bonne année sur les marchés. Donc, oui, parfois les nouvelles ou Trump peuvent amener de l'instabilité, mais il faut quand même faire attention.

Juste d'entrée de jeu, nous voulions que vous fassiez attention à toutes les prédictions qui sont faites par rapport au rendement possible de la Bourse. Absolument, Fabrice, tu sais, il ne faut pas oublier qu'un seul événement peut changer complètement les prévisions de début d'année. C'est une tradition qui revient toutes les années, mais il faut faire attention car les choses peuvent changer très rapidement.

Nous avons une nouvelle importante : les États-Unis veulent imposer un tarif de 25 % sur tous les biens provenant du Canada, sauf les produits énergétiques et les minéraux essentiels qui auront un tarif réduit à 10 %. Le Canada a décidé de riposter avec un tarif de 25 % sur les biens venant des États-Unis. Nous avons même commencé à voir quelques boycotts, notamment au niveau de l'alcool, avec la SAQ qui veut retirer certains produits comme le bourbon ou les vins américains. Ce sera intéressant de voir ce qui va se passer.

Sur la diapositive que nous avons, ce n'est pas la première fois que nous voyons cela. Durant le premier mandat de Trump en 2018 et 2019, il y a eu une petite guerre commerciale, principalement entre la Chine et les États-Unis, mais le Canada s'est retrouvé également au milieu de l'action. Les tarifs étaient plus ciblés, principalement sur l'aluminium et certains produits spécifiques, ce n'était pas aussi global que maintenant. La journée de l'annonce, nous avons vu une correction à la baisse, mais sur la période complète, le rendement a même été positif. Il faut quand même faire attention car ce n'est pas la même situation. C'était plus ciblé à l'époque, maintenant c'est plus généralisé et le tarif était de 10 % sur quelques biens, alors que maintenant c'est plus global.

Sur la prochaine diapositive, nous pouvons voir le scénario que la Banque du Canada a publié. Il faut vraiment voir cela comme un pire scénario. Notre économiste en chef a également fait ses propres prévisions, qui sont plus optimistes que ce scénario. Nous parlons ici d'un scénario où les tarifs perdureraient de façon permanente. Il y aurait un choc sur le PIB, mais nous pourrions voir une reprise par la suite. C'est difficile de prévoir la réaction des politiciens et ce qui va se passer exactement, mais il y a des choses qui peuvent être faites. Les taux d'intérêt pourraient baisser plus rapidement, peut-être de 2 % dès le printemps, ce qui serait une baisse complète de 1 %. Il pourrait y avoir une coupure entre deux rendez-vous de la Banque du Canada. Il faudra voir ce qui va se passer, mais les Canadiens ne vont pas se laisser faire. Ils prendront des mesures pour stimuler l'économie et faire ce qu'ils peuvent pour s'en sortir le mieux possible.

Il y a également une possibilité d'impact sur le dollar canadien. Nous prévoyons peut-être un taux à 1,55 ou 1,65 pour ceux qui le regardent de l'autre côté. En gros, cela signifie probablement plus de volatilité à court terme pour les marchés boursiers en attendant que cela se positionne. Il est censé y avoir un rendez-vous ce matin entre les États-Unis et le Canada. Il est très difficile de dire ce qui va en découler et combien de temps cela pourrait durer. Il est super important de ne pas défaire un plan de match. Le plan de match est bon à long terme, il faut garder le cap. Un bon portefeuille diversifié a toujours bien traversé les tempêtes.

Fabrice, je pense que tu as quelques points sur ce sujet. Oui, juste pour finir sur ton point, ce n'est pas notre scénario de base. Nous ne savons pas ce qui va se passer, mais si les tarifs de 25 % restent en vigueur tout le mandat de Trump, nous nous attendrions à des négociations. Les raisons des tarifs incluent la sécurité aux douanes, l'importation de fentanyl, les immigrants illégaux et le déficit. Quand on regarde le déficit du Canada par rapport à d'autres pays, c'est très minime. Ils devraient être capables de trouver un terrain d'entente à un certain point.

Le dernier point est de faire attention à la volatilité. Sur un an ou deux, l'horizon de rendement potentiel de la Bourse peut varier entre +60 % et -40 %, donc c'est très volatile. À long terme, sur 5 à 10 ans, nous serons gagnants. Même pour ceux qui approchent de la retraite, il ne faut pas tout retirer maintenant. Avoir plus de protection du risque et plus d'obligations fait du sens à court terme, mais il ne faut pas avoir peur et tout vendre, cela pourrait être une erreur magistrale à long terme. Ce n'est pas la première fois qu'il y a des nouvelles négatives. Malgré tout, la Bourse a bien fait. Il faut faire attention aux nouvelles et au bruit. À long terme, nous sommes toujours gagnants.

Merci à tous d'avoir écouté et gardons le cap pour 2025. Merci beaucoup.

Financière Banque Nationale #1 pour la satisfaction des investisseurs accompagnés au classement de J.D. Power pour 2 années consécutives

Actualités économiques

Impact économique

Afin de vous éclairer et de stimuler votre réflexion face au contexte actuel, Stéfane Marion et Denis Girouard se penchent sur l’actualité économique et vous partagent leurs perspectives via nos vidéos informatives mensuelles.

Bonjour tout le monde, bienvenue à Impact économique. Aujourd'hui, nous sommes le 2 septembre 2025 et comme à l'habitude, je suis en compagnie de notre chef économiste Stéfane Marion. Bonjour Stéfane.

Bonjour Denis.

Beaucoup de choses se sont passées depuis notre dernier rendez-vous. On commence par les performances de marché.

Il y a beaucoup d'eau qui a coulé sous les ponts, puis il y en aura encore beaucoup Denis dans les mois à venir. Performance du marché Denis, on est vraiment en dehors de cadres de guerre commerciale ou guerre tarifaire comme on le pensait au cours des derniers mois, à savoir que la bourse fait extrêmement bien au niveau mondial. Mais je te dirais Denis, c'est parce que c'est pas vraiment une guerre tarifaire, parce que c'est unilatéral, les Américains mettent des tarifs et personne ne met de représailles de contre tarifs. Donc, ce qui fait en sorte qu’au niveau du, de la façon dont un économiste regarde ça, c'est un peu mélangeant ces temps-ci. Mais pour l'instant, la bourse se comporte admirablement bien. Toutes les régions du monde en hausse. Denis, le Canada, une des meilleures performances au monde depuis le début de l'année-là, 15%.

Mais en même temps, il y a une contradiction, c'est que les chiffres économiques sont pas si bons que ça, la production intérieure brute elle n'est pas là.

Non t'as raison, les États-Unis continuent à afficher une croissance positive de leur économie. Au Canada, ça été difficile au 2e trimestre, Denis. Contraction du produit intérieur brut. Plus important que ça Denis, c'est une contraction au niveau du revenu intérieur brut, donc l'ensemble des revenus générés dans l'économie canadienne en contraction de 3%. Donc, en général, si les entreprises ont moins de revenus, ils vont investir moins, risque d'embaucher moins et ça peut être laissé présager, encore une fois, une performance économique couci-couça en 2e moitié d'année. Donc, jusqu'à présent la bourse a intégré énormément de bonnes nouvelles, mais c'est pas très bon jusqu'à présent. 

D'accord, et en même temps les chiffres d'emploi ne sont pas bons, tant au Canada qu'aux États-Unis, mais encore pire au Canada.

Bon bien la bonne nouvelle c'est que peut-être que ça ouvre, ça entre-ouvre la porte à d'autres baisses de taux de la Banque du Canada parce que, effectivement, s'il y a moins de revenus au niveau des entreprises, puis on investit moins à cause de l'incertitude commerciale qui perdure la diffusion, donc le pourcentage des entreprises qui embauchent présentement au Canada, ben c'est en dessous de 50%. Donc, ça laisse présager un taux de chômage qui demeurera élevé, au-dessus de 7% pour les mois à venir. Et encore une fois, Denis, peut-être que la bonne nouvelle dans ce contexte-là, c'est qu'il y aura des baisses de taux au Canada pour aider à protéger l'économie canadienne.

Mais depuis notre dernière rencontre, beaucoup de choses se sont passées. Entre autres, Monsieur Carney fait des pieds et des mains pour donner un peu de la vivacité à l'économie, semble vouloir dépenser beaucoup d'argent.

Mais ça c'est la bonne nouvelle Denis, c'est que depuis qu'on s'est vu, on a vu Monsieur Carney qui veut entamer un siècle de déréglementation au Canada, il veut investir plus au niveau de l'économie, donc il y a un stimuli budgétaire qui s'en vient en 2026 au Canada, c'est pour ça faut pas trop pessimiste pour l'économie canadienne qui sera appuyée sur des dépenses, comme tu l'as dit, importantes au total, mais ils sont aussi un élément de défense nationale, dépenses militaires qui pourraient atteindre entre 3 et demi à 5%, du jamais vu depuis la guerre de Corée, Denis. Et ça, je dirais que, du moment où il y a un secteur, un système d'approvisionnement pour les entreprises canadiennes, ça pourrait être de bon augure pour la performance de l'économie en 2026. Il y a un multiplicateur qui va venir avec ça qui pourrait être positif pour l'économie canadienne.

En fait, il a dû te prendre au mot, parce que dans notre dernière rencontre, on avait dit que la production existentielle, la base industrielle au Canada, c'était une des plus faibles des économies mondiales. Donc, il veut raviver ça.

Oui. Puis je pense que le message porte à Ottawa qu'il est totalement anormal que nous soyons la 7e économie la plus importante au monde or que notre secteur manufacturier soit le 18e au monde, donc, ce qui fait en sorte qu'on ne met pas en valeur nos ressources naturelles, on exporte des matières brutes et notre secteur manufacturier beaucoup trop petit. Donc la façon de le recalibrer ou de le grossir à court terme, moi je pense que ça passe par cet élan qui pourrait provenir des dépenses militaires. Donc, il y a du positif à ça pour la réindustrialisation de l'économie canadienne. Je pense que c'est pour ça que la bourse canadienne performe bien présentement.

Ouais, on est quand même 12 à 18 mois en avance, donc c'est peut-être ça qu'on voit.

Ouais.

Puis en même temps, il faut parler de tarifs naturellement parce qu'on en parle beaucoup. Ça monte, ça descend, mais dans le fond ils font juste commencer à mordre les tarifs.

Ben Denis, la performance boursière a été bonne autour du 2e trimestre, puis toutes les régions ont montrer des bénéfices qui étaient au-dessus des attentes, mais il ne faut pas oublier Denis, faut pas être complaisant par rapport à les impacts des tarifs américains parce que la collecte des revenus n'a commencé qu'au 2e trimestre, plus précisément Denis, à la toute fin en date de juin. Depuis juillet, ça s'accélère donc il y aura peut-être un impact plus néfaste que l'on pense sur l'inflation et sur l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement mondial. Donc ça reste à prouver que tu peux mettre des tarifs en place sans ramification pour l'économie mondiale.

Puis en même temps, on voit que, étant donné que les tarifs font juste commencer à être en place, l’inflation ne bouge pas trop, c'est toujours à l'entour de 3%.

C'est une grande source de frustration pour le président américain parce que, qu'on le veuille ou pas, l'inflation présentement elle est prise à 3%. Qu'un changement de 3 mois ou un changement sur 12 mois. C'est bien au-dessus de la cible normale d'une Banque centrale dont la Réserve fédérale qui est autour de 2%. Donc ça, ça chicote, ça pourrait chicoter les marchés. Encore une fois, c'est peut-être la preuve que l'impact des tarifs, on n'a pas vu l'entièreté de ce que ça veut dire au niveau économique et financier.

Puis en même temps, au-delà de tout ça, les taux d'intérêt, eux ils montent, puis ils montent beaucoup.

L'inflation plus persistante avec une Réserve fédérale qui peut devenir plus politisée, parce que il y a des pressions à Washington pour politiser la Réserve fédérale puis la forcer à baisser les taux, fait en sorte que sur le niveau, le marché obligataire, Denis, dont tu es un spécialiste, les taux de 30 ans aux États-Unis maintenant sont autour de 5%, donc du jamais-vu depuis 2008, 2009. Ce qui est inusité, Denis, c'est que la Réserve fédérale a déjà entamé un cycle d'assouplissement monétaire. Puis depuis ce temps-là, les taux 30 ans, les taux à long terme sont en hausse. Manque de discipline au niveau de la politique budgétaire donc, même si on baisse encore plus, l'enjeu pour les marchés boursiers et pour les marchés financiers à moyen terme, c'est, qu'est-ce qui va se passer sur les taux d'intérêt à long terme, si l'inflation ne se résorbe pas.

Effectivement, donc courbe des taux d'intérêts encore plus pentue. C'est ce qu'on voit un petit peu là présentement.

Absolument, et donc la prime de risque sur les marchés, des actions présentement, elle est autour de 0 où elle pourrait tomber négative, donc c'est là où on entre dans une période où historiquement la bourse peut être plus volatile. Si je n'arrive pas à faire baisser ces taux tendant-là, il faut demeurer, il ne faut pas être complaisant pour les prochaines semaines Denis. Donc, à voir comment tout ça se dessine. Ce que l'on sait, c'est que pour l'année 2026, Washington veut déployer un plan stimuli budgétaire d'envergure. Dépenser 600 milliards de dollars dans un contexte des élections de mi-mandat. Je dois contrebalancer ça avec des gains de productivité aux États-Unis qui pourraient venir de déréglementation ou de déploiement d'intelligence artificielle. On verra Denis, mais présentement, l'enjeu c'est que je dois trouver une soupape pour permettre au taux long terme de baisser.

Et puis pour fermer la boucle, faut parler du dollar U.S. qui lui, n'arrête pas de se déprécier.

Ah bien belle façon de terminer Denis. Si les investisseurs étrangers boudent le dollar américain alors qu'ils détiennent 30% de l'ensemble des obligations américaines dans un contexte d'incertitude sur l'inflation, politisation de la Réserve fédérale, le dollar américain sous pression, et dans ce contexte-là, c'est à surveiller pour les prochaines semaines. Ça c'est pas terminé. Je pense qu'il a encore un potentiel baissier plus important pour le dollar américain parce que c'est une politique avouée de Washington de vouloir déprécier la monnaie. Reste à voir maintenant l'impact sur l'inflation, les taux d'intérêt, les marchés financiers, donc, gestion du risque pour les prochaines semaines, Denis, important.

Notre dernière rencontre t'étais très positif. Est-ce que t'as gardé ce positivisme-là?

Par rapport au Canada, je suis optimiste, je suis satisfait de voir que finalement Ottawa prend une tangente qui est plus porteuse pour l'économie en 2026. Cela étant dit, ce qu'il reste à prouver, c'est que on peut mettre en place des tarifs de façon importante comme les États-Unis le font présentement, ça va avoir des impacts plus importants sur l'ensemble des marchés financiers. Donc, je pense que la volatilité, l'accalmie qu'on a vu cet été, à surveiller cet automne dans ce contexte d'inflation résiliente.

Effectivement. Merci Stéfane.

Merci.

Merci à vous tous de vous joindre à nous. Nous vous donnons rendez-vous le mois prochain, début octobre. D'ici là, bon investissement. Merci.

5 • 4 • 3 Perspectives de marché

5 minutes, 4 graphiques, 3 points clés à retenir… Découvrez « 5 • 4 • 3 », un nouveau regard trimestriel ciblé sur les marchés, l’économie et l’investissement avec notre expert Louis Lajoie, du Bureau du chef des placements de la Banque Nationale Investissements.

Bonjour tout le monde. Aujourd'hui, le 4 septembre, on va prendre quelques minutes pour revenir sur les événements clés sur les marchés et dans l'économie au courant des mois d'été. Et ce que tout ça implique probablement pour les investisseurs pour la suite des choses.

Sans plus tarder, il faut le dire, on a eu droit à un été remarquablement clément sur les marchés, en commençant par les actions, qui sont restées fermement ancrées sur leur tendance haussière, avec déjà des gains de près de 13 % pour les actions mondiales et de près de 18 % pour les actions canadiennes, qui continuent de surperformer avec, entre autres, le secteur des matériaux qui fait très bien au Canada. Ce qui ressort vraiment des derniers mois, c'est à quel point ça a été calme à travers l'ensemble des marchés, incluant les obligations, qui ont continué d'évoluer sans grande direction claire, et même les devises où, dans l'ensemble, on a largement consolidé les mouvements qui ont été réalisés plus tôt cette année dans le cas du dollar canadien, donc un gain par rapport au dollar américain.

C’est tout un contraste par rapport au début d'année, où on avait eu vraiment une volatilité, même extrême. C’est un contraste qui s'explique largement par le fait que les pires craintes qui étaient suscitées par la mise en place de l'agenda économique américain, plus tôt cette année, ne se sont pas vraiment matérialisés dans les données économiques, en commençant par l'inflation, qui continue d'envoyer grosso modo le même message qu'elle envoyait avant l'implantation de tarifs douaniers, c'est-à-dire autour des 2 %, autour de la cible pour le Canada, et il faut dire quand même un peu plus haut aux États-Unis, dans ce cas-ci autour des 3 %, ce qui demeure un enjeu à surveiller.

Derrière ces chiffres, il y a quand même un certain changement dans la dynamique économique qui semble s'opérer. Lorsqu'on demande aux petites entreprises américaines quel est votre problème numéro un, on voit qu'en ce moment, c'est de moins en moins l'inflation qui est la réponse et de plus en plus de chiffre d'affaires, donc les faibles ventes, qui sont visiblement problématiques pour les entreprises. Et c'est un changement de dynamique très important parce que plus les ventes sont difficiles et plus, ultimement, des mises à pied finissent par devenir inévitables. C'est ce qui explique effectivement la relation étroite entre la faiblesse des ventes et le taux de chômage que vous voyez à l'écran. Il va falloir surveiller de très près l'évolution du marché de l'emploi au courant des prochains mois. Il y a beaucoup de pressions qui commencent à s'accumuler de ce côté-là. Il faudra surveiller également comment la Réserve fédérale américaine va adapter son message, sa politique monétaire en conséquence de tout ça.

Déjà, on a commencé à avoir un changement dans le discours avec M. Powell, qui dit notamment que l’équilibre des risques semble changer, donc en ouvrant essentiellement la porte à des baisses de taux d'intérêt dans un avenir pas trop lointain. A priori, un tel énoncé comme ça peut sembler un peu anodin, mais c'est important de comprendre que pour les marchés financiers, tout ce qui compte, c'est le futur, pas nécessairement le présent. Et c'est pour ça qu’en fait, au courant des dernières années, les orientations politiques ont été absolument cruciales pour la conduite des marchés financiers. Souvent, les points tournants dans les marchés boursiers n’étaient pas nécessairement lors de points tournants dans ce qui se passait dans le moment, mais lors de points tournants dans les orientations politiques, généralement de la Réserve fédérale. C'est un peu aussi ce qu'on a vécu avec l'entrée en vigueur des tarifs douaniers plus tôt cette année. Alors pour autant que l'activité économique garde un certain rythme dans les prochains mois, ce changement de ton au niveau de la Réserve fédérale pourrait effectivement aider à garder les marchés boursiers sur une tendance haussière.

En conclusion, trois points à retenir. Je le disais tout à l'heure, essentiellement, en résumé, qu’on a eu droit au calme après la tempête tarifaire au courant des derniers mois, parce que cette tempête, ultimement, n'aura pas, pour l'instant, créé trop de dommages visibles dans l'économie, bien que l'économie soit visiblement en transition, il y a plus en plus de pression qui s'observe au niveau du marché de l'emploi et donc probablement une transition dans la politique monétaire vers quelque chose d'un peu plus neutre aux États-Unis. Pour les investisseurs, qu'est-ce que tout ça veut dire? Je vous résumerais ainsi : l'été est terminé; ce que je veux dire, c'est qu'il faut probablement s'attendre à une reprise de volatilité à un moment ou un autre. C'est tout à fait normal. Mais dans l'ensemble, il y a encore des raisons de garder un certain optimisme avec la résilience des bénéfices des entreprises cotées en bourse et des orientations politiques un peu plus favorables également à l'horizon.

C'est tout pour aujourd'hui. Merci d'avoir été à l'écoute. On se reparle en décembre. Bon automne tout le monde!

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